Null TAPISSERIE PROBABLEMENT DES ATELIERS DE LA MARCHE, SECONDE MOITIÉ DU XVIIe …
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TAPISSERIE PROBABLEMENT DES ATELIERS DE LA MARCHE, SECONDE MOITIÉ DU XVIIe SIÈCLE Le triomphe de l’Amour En laine et soie, représentant Vénus debout sur son char tiré par deux colombes, suivie de deux femmes élégantes et précédée de trois putti; usures et anciennes restaurations Dimensions:191 x 202 cm (75 ¼ x 79 ½ in.) A mythological tapestry, second half of the 17th century, probably from the Marche’s workshops Le jeu dynamique des postures et le caractère virevoltant des drapés et des chevelures retranscrit l’allure vive de la course et l’allégresse du triomphe. La pomme, arborée fièrement par la déesse, est annonciatrice de la pomme d’or offerte par Pâris.

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TAPISSERIE PROBABLEMENT DES ATELIERS DE LA MARCHE, SECONDE MOITIÉ DU XVIIe SIÈCLE Le triomphe de l’Amour En laine et soie, représentant Vénus debout sur son char tiré par deux colombes, suivie de deux femmes élégantes et précédée de trois putti; usures et anciennes restaurations Dimensions:191 x 202 cm (75 ¼ x 79 ½ in.) A mythological tapestry, second half of the 17th century, probably from the Marche’s workshops Le jeu dynamique des postures et le caractère virevoltant des drapés et des chevelures retranscrit l’allure vive de la course et l’allégresse du triomphe. La pomme, arborée fièrement par la déesse, est annonciatrice de la pomme d’or offerte par Pâris.

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Tapisserie française d'Aubusson, XIXe siècle. "Paysage avec château". Laine nouée à la main. Dimensions : 215 x 296 cm. Le raffinement de cette tapisserie tissée à la main témoigne de la grande qualité des tapisseries d'Aubusson. Un jardin luxuriant s'ouvre devant nous, montrant un petit lac avec des ponts sur ses rives et un château à l'arrière-plan. Des cerisiers en fleurs et des rosiers bordent l'étang. Le paysage a été résolu avec aisance et précision descriptive, dans des tons richement contrastés avec une prédominance de vert, de bleu et de terre, avec des détails roses. Le sujet est conforme au goût aristocratique du XIXe siècle. La ville d'Aubusson a agglutiné de nombreux ateliers de tapisserie, créés par des tisserands flamands installés dans la région à la fin du XVIe siècle. Leur fonctionnement était rudimentaire, comparé à celui de la Manufacture royale des Gobelins : ils n'avaient ni peintres, ni teinturiers, ni structure commerciale, si bien que leurs tapisseries étaient vendues dans les auberges, à une clientèle privée de bas étage, principalement des aristocrates provinciaux. Aux XVIe et XVIIe siècles, les ateliers d'Aubusson se spécialisent dans la tapisserie végétale (au décor éminemment floral), mais la situation change radicalement lorsque, au milieu du XVIIe siècle, ce centre est réorganisé par Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, dans le but de transformer ces ateliers en manufactures royales. Il soumet alors les ateliers d'Aubusson et de Felletin à un règlement de corporation et s'engage en échange à leur fournir un peintre et un teinturier. Cette promesse ne sera cependant effective qu'au XVIIIe siècle, un tournant pour les ateliers de La Marche qui verront la qualité de leurs tapisseries augmenter considérablement en pouvant compter sur un peintre dédié à la réalisation des cartons et un teinturier qui produira des colorants d'une qualité supérieure à ceux utilisés jusqu'alors.