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Livre «une histoire de l’Espagne» 1966

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Livre «une histoire de l’Espagne» 1966

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[AMADIS de GAULE]. Le Premier [Second, Troisiesme,…] livre d’Amadis de Gaule, mis en francoys par le Seigneur des Essars Nicolas de Herberay… 24 volumes in-8 et in-16 (tomes I à XII et XXII à XXIV de format in-8, tomes XIII à XXI de format in-16), veau blond, dos à 5 nerfs joliment ornés ( Reliure du XVIIIe siècle). Adams, I-864 et s. // Brun, 109 // Brunet, I-215-217. I. 1560. (8f.)-CCLXVIIf. // II. 1555. (4f.)-CLXIIIIf. // III. 1555. (4f.)-CLXVIIIf. // IV. 1560. (8f.)-CLXXIXf. // V. 1560. (6f.)-CXCIIIIf. // VI. 1555. (8f.)-CCVIIIf. // VII. 1550. (8f.)-CXCIIf. // VIII. 1555. (12f.)-CCCIIIIf.// IX. 1563. (12f.)-CCCXLf.-(1f.) // X. 1557. (16f.)-223f. // XI. 1560. (12f.)-CCLXXIIIIf. // XII. 1560. (12f.)-CCCCXXIIf. (pour 424) // XIII. 1571. (16f.)-495-(6f.) // XIV. 1577. (16f.)-352f. // XV. [1577]. 284f.-(2f.) // XVI. [1578]. 845-(4f.) // XVII. 1578. (16f.)-440f. // XVIII. 1578. 999-(9f.) // XIX. 1581. (16f.)-445f. // XX. 1581. (16f.)-384f. // XXI. 1581. (16f.)-448f. // XXII. 1615. (13f.)-857-(4f.) // XXIII. 1615. (4f.)-920-(6f.) // XXIV. 1615. (4f.)-853-(8f.) /// Tomes I à XII et XXII à XXIV: 95 x 162 mm; tomes XIII à XXI: 68 x 110 mm. Bel exemplaire composite d’un des plus célèbres romans de chevalerie espagnols. Dans ce roman, le héros Amadis de Gaule, fils du roi de France Périon et de la belle Élisène, accomplit en Espagne de brillantes prouesses pour mériter la main d’Oriane, fille du roi de Danemark. Pour avoir offensé la dame de ses pensées, il renonce à la vie chevaleresque et se retire dans un ermitage sous le nom de Beau Ténébreux, avant que ne soit dissipé le malentendu et qu’Oriane s’apaise. Amadis reprend alors ses aventures sous le nom de chevalier de la Verde Espée mais, hélas, Oriane doit en épouser un autre. Notre héros attaque donc la flotte qui la mène à son futur époux et enlève la belle. Ce n’est qu’après de nouveaux exploits que le père cède enfin et permet l’union des deux amants. Amadis est resté le type des amoureux constants, qui ne parviennent à la possession tranquille de l’objet aimé qu’après des aventures et des traverses sans nombre (Larousse). On n’attribue pas encore avec certitude la paternité des douze premiers livres à un auteur, mais il est généralement admis qu’ils sont probablement de la main du Portugais Vasco de Lobeira, en dépit de la revendication de leur premier traducteur en français Nicolas de Herberay, qui les tient pour picards. Paru pour la première fois en Espagne en 1519, ce n’est qu’avec la captivité de François Ier à Madrid puis son retour en France que ce roman de chevalerie franchit les limites de la Péninsule. Il connut alors un grand succès et fut de nombreuses fois réimprimé. Les livres XIII à XXIV, qui contiennent l’histoire des descendants d’Amadis, furent successivement ajoutés par des écrivains espagnols et français. Exemplaire composite réuni par un amateur du XVIIIe siècle, formé de la seconde édition des XII premiers livres, de réimpressions des livres XIII et XIV, et des livres XV à XXIV en édition originale. Les douze premiers livres, dont l’édition était partagée entre Étienne Groulleau, Vincent Sertenas, Jean Longis et Robert Le Mangnier, sont illustrés de 360 charmantes gravures sur bois (353 vignettes, 5 à pleine page et 2 hors-texte dépliantes). L’ensemble constitue une des plus belles réussites de l’illustration à cette époque (Brun). Les volumes XXII à XXIV, parus en 1615 chez Olivier de Varennes, comportent chacun un titre gravé. Bel exemplaire relié au XVIIIe siècle, malgré quelques défauts aux reliures et accidents à plusieurs coiffes. 6 titres refaits et 2 doublés, mouillures aux tomes III et XXII et 63 feuillets restaurés (certains partiellement refaits à l’encre). Liste détaillée des collations et défauts sur demande.

