Null SABBATHIER (Esprit).
Idealis Umbra Sapientiæ Generalis. - L’Ombre Idéale de…

Description

SABBATHIER (Esprit). Idealis Umbra Sapientiæ Generalis. - L’Ombre Idéale de la Sagesse Universelle. Paris : Madame Jablier, sœur de François-Marie de Paris, 1679. — 2 ouvrages en un volume in-8, 169 x 127 : (4 ff.), 21 ff. ; (4 ff.), 21 ff. Veau brun, dos à nerfs (reliure de l’époque). Caillet, III, 9731. - Dorbon, 4274. - Stanislas de Guaita, 921. Édition originale « excessivement rare » (Caillet) de cet ouvrage mystique entièrement gravé. Selon Caillet, il était « sans doute tiré sous la forme d’un tableau à compartiments, à six colonnes, que l’on découpait ensuite à volonté pour le conserver sous forme de livre. Cette disposition insolite explique l’extrême rareté des exemplaires qui ont subsisté, et leur apparence singulière ». Ce texte de haute mystique et de Kabbale chrétienne fut composé par le prédicateur capucin et kabbaliste Esprit Sabbathier, originaire d’Ivoy en Berry. « C’est de la Théosophie scolastique dans le bon sens du mot » selon Stanislas de Guaita. L’édition fut imprimée à l’adresse de « Madame Jablier, sœur du R. P. François-Marie », désignant François-Marie de Paris (1634-1714), prédicateur capucin de l’Ordre des Frères Mineurs et proche ami de l’auteur. Précieux exemplaire en reliure de l’époque, enrichi de l’édition de la traduction française parue sous la même date et imprimée de la même manière que l’édition latine. « Ces deux éditions parallèles française et latine, entièrement gravées l’une et l’autre, ne se trouvent que très rarement réunies » selon Stanislas de Guaita. De la bibliothèque de l’orientaliste et écrivain nancéien Auguste-Prosper-François Guerrier de Dumast (1796-1883), chevalier de la Légion d’honneur (1846), de l’ordre espagnol de Charles III (1823), de l’ordre mexicain de Notre-Dame de Guadaloupe (1866) et chevalier de 3e classe de l’ordre autrichien de la Couronne de Fer (1868). Il présida 3 fois l’académie de Stanislas. Reliure restaurée. Des salissures aux feuillets. Provenance : Ex-libris manuscrit « Bibliothecae Bertlans (?) 1689 » sur le titre. - Auguste-Prosper-François Guerrier de Dumast, avec ex-libris.

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SABBATHIER (Esprit). Idealis Umbra Sapientiæ Generalis. - L’Ombre Idéale de la Sagesse Universelle. Paris : Madame Jablier, sœur de François-Marie de Paris, 1679. — 2 ouvrages en un volume in-8, 169 x 127 : (4 ff.), 21 ff. ; (4 ff.), 21 ff. Veau brun, dos à nerfs (reliure de l’époque). Caillet, III, 9731. - Dorbon, 4274. - Stanislas de Guaita, 921. Édition originale « excessivement rare » (Caillet) de cet ouvrage mystique entièrement gravé. Selon Caillet, il était « sans doute tiré sous la forme d’un tableau à compartiments, à six colonnes, que l’on découpait ensuite à volonté pour le conserver sous forme de livre. Cette disposition insolite explique l’extrême rareté des exemplaires qui ont subsisté, et leur apparence singulière ». Ce texte de haute mystique et de Kabbale chrétienne fut composé par le prédicateur capucin et kabbaliste Esprit Sabbathier, originaire d’Ivoy en Berry. « C’est de la Théosophie scolastique dans le bon sens du mot » selon Stanislas de Guaita. L’édition fut imprimée à l’adresse de « Madame Jablier, sœur du R. P. François-Marie », désignant François-Marie de Paris (1634-1714), prédicateur capucin de l’Ordre des Frères Mineurs et proche ami de l’auteur. Précieux exemplaire en reliure de l’époque, enrichi de l’édition de la traduction française parue sous la même date et imprimée de la même manière que l’édition latine. « Ces deux éditions parallèles française et latine, entièrement gravées l’une et l’autre, ne se trouvent que très rarement réunies » selon Stanislas de Guaita. De la bibliothèque de l’orientaliste et écrivain nancéien Auguste-Prosper-François Guerrier de Dumast (1796-1883), chevalier de la Légion d’honneur (1846), de l’ordre espagnol de Charles III (1823), de l’ordre mexicain de Notre-Dame de Guadaloupe (1866) et chevalier de 3e classe de l’ordre autrichien de la Couronne de Fer (1868). Il présida 3 fois l’académie de Stanislas. Reliure restaurée. Des salissures aux feuillets. Provenance : Ex-libris manuscrit « Bibliothecae Bertlans (?) 1689 » sur le titre. - Auguste-Prosper-François Guerrier de Dumast, avec ex-libris.

