Null Joseph Vernet, 1714 Avignon – 1789 Paris
Paire de peinturesSCENES DE CÔTE A…
Description

Joseph Vernet, 1714 Avignon – 1789 Paris Paire de peinturesSCENES DE CÔTE AVEC FIGURES Huile sur toile. Doublés de peinture. 101,5 x 91,5 cm chacun. Encadrées. Joint une expertise de Nicola Spinosa, Naples. L'un des tableaux montre au premier plan des pêcheurs rentrés de la pêche, qui étendent leurs filets sur les rochers d'une baie et examinent les poissons. Sur l'eau, un grand bateau à rames portant un drapeau, ainsi que, sur la gauche, la bande côtière avec un château, et un autre au loin sur un haut rocher. Sur la droite, en guise de repoussoir, un haut rocher et un trois-mâts sur l'eau calme devant un ciel haut, dans la lumière romantique chaude, jaune et dorée, du soleil couchant. L'autre tableau montre, près du rivage rocheux, un grand trois-mâts à pavillon, fortement incliné par la tempête, dont l'équipage tente de rejoindre la rive en toute sécurité dans une barque à rames, malgré la forte agitation des vagues. Dans le coin inférieur gauche, sur un morceau de rocher, quatre personnages, dont une femme debout qui, les bras levés, suit la scène dramatique. En arrière-plan, à droite, au bord de la rive, un grand phare et, plus à l'intérieur des terres, une église. Représentation sous un ciel haut avec d'épais nuages gris, qui s'éclaircissent toutefois déjà sur le bord gauche et les premières lueurs jaunâtres et translucides du soleil indiquent avec espoir que la tempête va s'éloigner. Représentations de qualité du célèbre artiste. Note : Vernet a réalisé une série de tableaux de telles scènes, qui ont été souvent répétés en raison de leur popularité. C'est surtout dans la description de la lumière dorée du coucher de soleil qu'il a exercé une influence sur une série de successeurs de son œuvre en France à la fin du 18e et au début du 19e siècle. (1400905) Joseph Vernet, 1714 Avignon- 1789 Paris Paire de peintures SCÈNES CÔTIÈRES AVEC FIGURES Huile sur toile. En relief. Chacun 101.5 x 91.5 cm. Cadré. Accompagné d'un rapport d'expert de Nicola Spinosa, Naples.

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Joseph Vernet, 1714 Avignon – 1789 Paris Paire de peinturesSCENES DE CÔTE AVEC FIGURES Huile sur toile. Doublés de peinture. 101,5 x 91,5 cm chacun. Encadrées. Joint une expertise de Nicola Spinosa, Naples. L'un des tableaux montre au premier plan des pêcheurs rentrés de la pêche, qui étendent leurs filets sur les rochers d'une baie et examinent les poissons. Sur l'eau, un grand bateau à rames portant un drapeau, ainsi que, sur la gauche, la bande côtière avec un château, et un autre au loin sur un haut rocher. Sur la droite, en guise de repoussoir, un haut rocher et un trois-mâts sur l'eau calme devant un ciel haut, dans la lumière romantique chaude, jaune et dorée, du soleil couchant. L'autre tableau montre, près du rivage rocheux, un grand trois-mâts à pavillon, fortement incliné par la tempête, dont l'équipage tente de rejoindre la rive en toute sécurité dans une barque à rames, malgré la forte agitation des vagues. Dans le coin inférieur gauche, sur un morceau de rocher, quatre personnages, dont une femme debout qui, les bras levés, suit la scène dramatique. En arrière-plan, à droite, au bord de la rive, un grand phare et, plus à l'intérieur des terres, une église. Représentation sous un ciel haut avec d'épais nuages gris, qui s'éclaircissent toutefois déjà sur le bord gauche et les premières lueurs jaunâtres et translucides du soleil indiquent avec espoir que la tempête va s'éloigner. Représentations de qualité du célèbre artiste. Note : Vernet a réalisé une série de tableaux de telles scènes, qui ont été souvent répétés en raison de leur popularité. C'est surtout dans la description de la lumière dorée du coucher de soleil qu'il a exercé une influence sur une série de successeurs de son œuvre en France à la fin du 18e et au début du 19e siècle. (1400905) Joseph Vernet, 1714 Avignon- 1789 Paris Paire de peintures SCÈNES CÔTIÈRES AVEC FIGURES Huile sur toile. En relief. Chacun 101.5 x 91.5 cm. Cadré. Accompagné d'un rapport d'expert de Nicola Spinosa, Naples.

