Cristoforo Munari, 1667 – 1720 Pisa, Kreis des
NATURE MORTE AVEC VASE À COUVERCL…
Description

Cristoforo Munari, 1667 – 1720 Pisa, Kreis des NATURE MORTE AVEC VASE À COUVERCLE, CÉLERI, FRUITS ROUGES ET CIAMBELLE Huile sur toile. 67 x 49 cm. Dans un cadre décoratif. Debout sur un plateau devant un fond brun : un panier tressé avec du céleri, un grand vase à couvercle avec deux anses, un bol avec de nombreux petits fruits rouges ainsi que, au premier plan, une boîte à couvercle en porcelaine et des ciambelles. Peinture tout à fait dans la tradition du célèbre artiste. Restes épars. (14008533) (18)

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Cristoforo Munari, 1667 – 1720 Pisa, Kreis des

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ISMAEL GONZÁLEZ DE LA SERNA (Guadix, Grenade, 1898 - Paris, 1968). "Village dans la misère", 1951. Tempera et collage sur bois. Signé en bas à droite. Œuvre publiée dans : "De la Serna", Cesáreo Rodriguez Aguilera, numéro 277. Dimensions : 105 x 80 cm ; 125 x 100 cm (cadre). Ismael Gonzalez de la Serna commence ses études d'art à Grenade et les termine à Madrid, à l'école des beaux-arts de San Fernando. Dès ses premières années, il développe un style pictural éclectique, qui puise dans les sources impressionnistes, symbolistes et modernistes. L'un des premiers exemples de son langage juvénile se trouve dans les illustrations qu'il réalise pour son ami d'enfance Federico García Lorca, dans ce qui sera son premier livre, "Impresiones y paisajes" (1918). La même année, Ismael de la Serna organise sa première exposition à Grenade et, peu après, il présente ses œuvres à l'Ateneo de Madrid. En 1921, il s'installe à Paris afin d'élargir ses horizons artistiques et rejoint les cercles de l'École de Paris. Parmi ses amis parisiens, il y a Pablo Picasso, qui a influencé son œuvre, mais qui a surtout été le protecteur du peintre grenadin. Le style de De la Serna est, à cette époque, perméable aux influences de l'avant-garde, principalement le cubisme et l'expressionnisme, qu'il travaille de manière très personnelle. De même, l'influence initiale de l'impressionnisme est toujours présente dans son œuvre. L'année 1927 marque le début d'une période de forte projection de son œuvre, qui commence avec l'exposition personnelle que le peintre réalise dans l'influente galerie parisienne de Paul Guillaume. Cette exposition est suivie de nombreuses autres, tant à Paris qu'à Berlin, Bruxelles, Copenhague, Grenade et Mexico. En 1928, le directeur des Cahiers d'Art, Christian Zervos, lui demande d'illustrer une édition spéciale de vingt sonnets de Góngora. La clé de sa reconnaissance se trouve dans sa lecture sensuelle des formes du cubisme, basée sur la pertinence d'un dessin aux lignes sinueuses et très décoratives, combinées à de fortes marques chromatiques. Avec un sens spatial marqué et sans jamais abandonner la figuration, De la Serna a surtout représenté des natures mortes, où il a accentué le côté sensoriel de sa peinture avec des références sensorielles métaphoriques, telles que la musique, les fruits ou les fenêtres ouvertes. Il a également travaillé sur des paysages et des portraits. Après avoir inauguré par une exposition personnelle les activités de l'Association des artistes ibériques à Madrid en 1932, le peintre s'est engagé dans de nouvelles voies d'expérimentation plastique qui allaient le conduire, après la Seconde Guerre mondiale, à une peinture plus schématique et simplifiée, proche des solutions abstraites contemporaines. Ismael de la Serna est représenté au musée Patio Herreriano de Valladolid, au musée Reina Sofía de Madrid, aux musées des beaux-arts de Grenade et de Séville, à l'ARTIUM, etc.