FLAUBERT (Gustave). Manuscrit autographe intitulé « Histoire d’Espagne ». [Vers 1845]. 14 pp. in-4 dans un cahier de 4 bifeuillets. Gustave Flaubert, qui alla deux fois en Espagne (dont la première en 1840), prit probablement ces notes dans le cadre d’études historiographiques personnelles, probablement vers janvier 1845, époque où il écrivait à son ami Emmanuel Vasse de Saint-Ouen, « je repasse mon histoire ». Il condense ici la lecture de plusieurs passages de l’ouvrage d’Eugène Rosseeuw Saint-Hilaire, Histoire d’Espagne, paru à Paris chez Levrault de 1837 à 1841, et réédité chez Furne de 1844 à 1879. Il s’agit principalement de trois chapitres de l’introduction (chapitre II, « Langage et habitants primitifs de l’Espagne, Celtes et Ibères », chapitre III, « Espagne phénicienne. Espagne grecque. Espagne carthaginoise », chapitre IV, « Espagne romaine »), du chapitre III (« Constitution ecclésiastique ») appartenant au livre I (« Espagne gothique », et du chapitre I (« Rois catholiques à Tolède ») appartenant au livre II. « ... Espagne carthaginoise. D[an]s le 8e siècle, fondation d’Ebusus dans les îles baléares qui s’appelaient Pythiuses. Enlèvent aux Grecs les îles Majorque et Minorque. Les Phéniciens de Gadès harcelés par les indigènes appèlent Carthage à leur secours ; elle y vint mais se fit céder Santi-Petri et commence à déclarer sa guerre contre l’Espagne. HAMILCAR BARCA 237 av. J.-Ch. HASDRUBAL se concilie les peuples par sa douceur. Fondateur de Carthagène. ANNIBAL. Venu à 9 ans en Espagne, épouse une Espagnole, espagnol lui-même. Florus dit "Hispaniam seminarium belli, Annibalis erutriticem". Mine d’argent en Navarre appelée le puits d’Annibal rendant 300 liv[res] d’argent par jour. Siège de Sagonte par Annibal. Rome [ne] la secourre point, quand elle est abattue, elle en demande compte à Carthage... L’ESPAGNE, VAINCUE, DEVINT LE CENTRE DE LA PUISSANCE DES BARCA (c’est de ce pays qu’Annibal tirait toute ses forces dans la guerre d’Italie... » « ... Musa débarque à Algesiras en 711 (30 avril) – bataille le 25 juillet 711 dans la plaine qu’arrose le Guadalete à 99 milles de Cadix où s’élève aujourd’hui la ville de Xérès de La Frontera. Roderic est trahi et vaincu (voir le poème de [Robert] Southey sur "Roderic le dernier des Goths", les notes, et la "vision de Don Roderic" par Walter Scott)... » Gustave Flaubert évoquerait dans Salammbô (1863) la haute figure d’Hamilcar et le projet de celui-ci de conquérir la péninsule ibérique.

Henri-G PILLOT (1915-2001), Saint-Cyrien (123ème promotion "du Soldat inconnu" 1936-38) et passionné d'histoire militaire. Superbe diorama figurant un épisode de la bataille de Miranda-de-Coryo (Portugal) le 14 Mars 1811, où le chef d'escadron MARBOT est provoqué en duel par un officier anglais. Échelle 1/35. Le diorama vient avec une notice manuscrite rédigée par Henri-G PILLOT, expliquant cet épisode de la bataille. 24 x 13,5 x 14 cm. (Diorama d'une qualité d'exécution remarquable. Bon état de conservation). Note : Pendant la « guerre péninsulaire ibérique» (1801-1813), le Portugal doit affronter en premier lieu les troupes espagnoles, qui retournent leur alliance et s'unissent à la France, dans la guerre des Oranges (1801), puis doit faire face aux trois grandes invasions françaises décidées par Napoléon Ier, en 1807, 1809 et 1810-1811. En 1811, dans le cadre de la 3ème invasion française du Portugal, la bataille de Miranda-de-Coryo (Portugal) le 14 Mars 1811, fait partie d'une série de petits combats retardateurs livrés par l'arrière-garde de l'armée française sous les ordres du Maréchal NEY contre la coalition anglo-portugaise commandée par WELLINGTON. Au final, l'affrontement se solda par la retraite des forces françaises en-dehors du royaume d'Espagne. Ainsi le 14 mars 1811, le chef d'escadron MARBOT, aide de camp du Maréchal MASSENA après avoir délivré un message au Maréchal NEY, sera provoqué en duel et blessé lors d'une embuscade par un officier des avant-postes anglais.