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W. DICKINSON (*1746) after VERNET (*1714), The waterfalls of Tivoli, 1806, Mezzotint William Dickinson (1746 Londres - 1823 Paris) d'après Claude Joseph Vernet (1714 Avignon - 1789 Paris) : Les cascades de Tivoli devant une vue de la ville, 1806, Mezzotint Technique : Mezzotint colorée à la main sur papier Inscription : Dans la partie inférieure signée dans la plaque d'impression : "J. Vernet pinxit. / Publié le 1er. Mai 1806. / La Cascade de Tivoli, / Gravée par Dickinson, d'après le Tableau peint par J. Vernet, faisant partie du Muséum de Napoléon 1.er Empéreur des Français. / à Paris chez Banee, Md. d'Estampes, rue St. Denis, No. 214". Date : 1806 Description : Ce n'est qu'au cours des 10 à 15 dernières années que la recherche en histoire de l'art s'est de plus en plus penchée sur le sujet des "reproductions d'estampes". Pendant longtemps, ce genre n'a pas été reconnu comme ayant une valeur artistique en soi, car ces estampes étaient considérées comme de simples reproductions sans intérêt de grandes œuvres d'art, sans valeur artistique propre. Tragiquement, l'un des plus grands graveurs, Adam von Bartsch, a lui-même massivement encouragé cette dévalorisation au début du 19e siècle avec son encyclopédie Le Peintre Graveur, dans laquelle sont notamment thématisées les estampes de l'artiste indépendant. Mais le romantisme, avec son culte du génie, a également porté un coup sévère à la post-gravure. Il ne faut pas oublier que pendant des siècles, de nombreux artistes n'ont connu les œuvres d'autres maîtres qu'à travers leurs gravures de reproduction, raison pour laquelle cette catégorisation péjorative n'a même pas été faite. Il suffit de penser à Marcantonio Raimondi, dont les gravures de grande qualité d'après Raphaël ont largement contribué à la renommée européenne de ses contemporains. Les deux gravures en couleurs de grand format présentées ici, également peintes à la main à l'aquarelle, illustrent le niveau élevé que la reproduction imprimée avait encore à la fin du XVIIIe siècle. Avec le développement de nouvelles techniques graphiques, du crayon de couleur à la mezzotinte et à la lithographie, il s'agissait de reproduire toujours plus précisément les modèles artistiques, tels que les dessins à la craie rouge de François Boucher, et de les considérer non pas comme des copies sans âme, mais comme des réalisations agréables à regarder. Ce n'est pas pour rien qu'en Angleterre, à la fin du XVIIIe siècle, on échangeait volontiers les gravures de Rembrandt contre des crayons de couleur d'après les maîtres français. Avec leur remaniement quelque peu schématique et routinier à l'aquarelle, nos feuilles révèlent certainement le marché de masse pour lequel ces feuilles ont été créées. Cependant, il est également clair qu'il ne s'agit pas d'une simple reproduction d'une composition du célèbre peintre de marines Claude Joseph Vernet, mais que l'on peut faire confiance au médium pour transmettre l'humeur et l'émotion tout autant que l'original. Il est remarquable que les tirages développent leur propre esthétique de contrastes et de couleurs en raison de leurs conditions techniques. Malheureusement, de telles estampes sont les derniers témoins d'un genre artistique de haute qualité et intensivement recherché, qui n'a pas réussi à s'imposer au XIXe siècle entre les copies de masse médiocres et les estampes d'artistes ingénieux et indépendants. Mots-clés : Italie, Tivoli, Grand Tour, chute d'eau, cascade, personnages, Aniene, XIXe siècle, Classicisme, Paysage, Italie, Taille : Papier : 53,0 cm x 71,0 cm (20,9 x 28 in), Représentation : 46,0 cm x 66,6 cm (18,1 x 26,2 in)

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