ISMAEL GONZÁLEZ DE LA SERNA (Guadix, Grenade, 1898 - Paris, 1968). Sans titre. 1929. Huile sur carton dur. Signée et datée dans le coin inférieur droit. Dimensions : 63 x 48 cm ; 87 x 74 cm (cadre). Lors du passage des années vingt aux années trente, la peinture de De la Serna évolue vers une abstraction géométrique qui s'éloigne de ses débuts post-cubistes. L'œuvre présentée ici appartient à cette deuxième phase créative. La palette privilégie les tons bruns et gris en contraste avec les blancs, se développant en plans chromatiques superposés qui semblent conférer du volume à la surface. De la Serna utilise ainsi la couleur de manière audacieuse, en l'organisant dans des compositions à la fois équilibrées et dynamiques. Ismael González de la Serna a commencé ses études d'art à Grenade et les a terminées à Madrid, à l'école des beaux-arts de San Fernando. Dès ses premières années, il développe un style pictural éclectique, qui puise dans les sources impressionnistes, symbolistes et modernistes. L'un des premiers exemples de son langage juvénile se trouve dans les illustrations qu'il réalise pour son ami d'enfance Federico García Lorca, dans ce qui sera son premier livre, "Impresiones y paisajes" (1918). La même année, Ismael de la Serna organise sa première exposition à Grenade et, peu après, il présente ses œuvres à l'Ateneo de Madrid. En 1921, il s'installe à Paris afin d'élargir ses horizons artistiques et rejoint les cercles de l'École de Paris. Parmi ses amis parisiens, il y a Pablo Picasso, qui a influencé son œuvre, mais qui a surtout été le protecteur du peintre grenadin. Le style de De la Serna est, à cette époque, perméable aux influences de l'avant-garde, principalement le cubisme et l'expressionnisme, qu'il travaille de manière très personnelle. De même, l'influence initiale de l'impressionnisme est toujours présente dans son œuvre. L'année 1927 marque le début d'une période de forte projection de son œuvre, qui commence avec l'exposition personnelle que le peintre réalise dans l'influente galerie parisienne de Paul Guillaume. Cette exposition est suivie de nombreuses autres, tant à Paris qu'à Berlin, Bruxelles, Copenhague, Grenade et Mexico. En 1928, le directeur des Cahiers d'Art, Christian Zervos, lui demande d'illustrer une édition spéciale de vingt sonnets de Góngora. La clé de sa reconnaissance se trouve dans sa lecture sensuelle des formes du cubisme, basée sur la pertinence d'un dessin aux lignes sinueuses et très décoratives, combinées à de fortes marques chromatiques. Avec un sens spatial marqué et sans jamais abandonner la figuration, De la Serna a surtout représenté des natures mortes, où il a accentué le côté sensoriel de sa peinture avec des références sensorielles métaphoriques, telles que la musique, les fruits ou les fenêtres ouvertes. Il a également travaillé sur des paysages et des portraits. Après avoir inauguré par une exposition personnelle les activités de l'Association des artistes ibériques à Madrid en 1932, le peintre entreprend de nouvelles voies d'expérimentation plastique qui aboutiront, après la Seconde Guerre mondiale, à une peinture plus schématique et simplifiée, proche des solutions abstraites contemporaines. Ismael de la Serna est représenté au musée Patio Herreriano de Valladolid, au musée Reina Sofía de Madrid, aux musées des beaux-arts de Grenade et de Séville, à l'ARTIUM, etc.