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Estim. 300 - 400 EUR

[HERVEY DE SAINT-DENIS (Marie-Jean-Léon marquis d')]. Les Rêves et les moyens de les diriger. Observations pratiques. Paris, Amyot, 1867. In-8 de [1] f., 1 front. en coul., 496 pp. Demi-basane rouge, dos lisse fileté, titre doré (reliure de l'époque). Coiffes et mors lég. frottés. Sans le feuillet de faux-titre. Le frontispice et le feuillet de titre sont ici reproduits en fac-similé. Soulignés aux crayons, rousseurs par endroits. Découpes restaurées sans perte de texte aux pp. 351-352 et 353-354. Édition originale de ce rare ouvrage redécouvert par les surréalistes fascinés, comme on le sait, par le rêve et l'imaginaire. Si Hervey de Saint-Denis est plus connu comme sinologue qu'en qualité de précurseur de Freud, son étude des rêves se doit d'être retenue. Il prit en effet l'habitude, quand il était adolescent, de faire le dessin de ses rêves : "j'eus bientôt un album spécial, où la représentation de chaque scène et de chaque figure fut accompagnée d'une glose explicative, relatant soigneusement les circonstances qui avaient amené ou suivi l'apparition". Il tente d'élaborer une méthode "quant à la psychologie du rêve en général, et quant aux moyens pratiques d'évoquer ou d'écarter en dormant certaines idées-images, de guider l'esprit dans ses mouvements spontanés ou volontaires, et de conduire enfin ses rêves au gré de ses désirs". Il compare sa propre expérience à tous les auteurs qui ont écrit sur le sujet, depuis l'antiquité jusqu'à ses contemporains, avant de conclure : "si l'état de rêve ne permet pas de garder ce juste équilibre intellectuel indispensable pour accomplir une œuvre d'esprit en tout point raisonnable, il peut ouvrir du moins sur le monde idéal des horizons inconnus dans la vie réelle". "Ce très curieux livre résume savamment la Science des songes depuis l’Antiquité la plus reculée jusqu'à nos jours, et analyse tous les ouvrage de quelque importance qui ont paru sur le sujet. Outre de nombreuses anecdotes personnelles à l’auteur, on y trouve des instructions nettes et précises pour répéter les fort singulières expériences de l’auteur dans cette branche des Sciences Psychiques. C'est une véritable Encyclopédie sur le sujet." Caillet (5123).

