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FRANCE - RARE NAPOLEON III NON EMIS de 1863 - Dix centimes bistre avec surcharge DIX en bleu sur Napoléon III lauré - numéro 34 neuf gomme - signé Roumet.

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FRANCE - RARE NAPOLEON III NON EMIS de 1863 - Dix centimes bistre avec surcharge DIX en bleu sur Napoléon III lauré - numéro 34 neuf gomme - signé Roumet.

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ATTRIBUÉ À CHRISTIAN ADOLF SCHREYER (1828 -1899) Étude pour “Charge de l'artillerie de la Garde Impériale à Traktir en Crimée, le 16 août 1855” Huile sur toile d'origine 37 x 77 cm. Il s’agit très probablement du modelo pour le tableau exposé au Salon de 1865, actuellement conservé au musée d'Orsay (dépôt du musée du Louvre, inv. RF 440), mesurant 202 x 429 cm (achat à Adolf Schreyer, 1865). HISTORIQUE Le 16 août 1855 se déroule la bataille du pont de Traktir sur les rives de la Tchernaïa en Ukraine actuelle. L'affrontement a lieu durant le siège de Sébastopol, épisode principal de la guerre de Crimée opposant l'armée Russe à la France, l'Angleterre, le Piémont et la Turquie. Les 3e et 4e batteries de réserve de l'artillerie commandées par le colonel Forgeot prennent position en milieu de journée sur les hauteurs alentour. Elles font face à l’infanterie russe. Bien qu’à portée de l'ennemi, par la justesse et la rapidité de leurs tirs, ces unités aguerries permettent la déroute de l’armée russe qui se retire avec d'importantes pertes et manque son objectif, lever le siège de Sébastopol. C'est ce moment qu'a choisi d'illustrer Adolf Schreyer par un sublime mouvement des artilleurs à cheval de la Garde Impériale. L'artiste est contemporain des événements. En cela, il faut rappeler qu'il accompagne l'armée autrichienne à la frontière valaque, près de la Crimée, en 1854. Fin observateur, son travail se traduit par un étonnant souci du détail. Il est intéressant de noter la perfection dans la représentation des uniformes des combattants, élite de l'artillerie de l'armée de Napoléon III, habillés à la hussarde de leurs dolmans et coiffés de leurs colbacks. Installé à Paris depuis 1862, Adolf Schreyer expose au Salon. C'est en 1865 qu'il présente sa Charge d'artillerie. Son habileté à transmettre l'intensité des scènes de bataille et à saisir l'énergie et le mouvement des chevaux, lui ont valu une reconnaissance unanime. La critique ne tarie pas d'éloge. Maxime du Camp dans sa chronique du Salon pour le Revue des Deux Mondes, note très justement que la peinture de Schreyer "est un tableau de plein feu, de mouvement et d'observation". Louis Auvray, directeur de la Revue Artistique, souligne également : "Quelle énergie dans les mouvements ! quelle vérité de sentiments dans les expressions ! avec quelle vigueur les figures et les chevaux sont peints ! Ce tableau place M. Schreyer au premier plan des peintres de Batailles." Ce tableau visible à Orsay, incontestablement le chef-d'œuvre d'Adolf Schreyer, est une des rares et des plus prodigieuses représentations de la guerre de Crimée, aux côtés des œuvres de Philippoteaux ou Yvon. Médaillé au Salon, le tableau est acquis par Napoléon III pour le Musée du Luxembourg. Si la composition est déjà mise en place dans notre étude, l’artiste a complété la toile finale par une profusion de détails supplémentaires : un cadavre de cheval à gauche, absent de notre modelo, est présent sur le tableau d’Orsay ; un foisonnement de brindilles et de branchages est ajouté au premier plan à l'œuvre définitive ; mais le détail le plus poignant est sans doute la main, lâche, du cavalier central qui pouvait manifester une certaine détresse, que Schreyer a choisi de peindre point fermé dans le tableau final insistant ainsi sur la conduite héroïque de nos soldats d’élites dans l’adversité la plus extrême. oil on canvas, 15.5 x 30.3 in