Felix TOBEEN (Bordeaux 1880 - Saint Valery en somme 1938) Les vendanges dans les Corbières, circa 1914-1915 Huile sur toile d'origine 65 x 54 cm Signé en bas à droite en sgraffito Tobeen Porte au dos l'étiquette d'exposition Musée des Beaux Arts Bordeaux 2012 Provenance : Vente de Maîtres Paul et Jacques Martin, Versailles, 4 mars 1979, n°93 Exposition: Galerie Blot, 1917 Galerie Haussmann, 1921 Exposition Felix Tobeen, Un poète du Cubisme, Musée Bordeaux, 31 mai au 3 septembre 2012 Bibliographie : Jean Richard, Catalogue Raisonné de l'Oeuvre de Félix Tobeen, n°71, reproduit Michel Charzat, La jeune peinture française 1910-1940, Une époque, un Art de vivre, Paris, Hazan, 2010, page 184, décrit et reproduit D’origine bordelaise, Félix Elie Bonnet, dit Tobeen, est issu d’une famille d’artistes et d’artisans décorateurs installés dans le centre historique de Bordeaux. Au sein des ateliers familiaux, il découvre et pratique la gravure sur bois.  Durant ces premières années, Tobeen rencontre de nombreux artistes bordelais – Georges de Sonneville, André Lhote et Odilon Redon par exemple – tout en faisant connaissance avec le brocanteur Pascal Désir Maisonneuve.  La vision des œuvres de Gauguin a inspiré Tobeen dans son travail, en particulier dans l’utilisation d’aplats colorés et la délimitation des formes par un cerne. En 1907, Tobeen s’installe à Paris où il s’établit dans un atelier de la Ruche à Montparnasse puis rue Trudaine. En contact avec les artistes de la Ruche, proches de Picasso, mais aussi avec les artistes du cercle de Puteaux qui participeront au Salon de la « Section d’Or » en 1912 (Gleizes, Metzinger, Jacques Villon, Picabia, La Fresnaye…), Tobeen s’intéresse au mouvement cubiste.  De son vivant, l’artiste a participé à une trentaine d’expositions, en France et à l’étranger, aux Pays-Bas en particulier. Son œuvre a été régulièrement présentée dans les Salons et aussi dans des galeries, surtout à Paris (Bernheim Jeune, Druet, Berthe Weill, Blot, Katia Granoff…).  Ces diverses activités et rencontres contribuent à son succès des années suivantes, durant cette période, il se rend aussi fréquemment dans le Pays basque qui devient régulièrement le sujet de certains de ses tableaux. En 1920, le peintre découvre Saint-Valéry-sur-Somme où il s’installe quelques années plus tard. Tobeen connaît un grand succès, notamment au Pays-Bas, pour ses nombreux tableaux de fleurs. Il rejoint également le groupe de la Jeune Peinture Française. Les natures mortes et les figures féminines dominent les vingt dernières années de sa carrière. ---- Félix-Elie Bonnet dit Tobeen, Bordelais d'ascendance basque française, est un autodidacte, initié à la peinture par Olivier Hourcade, l'introducteur du cubisme en Aquitaine. Après une période post-impressionniste, puis fauve (sa Consolation évoque le Girieud d'avant 1914), il monte à Paris, rencontre en 1910 les artistes du cercle de Puteaux et participe à la première exposition de la Section d'or (1912). Il se propose alors de réaliser une synthèse entre cubisme et tradition. Ses Pelotaris, grande composition pour les Indépendants, sont remarqués par Apollinaire. Il fuit la capitale après la Grande Guerre et s'installe à Saint-Valéry-en-Caux. Rompant avec le cubisme pour rejoindre la mouvance de la Jpf, il expose fréquemment à la galerie Bernheim et en Hollande (galerie Nieuwenhuizen Segaar à La Haye). Il pratique désormais une peinture réaliste, poétique, aux couleurs claires et à la plastique géométrique. Les sujets en sont des natures mortes, des bouquets précieux et des paysages, particulièrement du Pays basque que l'on peut rapprocher de ceux de La Fresnaye au début des années vingt. D'une grande exigence morale et artistique, Tobeen n'aurait créé que trois cents toiles. Il a également dessiné et peint sur bois. Plusieurs musées conservent ses oeuvres, en France (à Bordeaux, Bayonne, Nancy) et aux Pays-Bas (Kröller-Müller Museum, Otterlo Central Museum, Utrecht). Une monographie de Tobeen est en préparation. Michel Charzat, La Jeune peinture française, 1910-1940 une époque, un art de vivre, Paris, Hazan, 2010