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Description

A Yoruba Pair of Twin Figures, "ere ibeji"

Paire de figures jumelles, "ere ibeji". Yoruba, Nigeria, État d'Oyo, Ibarapa, Eruwa (ville) Sans socle / without base Bois, perles de verre. H 26 - 26,5 cm. Provenance : - Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Les jumeaux ont toujours fait l'objet d'interrogations : idolâtrés ou diabolisés, nous retrouvons ces couples dans les légendes et les mythes, et même dans l'astrologie, comme expression de la fascination qu'ils exercent. C'est le cas chez les Yoruba du sud-ouest du Nigeria, qui peuvent se targuer d'avoir le taux de naissances gémellaires le plus élevé au monde. Chez les Yoruba, on attribue aux jumeaux des pouvoirs surnaturels particuliers. Ils apportent d'une part le bonheur, la santé et la prospérité à la famille et peuvent d'autre part repousser le malheur, la maladie et la mort. C'est pourquoi ils bénéficient d'un intérêt particulier tout au long de leur vie. Pour les Yoruba, les jumeaux ont une âme commune et indivisible. Si l'un des jumeaux meurt, l'équilibre de cette unité est rompu et le jumeau survivant est donc en danger. Pour éviter cela, une figure en bois, appelée ibeji, est consacrée dans le cadre d'un rituel cérémoniel pour servir de demeure symbolique à l'âme du défunt. De l'entretien et de la vénération de cet ibeji dépend alors le bien-être du deuxième jumeau. Parallèlement, une autre figurine est fabriquée pour abriter l'âme du second jumeau. Lorsque les deux jumeaux sont décédés, les figurines continuent d'être soigneusement protégées et conservées en souvenir jusqu'à ce que plus personne ne se souvienne des défunts. Littérature complémentaire : Chemeche, George (2003). Ibeji. Le culte des jumeaux yoruba. Milan : 5 Continents Editions. Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis) puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. Les objets africains de la collection personnelle de Jean-Louis Rinsoz étaient depuis lors en possession de la famille et ce "trésor de Vevey" sera proposé pour la première fois aux collectionneurs internationaux d'art traditionnel africain lors de notre vente aux enchères. CHF 400 / 800 Poids en grammes : 465 État L'état (usure éventuelle, traces d'utilisation, déchirures, autres détériorations éventuelles et les traces d'ancienneté, etc.) de ce lot est visible sur les photos que nous avons téléchargées pour votre documentation. Pour toute question concernant cet objet, Hammer Auctions se tient à votre disposition ([email protected]). Les informations relatives à l'état des objets, fournies par souci de pertinence aux personnes intéressées, ne sont qu'une opinion et ne doivent pas être traitées comme des affirmations de fait. Hammer Auctions décline toute responsabilité en cas d'erreur ou d'omission. Dans le cas rare où l'objet ne correspondrait pas à la description du catalogue, Hammer Auctions est là pour aider.

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basel, Suisse
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