[Autographes]. [Sciences]. Ensemble de 8 lettres autographes de scientifiques, pour la plupart adressées à Antonio Machado y Núñez (1815-1896), anthropologue, zoologiste et géologue espagnol, professeur à Cadix, Séville et Madrid, qui fut l’un des principaux introducteurs et défenseurs du darwinisme en Espagne. (Défauts d’usage sans gravité, les principaux mentionnés). - LARTET, Louis (1840-1899), géologue et préhistorien. Trois lettres autographes signées : - 1 L.A.S., à « Très honoré Monsieur ». Paris, 18 septembre 1864. 2 pages in-4, en-tête du Muséum d’Histoire naturelle. Il accuse réception des exemplaires « l’intéressante note sur le terrain quaternaire de Cordoue » envoyés par son correspondant, indique qu’il va les transmettre à Daubrée, Verneuil, d’Archiac, Collomb, la Société géologique et autres ; en P.S. il évoque la Carte géologique d’Espagne « enfin terminée » que Verneuil vient de présenter à l’Académie des Sciences. - 1 L.A.S., à « Mon cher Monsieur Machado ». S.l., 13 janvier 1866. 4 pages in-4. Intéressante lettre sur la préhistoire avec quelques dessins de poteries. - 1 L.A.S., à un ami et confrère. Paris, 5 novembre 1867. 2 pages in-8. Il évoque ses sentiments à la suite de l’exposition universelle, la destruction des bâtiments, et regrette : « ... à ce temple improvisé de la paix et de l’Industrie va succéder [...] un champ de manœuvres pour les évolutions guerrières... ». Puis fait allusion au volume d’actes du dernier congrès géologique et préhistorique en regrettant que son correspondant en ait été absent. (marques de plis). - VERNEUIL, Édouard de (1805-1873), géologue et paléontologue. 1 L.A.S. adressée à « Monsieur ». Paris, 31 janvier. « Monsieur Lartet m’a dit hier que vous lui aviez écrit qu’il y avait quelque danger à voyager actuellement en Andalousie... » ; il demande des précisions sur cette situation, car il s’apprête à se rendre dans la région, visiter les montagnes de la province de Jaen et suivre cette chaîne jusqu’à Cabra ; il évoque son précédent voyage d’études dans cette région, ainsi que leurs amis communs Casiano de Prado et Lartet ; il insiste : « Veuillez me dire s’il y a réellement des brigand formant des bandes, s’ils ont déjà commis quelque crime […] » et envisage le cas échéant de reporter son voyage. Enfin, pour sa future nouvelle édition de la carte géologique d’Espagne, il prévient son correspondant qu’il sollicitera sa collaboration. - DAUBRÉE, Gabriel-Auguste (1814-1896), géologue. 1 L.A.S., adressées au docteur Machado, doyen de la Faculté des Sciences de Séville. Paris, 5 août 1864. 1 page in-4, en-tête du Muséum d’Histoire naturelle. Il remercie son correspondant qui a offert et envoyé à la Galerie de Zoologie des échantillons et fossiles d’Espagne, « ... ces rares et curieux spécimens seront immédiatement exposés dans notre Musée avec [...] le nom de leur généreux donataire ». - PRADO, Casiano de (1797-1866), géologue espagnol. 1 L.A.S., en espagnol, adressée au S. D. Ant[oni]o Machado. Madrid, 8 avril 1866. 1 page in-8. (taches claires au verso). - 1 L.A.S. en portugais ou espagnol, par un scripteur non identifié, adressée à D. Antonio Machado, son « estimado collego ». Lisboa, 9 janvier 1867. 4 pages in-8 - 1 L.A.S., en français, d’un scripteur polonais non indentifié (Pavoinski ?). Adressée à « Monsieur ». Varsovie, 25 février 1882. 4 pages in-8. Il a publié un livre sur son voyage en Espagne qu’il a dédié à son destinataire, a dû lui envoyer ; évoque leur ami commun Juan Vilanova, et le souvenir de son séjour à Séville ; il a envoyé plusieurs publications et autres documents à son correspondant et s’inquiète de n’avoir aucune réponse de sa part. Provenance : José Pérez de Barradas y Alvarez de Eulate (Cadix, 3 octobre 1897 - Madrid, 30 janvier 1981), préhistorien et anthropologue espagnol, par descendance.