[Paul-Émile BECAT]. BOYLESVE (René).
«Le parfum des îles Borromées» Paris, l’Édi…
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[Paul-Émile BECAT]. BOYLESVE (René). «Le parfum des îles Borromées» Paris, l’Édition d’art H. Piazza, 1933. In-4 (29,5 x 23), broché, couv. rempliée, sous chemise et emboitage demi-chagrin bleu, dos à faux-nerfs. 25 Illustrations coul. de Paul-Émile Becat. Un des 25 exemplaires sur Japon super-nacré contenant une suite en couleurs, avec remarques, une suite en noir des eaux-fortes, un cuivre rayé et un dessin original de l’artiste (n°1 imprimé pour R. Hostater). Cuivre et dessin manquant.

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BÉCAT (Paul Emile) & MARAN (René). Batouala illustré de dix-huit gouaches de P.-E. Bécat gravées par Louis Maccard. Paris, Guillot, 1947. In-4 en ff., couv. rempliée illustrée d'une sculpture africaine, sous chemise et étui. Couv. piquée et insolée. 18 gouaches hors texte par Bécat. 13 lettrines et 10 culs-de-lampe par Marine Monnier. Très jolis portraits effectués sur place par P.-E. Bécat. Tirage à 418 ex. ; n°309 des 350 sur Arches à la forme. Qqs lég. rousseurs (surtout sur les premières pages) sinon bon exemplaire de ce très bel ouvrage de René Maran élégamment illustré par Paul-Émile Bécat (certains portraits rappelant le style de Iacovleff qui avait d'ailleurs illustré une édition précédente de ce même ouvrage). Issu d'une famille guyanaise installée à la Martinique puis au Gabon (où son père occupait un poste administratif colonial), René Maran (1887-1960) fut envoyé en France dès l'âge de 7 ans pour ses études ; il y rencontra notamment Félix Éboué. Après des études de droit, il entra à son tour dans l’administration coloniale et fut nommé en 1912 en Oubangui-Chari – actuelle République Centrafricaine. Confronté sur place aux difficiles conditions de vie des populations locales, il s'inspira de cette expérience pour écrire son premier roman 'Batouala - Véritable roman nègre' qui décrit les traditions des Bandas et notamment le rite de la Gan'za, cérémonie initiatique de passage à l'âge adulte pour les jeunes garçons et les jeunes filles. Publié en 1921 grâce à ses amis Henri de Régnier et Philéas Lebesgue, le roman, dans sa préface seule (non reprise dans cette édition), dénonce certains aspects de la colonisation, ce qui valut à son auteur des controverses et des inimitiés. L'ouvrage obtint néanmoins le prix Goncourt en 1921, devenant ainsi le premier livre écrit par un écrivain noir à recevoir un prestigieux prix littéraire.