DODE DE LA BRUNERIE (Guillaume et famille). Important ensemble d'environ 850 lettres et pièces. XVIIIe-XIXe siècles. Très important ensemble, riche d'enseignements sur le maréchal, sa famille, mais aussi l'histoire du Dauphiné dont le maréchal fut une notabilité. — Dode de la Brunerie (Guillaume). Ensemble d'environ 130 lettres à sa famille, dont 2 d'Égypte, 3 du lazaret de Marseille au retour de l'expédition d'Égypte, 2 de la campagne d'Autriche (octobre 1805 et janvier 1806), une de la campagne de Prusse (novembre 1806, « ... depuis la bataille, il n'y a plus de résistance de la part des Prussiens... on a pris presque tous les corps de l'armée prussienne, en gros ou en détail... c'est une véritable chasse, on les traque de tous côtés comme des bêtes fauves, et ils se rendent comme des moutons »), une de la campagne de Pologne (1807), 3 d'Espagne (1809-1810, « ces enragés de Saragosse qui nous ont donné tant de tablature pendant deux mois se sont enfin lassés d'une guerre dont il n'y a pas d'exemple par son acharnement ; ils ont capitulé... Je ne regrette point cette circonstance, parce que j'y ai pris part d'une manière assés active et que je crois avoir contribué pour quelque chose au succès... »), 2 de la campagne de Russie (Königsberg et Elbing, décembre 1812), une d'Italie (mars 1814, « Tu voudrais voir en France cette armée d'Italie, mais elle rend bien plus de services ici. Elle contient deux armée ennemies du double plus nombreuses... »), une d'Espagne (1823, « Nous continuons notre marche triomphale au milieu des acclamations, des danses, des chants et des démonstrations de toute espèce d'une joie portée jusqu'au dernier degré de l'exaltation... Je pensais que sept ans de guerre et d'occupation de l'Espagne par les François et les Anglois... avoient beaucoup changé les idées du peuple espagnol et considérablement réduit l'influence du clergé sur son opinion... Les villes sont rares dans ce pays et dans les villes les gens éclairés encore plus rares. Aussi l'influence du clergé n'a eu aucune peine à faire crier à ce peuple ignorant et abruti "Vive le roi absolu"... »). Avec quelques notes autographes et dessins concernant des affaires privées. — Correspondances reçues, principalement par Guillaume Dode de La Brunerie, soit environ 230 lettres de personnalités françaises et étrangères : le grand-maréchal Henri-Gatien Bertrand (1841), le ministre de l'Intérieur Lazare Carnot (1815, signature du secrétaire, concernant l'envoi d'un exemplaire de la Description de l'Égypte), le général François Joseph Kirgener de Planta (1809-1810), le ministre de l'Intérieur Camille de Montalivet (1837), le général Nicolas Oudinot (1849, remerciements pour des félicitations concernant l'expédition de Rome qu'il a commandée en chef), le général Joseph Rogniat (1823), le général duc Ignacio Jaime de Sotomayor (1811, chambellan et grand-maître des cérémonies du roi Joseph Bonaparte), l'homme politique et historien Adolphe Thiers (1841, concernant le prêt de documents relatifs à l'histoire de la Révolution et de l'Empire), le futur maréchal Jean-Baptiste Philibert Vaillant (1849), etc. Une centaine environ de ces lettres expriment des félicitations pour l'accession de Guillaume Dode de La Brunerie à la dignité de maréchal (1847). Elles lui sont adressées par le futur maréchal de Castellane, le baron Pierre-Paul Denniée, Charles Auguste Frossard (futur général, futur aide de camp de Napoléon III et futur gouverneur du Prince Impérial), le général Gaspard Gourgaud (ancien compagnon d'exil de Napoléon Ier à Sainte-Hélène), le général d'Empire Jean-Gabriel Marchand, le général Auguste Moreau, le futur maréchal Adolphe Niel, l'amiral Albin Roussin, le futur maréchal Jean-Baptiste-Philibert Vaillant, etc. Quelques-unes de ces lettres concernent l'envoi de son portrait lithographié ou la rédaction de notices biographiques. — Correspondances familiales, soit environ 300 lettres dont près de 110 lettres de la maréchale et quelques-unes du comte Guéheneuc, beau-père du maréchal Lannes ; correspondances concernant le neveu du maréchal, Guzman Dode, etc. — Papiers divers, xviiie-xixe siècles, soit environ 120 pièces : livre de raison et de comptes de Jean Dode, ancêtre du maréchal (première moitié du xviiie siècle, relié en un volume in-folio de parchemin, complété d'autres mains), testament du maréchal, testament de la maréchale et inventaire de ses biens, pièces notariées, lettres d'affaires, etc. — Imprimés, xixe siècle, soit environ 70 plaquettes brochées : Guillaume Dode de La Brunerie, rapports et opinions à la Chambre des pairs de 1826 à 1836 (plusieurs doubles) ; Auguste Moreau, Notice sur le vicomte Dode de La Brunerie, maréchal de France, 1852, 2 exemplaires brochés, chacun avec envoi manuscrit ; quelques plaquettes par d'autres auteurs concernant principalement les sujets ab