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Description

LIT BATEAU D’ÉPOQUE EMPIRE Estampille de Jacob Desmalter Rue Meslée En acajou et placage d’acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, les montants ornés de têtes de bélier, les pieds terminés par des roulettes en bois, estampillé JACOB.D.R. MESLEE deux fois sous la traverse frontale, muni de sommier (non illustré);usures au vernis, un élément en bronze manquant H.:96 cm (37 ¾ in.) l.:106 cm (41 ¾ in.) P.:224 cm (88 ¼ in.) Dimensions (couchage):87 x 201 cm (24 ¼ x 79 ¼ in.) Jabob Desmalter Rue Meslée, estampille utilisée par François-Honoré-Georges et Georges Jacob de 1803 à 1813 Provenance : Vente à Neuilly-sur-Seine, le 11 décembre 2000, lot 138. An Empire gilt-bronze mounted and mahogany bed, stamped by Jacob Desmalter Rue Meslée

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LIT BATEAU D’ÉPOQUE EMPIRE Estampille de Jacob Desmalter Rue Meslée En acajou et placage d’acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, les montants ornés de têtes de bélier, les pieds terminés par des roulettes en bois, estampillé JACOB.D.R. MESLEE deux fois sous la traverse frontale, muni de sommier (non illustré);usures au vernis, un élément en bronze manquant H.:96 cm (37 ¾ in.) l.:106 cm (41 ¾ in.) P.:224 cm (88 ¼ in.) Dimensions (couchage):87 x 201 cm (24 ¼ x 79 ¼ in.) Jabob Desmalter Rue Meslée, estampille utilisée par François-Honoré-Georges et Georges Jacob de 1803 à 1813 Provenance : Vente à Neuilly-sur-Seine, le 11 décembre 2000, lot 138. An Empire gilt-bronze mounted and mahogany bed, stamped by Jacob Desmalter Rue Meslée

En vente le mercredi 10 juil. : 14:00 (CEST)
paris, France
Artcurial
+33142992020

Exposition des lots
jeudi 04 juillet - 11:00/18:00, Artcurial, Paris
vendredi 05 juillet - 11:00/18:00, Artcurial, Paris
samedi 06 juillet - 11:00/18:00, Artcurial, Paris
lundi 08 juillet - 11:00/18:00, Artcurial, Paris
mardi 09 juillet - 11:00/16:00, Artcurial, Paris
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Psyché en bois d'acajou, placage d'acajou, bois peint, bois doré et glace au mercure. Le miroir central pivote dans un encadrement à fronton, supporté par deux cariatides en gaine et drapées. L'ensemble repose sur des pattes de lion en jarret. Il présente une belle ornementation composée d'incrustations de cuivre et de bronzes dorés à motifs de vases, palmettes, étoiles grecques, losanges et culots. Attribué à Jacob-Desmalter (1803-1813) Paris. Époque Empire vers 1807-1810. H_203 cm L_108 cm P_65 cm. L'absence d'estampille est justifiée par le fait que, dans le cadre de l'ameublement d'une chambre à coucher ou d'une garde-robe, la psyché, comme le lit et les tables de nuit, ne portait pas d'estampille ("le Mobilier du Musée Carnavalet, page 245"). Néanmoins, la qualité d'exécution de notre psyché, comme sa parenté avec celle provenant de l'ancienne collection de la marquise de Villefranche nous autorise à l'attribuer avec beaucoup de certitude à François-Honoré-Georges Jacob, qui, à la suite du décès prématuré de son frère, Georges II (1768 - 1803), avec lequel il était associé sous l'enseigne Jacob-Frères rue Meslée, s'associa de nouveau, avec son père, Georges Jacob, sous l'enseigne Jacob-Desmalter (1803 - 1813). Une estampe, tirée du recueil de la Mésangère datant de 1807 (fig. 1), nous permet même de la dater avec une certaine précision (1807 - 1810). Une estampe, tirée du recueil de la Mésangère datant de 1807, nous permet même de la dater avec une certaine précision (1807 - 1810). Il est intéressant de relever que l'auteur de notre psyché s'est largement inspiré de ce projet attribuable, par ailleurs, à Charles Percier. Complémentaire de la table de toilette, la psyché apparaît un peu avant l'Empire. C'est ainsi que ce nouveau type de meuble, pour un temps en quête d'identité, a connu une succession d'appellations diverses et variées On retrouve ce terme, en 1805, dans une soumission de Jacob-Desmalter (Lefuel, F.H.G Jacob-Desmalter, p. 342). Écran à glace, glace à écran et glace à psyché : Ces trois termes sont utilisés successivement par La Mésangère dans l'ordre énoncé, le terme "psyché" n'étant utilisé qu'à la fin de son recueil. Le terme "écran à glace" est d'ailleurs encore utilisé, en 1837, pour une livraison de Thomire pour Trianon (LedouxLebard), Le Grand Trianon, p 57). Miroir à la psyché : Ce terme a été trouvé, en 1810, dans un mémoire de Jacob-Desmalter (Lefuel, F.H.G. Jacob-Desmalter, p. 226) et, en 1811, dans une soumission de Maigret pour les Tuileries (Ledoux-Lebard, Le Grand Trianon, p. 57). Miroir de Toilette On retrouve ce terme dans un mémoire de Jacob-Desmalter : Le meuble a six pieds de haut (Lefuel, F.H.G. Jacob-Desmalter, p. 306). Miroir à Écran : Ce terme apparaît dans un mémoire de Thomire-Duterme et Cie, datant du 18 octobre 1809 : "un grand miroir à écran, dit psyché..." (Grandjean, Empire Furniture, p. 110). Psyché : Le terme "psyché", qui, comme nous l'avons vu plus haut, semble apparaître tardivement dans les recueils de La Mésangère, se trouve, déjà, dans un mémoire de Jacob-Desmalter, datant de 1805, concernant Le Grand Trianon (Lefuel, F.H.G. JacobDesmalter, p. 352) : "Une psyché pour toilette...".

