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Gustave COURBET (1819-1877) (d'après) Biche dans un bois. Huile sur toile monogrammée GC en bas à gauche. 23 x 40 cm

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Gustave COURBET (1819-1877) (d'après) Biche dans un bois. Huile sur toile monogrammée GC en bas à gauche. 23 x 40 cm

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En vente le samedi 29 juin : 14:30 (CEST)
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SGL Enchères - Frédéric Laurent de Rummel et Peggy Savidan
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[Gustave COURBET (Ornans , 1819 - La Tour-de-Peilz, 1877)] "Le Retour de la Conférence", 1863. CLICHE PHOTOGRAPHIQUE sur papier salé (accidents), contrecollé sur carton fort, attribué à Pierre-Ambroise Richebourg (1810-1875), du célèbre tableau qui fit scandale à son époque et disparu depuis. Avec dédicace manuscrite de Gustave Courbet : « à mon vieil ami Darcier ». Hauteur : 17 cm. Largeur : 25 cm. Le musée Courbet à Ornans conserve un exemplaire de ce même cliché dédicacé par le peintre « à M. Bain ». Provenance : - Collection parisienne d'avant-guerre. - Par descendance, pays de Penthièvre. Cette photographie de l’œuvre originale est dédicacée à l’artiste Joseph Lemaire dit Joseph Darcier (1819-1883), chansonnier, compositeur et goguetier populaire. Le Retour de la Conférence fut la première œuvre de Courbet qui fit scandale, avant celle de l’Origine du Monde ». Véritable œuvre pamphlétaire et satirique, Courbet écrit en 1862 : « Ce tableau fait rire tout le pays et moi-même en particulier. C’est le tableau plus grotesque qu’on aura jamais vu en peinture. Je n’ose pas vous le dépeindre, seulement c’est un tableau de curés ». Jugé subversif et immoral, ce tableau scandalise ses contemporains, recalé au Salon de 1863 et même à celui du Salon des refusés créé la même année par l’empereur Napoléon III. Courbet est comblé : « J’avais fait ce tableau pour qu’il soit refusé. J’ai réussi. » Le tableau représente de manière satirique un groupe de sept prêtres avinés, de retour d’une conférence ecclésiastique. Anticlérical, Courbet s’en prend ainsi à l’ordre établi du Second Empire, c’est-à-dire le pouvoir impérial et ses alliés cléricaux qui limitent la liberté de la presse et des artistes soumis à la censure, et au conformisme bourgeois. Le public se presse alors dans l’atelier de l’artiste pour admirer l’objet du scandale. L’œuvre originale aurait disparu au début du XXe siècle, supposée acquise par un financier catholique fortuné désireux de détruire « cette cochonnerie, impie et scandaleuse ». Seuls en restent deux esquisses préparatoires, des photographies de la peinture originale et des gravures, l’artiste ayant fait reproduire son œuvre pour mieux la diffuser.