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Description

Attribué à Juan Simón Gutiérrez (Medina Sidonia, 1634-Séville, 1718) - San Juanito, école sévillane des XVIIe et XVIIIe siècles Huile sur toile, dimensions : 70 x 50 cm, 80 x 60 cm encadré.

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Attribué à Juan Simón Gutiérrez (Medina Sidonia, 1634-Séville, 1718) - San Juanito, école sévillane des XVIIe et XVIIIe siècles Huile sur toile, dimensions : 70 x 50 cm, 80 x 60 cm encadré.

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Attribué à JUAN SIMÓN GUTIÉRREZ (Medina Sidonia, Cadix, 1643 - 1718). "Le Christ en croix et Marie-Madeleine". Huile sur toile. Dimensions : 90 x 65 cm ; 96 x 71 cm. (cadre). Le corps sans vie du Christ occupe le centre de la composition de ce tableau de dévotion attribué à Juan Simón Gutiérrez. Les traits doux de Marie-Madeleine agenouillée près de la croix et les lignes cotonneuses qui délimitent les personnages renvoient à l'enseignement de Murillo, dont Juan Simón a hérité et qu'il a adapté à son propre style. La ville de Jérusalem se dessine sous la lumière d'une lune dont l'éclipse symbolise l'obscurité cosmique qui accompagne la mort de Jésus. Le large coup de pinceau se transforme en touches délicates qui modèlent les gestes et les figures, transmettant ainsi le sentiment mystique de la scène biblique. Bien que né à Cadix, Juan Simón Gutiérrez se serait formé à Séville, peut-être auprès de Murillo lui-même, comme le considèrent Ceán Bermúdez et Fernando Quiles. Quoi qu'il en soit, en 1664, il était déjà actif de manière indépendante, puisqu'à cette date il est documenté comme participant à l'Académie sévillane, dont il fera partie jusqu'en 1672. Sa vie fut difficile, malgré la reconnaissance de ses contemporains, et il connut d'importantes difficultés économiques, à une époque où la pauvreté était courante parmi la population sévillane, en raison tant de la récession du commerce avec les colonies que de la guerre de succession et de diverses épidémies. Sur le plan linguistique, Gutiérrez est un fidèle disciple de Murillo, qu'il a sans doute eu l'occasion de connaître, tant à l'Académie qu'à la confrérie de San Lucas, sa propre guilde. La qualité de son travail lui valut le respect et la reconnaissance d'autres maîtres sévillans, et c'est ainsi qu'il obtint en 1680 le poste d'"alcalde alamir" de la peinture, c'est-à-dire chargé de l'examen des candidats à la maîtrise. Sa catégorie lui garantit également un atelier important, où sont formés, entre autres, Francisco Díaz et Tomás Martínez. De même, Ceán Bermúdez signale qu'il était un "peintre de foire" apprécié, ce qui indique que ses œuvres étaient très demandées sur le marché sévillan, d'où les peintures étaient envoyées dans toute l'Andalousie ainsi qu'en Amérique. Gutiérrez a principalement créé des œuvres à thème religieux, les plus demandées à l'époque, bien qu'il ait également abordé des motifs profanes, tels que des batailles et des scènes de mœurs, et qu'il ait même réalisé trois petites toiles sur l'"Histoire de Constantin". Ses œuvres sont actuellement conservées dans des centres religieux tels que le couvent de La Trinidad à Carmona ou l'église principale de Santa María la Coronada à Medina Sidonia, ainsi qu'au musée des beaux-arts de Séville et au musée de Los Angeles, aux États-Unis.