PAIRE DE CONSOLES, PAR GEORGES-ALPHONSE JACOB-DESMALTER (1799-1870), VERS 1830/40 rectangulaire ; en acajou, placage d'acajou et placage acajou ondé, de sycomore. La ceinture ouvrant à un tiroir, à décor, en façade, de filets d'encadrements de réserves. Elles reposent sur des montants antérieurs en jarret ; à patte de lion présentant en partie haute une fleur de lotus à enroulements ; et des montants arrières droits moulurés. Base plinthe aux extrémités antérieures à ressaut, dessus de marbre blanc veiné gris. L'une estampillée (Petits accidents et manques d'usage.) Pair of consoles by Georges-Alphonse Jacob-Desmalter, one stamped, circa 1830/40 HAUT. 92,50 - LARG. 111 - PROF. 44,50 CM - H. 36,4 - W. 43,7 - D. 17,5 IN. François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (il ajoute Desmalter à son nom en 1803 en souvenir de la propriété familiale de Chény appelée " Les Malterres "), fils de Georges Jacob suit les traces de son père aux côtés de son frère Georges. Ils s'associent à partir de 1796 et s'installent au 77, rue Meslée à Paris. Parmi les premières commandes des frères, on compte la décoration et l'ameublement de l'hôtel particulier de Napoléon et de son épouse Joséphine, rue Chantereine. Le mobilier conservé illustre les goûts patriotiques et symboliques qui étaient si caractéristiques de la période du Directoire, annonçant le style Empire. La prochaine commande importante de la firme fut pour les Récamiers, d'importants et influents banquiers français. À peu près à la même époque, au tournant du siècle, la firme est chargée de la décoration et de l'ameublement de la Malmaison, par Percier et Fontaine, qui était la résidence de campagne de Joséphine, et dont le mobilier dans le style " goût d'Égypte " subsiste encore aujourd'hui. L'entreprise fournit ensuite des meubles pour les appartements de Bonaparte aux Tuileries et participe aux deuxième et troisième expositions publiques des " Produits de l'industrie française " qui se tiennent en 1801 et 1802 dans la cour du Louvre. Jacob-Desmalter reçoit une médaille d'or lors de l'exposition de 1802.