Estim. 25 000 - 35 000 EUR

Eugène Paul dit GEN PAUL (Paris 1895 - 1975) Belotte et rebelotte, circa 1926-1928 Huile sur toile d'origine 73 x 92 cm Titré et contresigné au dos sur la toile et sur le châssis Belotte et rebelotte Gen Paul Porte sur le châssis une étiquette manuscrite mentionnant l'exposition 16 mars 1995 Avril 1995 Couvent des Cordeliers Paris, ainsi qu'une notice de vente n°122 Porte sur le châssis les annotations manuscrites à la craie bleue Portrait de Monsieur Guillaumin fils et de sa femme Provenance : Vente de Maîtres Champin, Lombrail, Gautier, Enghien-les-Bains, 18 novembre 1979, n°122 Exposition : Exposition Gen- Paul , Couvent des Cordeliers, Paris, mars-avril 1995 Montmartre Les débuts de l'Art moderne 1880-1930, Aoste, août - octobre 1998 Bibliographie : Catalogue de l'exposition Montmartre Les débuts de l'Art moderne 1880-1930, Aoste, août - octobre 1998, Editeur Mondadori, page 131, décrit et reproduit Montmartre et l’art sont associés. Montmartre où entre autres ont vécu de grands artistes qui plantaient là leur chevalet et qui à un moment donné ou à un autre ont habité sur la Butte sur laquelle j’ai eu l’occasion de les rencontrer à peu près tous, de Bonnard à Picasso, de Gen Paul à Hélion et le surprenant Cappiello, le premier à avoir eu l’idée de mettre sur le papier l’art et la publicité […] Qu’est-ce que la modernité dans l’art ? D’abord, il doit y avoir rupture. Rupture par rapport à un enseignement académique. Ensuite il doit y avoir création. A Montmartre, l’Atelier Cormon, constituait un des lieux importants où la tradition était fortement ancrée. Par contre, la couleur du quartier se prêtait à une plus grande liberté d’esprit, certains artistes ont ressenti assez tôt cette nécessité et marqués par l’atmosphère, ils ont su s’en imprégner afin d’exprimer avec sincérité leur tempérament. Le propos de cette exposition est de rendre hommage à ces créateurs qui ont donné naissance à l’art moderne. […] La mémoire des lieux se transmet à travers les personnalités qui y vécurent. Il ne s’agit point ici, dans le chapitre de cette exposition, d’en dresser la liste mais d’évoquer certaines figures marquantes. Dépassant la problématique du lieu, certains artistes quittent de temps à autre Montmartre pour développer ailleurs leurs propres préoccupations de peintres. D’autres encore s’orientent vers la spiritualité ou la méditation, le tournent de l’âme prend parfois le dessus. […] Montmartre d’hier, qui fut le terrain fertile pour tant d’artistes, produit aujourd’hui les images trop stéréotypées et sans âme, qui troublent l’esprit de celui qui le visite et ne retrouve que l’ombre des gloires du passé. Une nécessaire réhabilitation était nécessaire pour indiquer au public combien l’histoire de l’art à Montmartre a compté. Roberto Perazzone, Montmartre, Les débuts de l’art moderne, La nascita dell’arte moderna 1880-1930, Musée régional archéologique, Région autonome Vallée d’Aoste, [11 juillet – 18 octobre 1998], Milan, Editoriale Giorgio Mondadori, 1998.

