Description

Jusepe de Ribera, genannt „lo Spagnoletto“, 1588/91 Xàtiva/ Valencia – 1652 Neapel

SAN ROCCO Huile sur toile. 86 x 68 cm. Expertises jointes de Luigi Salerno ; Nicola Spinosa, 15 octobre 2014 ; Claudio Strinati, mars 2015. Le tableau représente un homme d'âge moyen, grandeur nature, en demi-portrait. Sur un fond brun olive se détache le visage éclairé par le haut à gauche, encadré par des cheveux noirs et une barbe mi-longue. Une partie de la peau éclairée de manière claire, non couverte par les vêtements, correspond comme une tache de lumière au visage, qui est dirigé vers le spectateur avec un regard presque engageant. Le haut du corps occupe une grande partie de la surface du tableau, vêtu d'une cape noire sur les épaules et d'un manteau brun bouffant posé par-dessus. La tête inclinée vers la gauche laisse la place au chapeau noir à larges bords sur l'épaule. La cape et le chapeau sont ici des attributs qui permettent de désigner le personnage comme étant Rochus. Mais le tableau est clairement le portrait d'un contemporain, peut-être une personne nommée Roch, dont le patronyme doit être rappelé par les attributs. Il convient de mettre en parallèle cette peinture avec une autre représentation de Rochus par Ribera (musée du Prado, 212 x 144 cm.). Elle montre le même homme, identique dans la position de la tête et la physionomie, mais en entier et avec les autres attributs du saint : le bâton, le chien avec du pain dans la gueule qui, selon la légende, aurait nourri le saint pendant son isolement, ainsi que la cuisse présentée. Il est toutefois significatif que le tableau du Prado ne présente pas de bosse de peste sur la jambe. Cela ne s'explique que s'il ne s'agit pas non plus de la représentation du saint lui-même, mais d'un portrait d'un homme portant ce nom et ne présentant aucune caractéristique de la maladie, la jambe n'étant là aussi qu'une référence à l'attribut du nom. Dans les années 1631-32, Ribera a réalisé une série de portraits qui ont ensuite été placés dans d'autres contextes picturaux, par exemple comme philosophes ou saints. Le peintre, né en Espagne, a cependant passé la majeure partie de sa vie en Italie, même si le biographe et peintre Antonio Palomino de Castro y Velasco rapporte que Ribera a reçu sa première formation auprès de Francisco Ribalta (1565-1628). Ribera a cependant poursuivi sa manière de peindre dans les tons bruns et l'a améliorée grâce à des influences italiennes. On ne sait pas quand il est arrivé en Italie, mais on sait qu'il a travaillé à Parme et à Rome et qu'il s'est marié à Naples en 1616. En 1626, il est cité comme membre de l'Académie, en 1631 comme chevalier de l'Ordre du Pape. Toujours lié à l'Espagne, il reçut des commandes des vice-rois espagnols. La gamme de couleurs ténébreuses de ses œuvres permettait de donner une expression unique aux représentations de martyrs, aux têtes de personnages ou aux figures de philosophes. Ses œuvres sont considérées comme des pièces maîtresses dans les plus grands musées et collections du monde entier. Avant de partir pour Naples, Ribera a étudié avec Francisco Ribalta (1565-1628) à Valence. À Rome, il s'est penché sur les œuvres de Raphaël (1483-1520) et d'Agostino (1557-1602) et d'Annibale Carracci (1560-1609), à Parme et à Modène sur celles d'Antonio Allegri Correggio (vers 1489-1534). Plus tard, il fut fortement influencé par Michelangelo Merisi il Caravaggio (1570/71-1610). La qualité de ses tableaux l'a élevé au rang de peintre de cour du duc d'Osuna et du roi de Naples. En 1644, il fut fait chevalier de l'ordre du Christ par le pape. En 1630, il était déjà membre de l'Accademia di San Luca à Rome. Avec Caravaggio, il est le plus grand naturaliste de la peinture napolitaine, avec une accentuation du clair-obscur. L'une des principales caractéristiques de son œuvre est le choix délibéré de représenter des personnages généralement âgés, ascétiques, osseux et élancés, comme des ermites ou des philosophes. Littérature : Cf. Nicola Spinosa, Ribera, l'opera completa, Naples 2006. Cf. Michael Scholz-Hänsel, Jusepe de Ribera, 1591-1652, Cologne 2000. Cf. Alfonso E. Perez Sanchez, Nicola Spinosa, Jusepe De Ribera 1591-1652. Catalogue de l'exposition au Metropolitan Museum. New York 1992, Cf. Jonathan Brown, Jusepe de Ribera : prints and drawings. Catalogue de l'exposition au Art Museum, Princeton University, octobre-novembre 1973, New Jersey 1973. (1401251) (11) Jusepe de Ribera, également connu sous le nom de "lo Spagnoletto", 1588/91 Xàtiva/ Valence - 1652 Naples SAINT ROCH Huile sur toile. 86 x 68 cm. Accompagné de rapports d'experts par Luigi Salerno ; Nicola Spinosa, 15 Octobre 2014 ; Claudio Strinati, March 2015. La peinture représente un portrait en pied d'un homme d'âge moyen. Son visage est éclairé par le haut à gauche et se détache sur un fond brun olive ; il est encadré par ses cheveux noirs et sa barbe de longueur moyenne. Un manteau et un chapeau permettent d'identifier le personnage comme étant Saint Roch. Le tableau est cependant clairement aussi un portrait d'un contemporain, peut-être une personne nommée Roch, dont le patronyme est censé être commémoré par le tableau de l'église de Saint-Martin.

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