Henri Laurens Henri Laurens ( 1885 - 1954 ) 
 Sirènes, 1959 

 Gravure linoléum …
Description

Henri Laurens

Henri Laurens ( 1885 - 1954 ) Sirènes, 1959 Gravure linoléum sur papier Canson coloré. Monogrammé dans la planche d'impression en bas à gauche. Publié en 1959 aux éditions XXe Siècle, éditeur San Lazzaro, à Paris, France. Tirage à 1500 exemplaires. Taille de l'image : 22,0 x 31,0 cm Format du papier : 24,5 x 31,5 cm L'article est en très bon état. Expédition obligatoire, de 1 à 5 Lithographies à partir de 14,76€ pour la France Métropolitaine, 29,64€ pour l'Europe (voir CGE)

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Henri MARTIN (1860-1943). Lisette cousant dans le jardin de Marquayrol. Huile sur toile. Signé en bas à droite. 82 x 82 cm. Provenance : par tradition familiale, acquis directement au près de l'artiste par un aïeul du propriétaire actuel. Collection de la Loire. Ce tableau sera inclus dans le catalogue raisonné en cours de réalisation par Marie-Anne Destrebecq-Martin. Né en 1860 à Toulouse, Henri Martin se forme dans un premier temps à l'école des Beaux-Arts de sa ville natale. Une bourse lui permet d'intégrer ensuite l'atelier du peintre Jean-Paul Laurens à Paris. Il se fait remarquer dès ses débuts au Salon en 1880 et obtient même une distinction en 1883. Son talent lui offre l'occasion de se rendre en Italie en 1885. Grâce à ce voyage il découvre les primitifs florentins mais aussi et surtout l'atmosphère de l'Italie dont la lumière baigne les tableaux des macchaioli, ces peintres de genre marqués par les bouleversements impressionnistes et néo-impressionnistes. Henri Martin se situe donc à la croisée d'influences diverses qui irriguent son art : à la fois proche dans son propos de la peinture allégorique et décorative de Pierre Puvis de Chavannes et du symbolisme, sa manière reçoit quant à elle la double leçon de l'impressionnisme et du néo-impressionnisme tandis que ses sujets portent les aspirations du naturalisme. Cette fusion esthétique s'opère à partir de 1900 et trouve son application la plus frappante dans le triptyque des Faucheurs réalisé en 1903 pour le Capitole de Toulouse. Notre peinture par sa touche, son sujet et son propos est emblématique de cette période marquée par l'achat par l'artiste en 1900 du manoir de Labastide-du-Vert dans le Lot dont on trouve des échos dans la Jeune fille assise, avant 1904 (huile sur toile, 96,5 x 56,3 cm, Reims, musée des Beaux-Arts, n°inv. 907.19.165) ou Jeune femme, avant 1904 (huile sur toile, 66 x 52 cm, Reims, musée des Beaux-Arts, n°inv. 907.19.164) ou plus encore dans Les Tricoteuses ou La Pergola, 1913 (huile sur toile, 1913, au Musée d'arts de Nantes, Dépôt musée d'Orsay, n°inv. LUX 1346). Henri Martin s'installe dans le Lot chaque année de mai à novembre. Il y retrouve l'atmosphère et la lumière du Midi. Ce lieu nourrira abondamment sa création. Il peint la nature environnante, les activités qui s'y déroulent ou bien la quiétude familiale de cette maison. C'est d'ailleurs le sujet de ce tableau : au premier plan une femme assise de profil sur un fauteuil est toute à son travail méticuleux sous l'ombrage délicat du jardin. Elle incline la tête légèrement, penchée sur sa couture dans le cadre bucolique de ce jardin printanier. Cette œuvre donne à voir la pleine maturité de la technique d'Henri Martin qui accueille d'une manière toute personnelle la technique divisionniste. Celle-ci n'est ici plus une juxtaposition de tons mais une superposition de touches modulées selon les motifs peints au service de la lumière, de ses nuances et de ses variations qui construisent le relief. Ainsi, au traitement en longue touche verticale ou en diagonale de la robe s'associent celles presque pointillistes de la chevelure et du visage ou celles foisonnantes de la végétation. Ces variations de touches s'ordonnent dans une composition savamment ordonnée que la modernité du format carré vient affirmer. Henri Martin structure ainsi sa toile selon une organisation générale qui attire le regard sur les mains de Lisette. Les lignes de force de l'assise viennent assoir la composition et contrebalancer les lignes courbes du dos. En choisissant ce format carré Henri Martin s'inscrit à la fois dans un héritage artistique issu de la Renaissance mais entre aussi dans la modernité aux côtés de peintres tels que Paul Sérusier (Libations, Cinq figures dans une forêt mythique, 1912 huile sur toile,148 x 148 cm). Par les variations de touches, souvent superposées, Henri Martin parvient à fondre les contours et à retranscrire les nuances de tons provoquées par cette lumière délicate qui filtre à travers les feuillages. L'atmosphère paisible qui règne dans ce sujet donne à cette figure féminine au travail une dimension nouvelle, presque méditative et assurément décorative. Henri Martin atteint une maitrise parfaite dans ces sujets naturalistes, ici le travail de couture de Lisette, une domestique de sa maison de Labastide-du-Vert que la critique loue dans des tableaux similaires : " Cette année du moins, dans ce Salon (Salon des artiste français), M. Henri Martin est le seul peintre qui mérite le nom de décorateur. Son vaste panneau représente dans un décor de campagne méridionale, […], deux jeunes femmes assises dans des fauteuils verts et qui cousent avec tranquillité. […] C'est tout. Et cela est grand. Ce tableau suggère une impression de tranquillité familiale, de vie paisible et de bonheur calme dans un magnifique décor de nature, assez simplifié pour en deve