Mise à prix 12000 EUR

Tapisserie de la Manufacture Royale d'Aubusson (France), du milieu du XVIIIe siècle. D’après un carton de Jean-Baptiste PILLEMENT (1728-1808) Caractéristiques techniques : Laine et soie. Dimensions : Hauteur : 290cm ; Largeur : 490cm. (Très bon état de conservation) (Petites usures et restaurations) Le registre de ce panneau à pour sujet les attraits des chinoiseries. A cette époque, les thèmes des chinoiseries champêtres ont très souvent été interprétés dans les ateliers en France et dans les Flandres. En effet ce type de panneau de tapisserie était très prisé dans les salons. Ici, les attributs de Diane, la Déesse Chasseresse (avec le drapé rouge, l’arc et le carquois de flèches), ainsi que deux chiens confrontés à un sanglier suggère que ce panneau fut destiné à la résidence d’un vénérable chasseur de « cochons ». Une belle bordure reproduisant un cadre aux fleurs de couleurs vives rehausse cette tapisserie. Caractéristiques du style de J-B PILLEMENT : Ce fut un charmant décorateur, et son œuvre, constitue un document précieux dans l'art du XVIIIe siècle. En 1767 Leviez qui avait réuni les planches gravées d'après Pillement les publiait sous le titre suivant ; Oeuvres de Jean Pillement peintre et dessinateur célèbre, composées de deux cents pièces dont une partie gravée par lui-même à l'eau-forte : les autres par Carnot, Ravenet, Masson, Wallet et autres habiles graveurs. La première partie contient cent trente sujets, figures et ornements chinois, ainsi que diverses fleurs. Les soixante dix autres sont composés de jolis paysages et marines ornés de figures et animaux, les éléments, les saisons, les heures du jour et autres sujets très agréables. Cet œuvre comprend surtout des éléments décoratifs, fleurs naturelles, fleurs idéales et de fantaisie dans le goût chinois, propres aux Manufactures de soie et d'indienne. Pillement a personnellement produit de charmantes eaux-fortes. Pillement aimait les couleurs brillantes et les contrastes d'ombre et de lumière, et ses tableaux faisaient l'effet de décors éclairés sur le théâtre, genre très à la mode à Londres.

Estim. 30 000 - 35 000 EUR

MAÎTRE DE CARAVAGGISTA ; XVIIe siècle. "Le Christ et Nicodème". Huile sur toile. Relié. Dimensions : 86,5 x 121 cm ; 100 x 136,5 cm (cadre). Dans un format de paysage, l'artiste nous montre les protagonistes au premier plan, bien que la figure de Jésus se distingue par l'utilisation d'un manteau rouge dont l'expressivité et le symbolisme anticipent le destin des deux hommes, en effet Jésus approche la main droite de Nicodème qui le regarde avec méfiance, comme s'il demandait son aide qui lui sera apportée dans les moments les plus cruciaux de la vie du Christ. L'auteur introduit de manière anecdotique de nombreux détails qui enrichissent la scène, tels que les bijoux et les fourrures portés par Nicodème et la nature morte de livres qui indiquent qu'il s'agit d'un homme hautement positionné dans la société pour son travail de sage. Techniquement, l'auteur recourt à une composition de longue tradition comme la frise, ce qui permet de focaliser l'attention sur des détails tels que le vérisme des mains ou des visages, en particulier celui de Nicodème. D'un point de vue stylistique, l'œuvre montre une influence évidente du Caravage et de ses disciples : utilisation théâtrale d'un puissant projecteur, combinaison de cette forte illumination avec des zones d'obscurité, utilisation de diagonales, utilisation de modèles inspirés des gens du peuple (bien que sans l'extraordinaire réalisme du maître italien dans l'œuvre présente car il y a un plus grand degré d'idéalisation dans les visages), etc. Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Le Caravage, est un peintre italien actif à Rome, Naples, Malte et en Sicile entre 1593 et 1610. Sa peinture combine une observation réaliste de la figure humaine, à la fois physique et émotionnelle, avec une utilisation dramatique de la lumière, qui a exercé une influence décisive sur la formation de la peinture baroque. Le Caravage a représenté une observation anatomique minutieuse avec une utilisation dramatique du clair-obscur qui sera connue sous le nom de ténébrisme. Cette technique est devenue un élément stylistique dominant, assombrissant les ombres et transformant les objets en de brillants rayons de lumière. Il a exprimé de manière vivante des moments et des scènes cruciaux, impliquant souvent des luttes violentes, la torture et la mort. Il travaillait rapidement avec des modèles vivants, se passant d'esquisses pour travailler directement sur la toile. Son influence a été profonde sur le nouveau style baroque issu du maniérisme et se retrouve dans les œuvres de grands maîtres tels que Pedro Pablo Rubens, José de Ribera, Rembrandt et Diego Velázquez, ainsi que chez d'innombrables artistes de la génération suivante qui, parce qu'ils ont manifesté sa profonde influence, ont été appelés "caravagesques" ou "ténébristes".

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