Null Trois parties II. W.K.
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Trois parties II. W.K.

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Trois parties II. W.K.

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La MINERVE FRANÇAISE. Paris, Bureau de la Minerve Française, février 1818-février 1820, 9 volumes (suivi de). MERCURE DE FRANCE. [Tomes 3 à 5]. Paris, Administration du Mercure, 1817-1818, 3 volumes. Soit 2 ouvrages en 12 volumes 13 par 21,5 cm. Demi-basane fauve de l'époque, dos lisse, ex. non rognés. Petits défauts mineurs sur les reliure, quelques rousseurs éparses. Timbres royaux sur de nombreux ff. des volumes 9 à 12. 1) Tout ce qui a paru de ce célèbre périodique. Cat. périodique B.N. III-p. 536 ; Yvert, Politique libérale, biblio. sélective 23 ; Hatin, Biblio. de la presse p. 342. "Minerve française (La), recueil périodique français publié de février 1818 à [février] 1820. Il fut fondé par les publicistes du parti libéral pour remplacer le Mercure de France, dépouillé de son privilège. Il paraissait par livraisons hebdomadaires et traitait plus de politique que de littérature, et professait, dans l'une et dans l'autre, les mêmes principes d'indépendance. La Minerve avait pour principaux rédacteurs Benjamin Constant, Jay, Etienne, Jouy, Tissot, Lacretelle, etc.. La pièce capitale, [en dehors des articles de Benjamin Constant], était les Lettres d'Etienne, qui se plaisait à chercher les nouvelles de Paris dans les journaux de l'étranger et à transcrire de l'anglais des choses qu'on n'aurait pas osé insérer d'abord dans une gazette française. La vivacité avec laquelle la Minerve soutint la lutte contre le pouvoir l'a fait appeler "la satire Ménippée de la Restauration". La politique "reste surtout, du moins jusqu'à son élection comme député de la Sarthe le 26 mars 1819, l'oeuvre de Constant qui y publie en tout 99 articles. Y figurent certains de ses meilleurs textes, notamment les "Lettres sur les Cent-Jours", publiées pour la première fois (cf. numéro 56), et son analyse des "Considérations" de Madame de Staël (cf. numéro suivant). 2) Trois derniers volumes (sur 5 parus) du Mercure de France. Ces trois volumes couvrent la période du 5 juillet 1817 à janvier 1818. A la fin du dernier volume, on a relié une partie des numéros du tome II (31 mai 1817 à juin 1817). Le volume V est rarissime. Le premier volume parut en janvier 1817. "Premier grand périodique libéral depuis les Cent-Jours." Il avait pour principal rédacteur Benjamin Constant. A la suite du tome 9 de la Minerve, on a relié le 11e volume des Lettres normandes, envoyé aux abonnés de la Minerve française pour compléter leur abonnement (cf. Hatin p. 336).

MASCAGNI, Paolo (1755-1815). Anatomiae Universae...Icones. Pisa: Capurri, 1823-1833. Un ouvrage rare et monumental, un chef-d'œuvre de l'anatomie du XIXe siècle. Paolo Mascagni était un anatomiste et professeur toscan renommé qui s'est distingué par l'attention qu'il portait à la représentation du corps, à tel point qu'en 1813, il a été nommé "professeur d'anatomie de la première classe des arts du dessin" à l'Accademia di Firenze. L'"Anatomiae Universae Icones" devait être le point culminant de sa carrière, mais il mourut avant sa publication en 1815. En 1822, ses héritiers vendirent les gravures sur cuivre déjà réalisées, gravées par l'illustrateur anatomique Antonio Serantoni et le graveur Giuseppe Canacci, aux professeurs pisans A. Vacca-Berlinghieri, G. Barzellotti et G. Rosini, qui éditèrent l'édition publiée en neuf recueils par l'éditeur pisan Niccolò Capurro entre 1823 et 1832. Le prix de vente est impressionnant pour l'époque : 1125 francs pour la version en noir et blanc et 2500 francs pour la version en couleurs. Les quarante-quatre planches en couleurs sont coloriées à la main et sont accompagnées de planches en noir et blanc, au contour seulement, qui servent de guide et d'explication pour la lecture des différentes parties anatomiques, et les feuilles sont si grandes qu'un corps entier peut être composé à partir de trois d'entre elles. Les muscles sont dessinés sur un fond pastel couleur chair, les organes internes fidèlement représentés : les vaisseaux et les nerfs sont représentés en rouge, bleu et blanc. Une œuvre unique, véritable chef-d'œuvre de l'illustration anatomique. Atlas folio, (945 x 680mm). Page de titre et dédicace à Léopold II, toutes deux gravées, 88 planches : 44 coloriées à la main et 44 en noir et blanc combinées (taches d'eau dans la marge extérieure affectant parfois une partie limitée des planches, rousseurs). Reliure de l'époque, dos en veau, titres et décorations dorés, gardes postérieures (quelques légères usures et taches d'eau).(1)