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MARTINIE La ferronerie à l'expositionn des arts décoratifs de 1925 Lévy, petit in-folio, 4 pp & 58 pl sous portefeuille éditeur

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MARTINIE La ferronerie à l'expositionn des arts décoratifs de 1925 Lévy, petit in-folio, 4 pp & 58 pl sous portefeuille éditeur

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Edgar BRANDT (Paris, 1880 - Collonge-Bellerive, 1960) LAMPADAIRE en fer forgé martelé et patiné. Fût ajouré, à quatre barres de section carrée, couronné de volutes. Il est resserré à la base par un anneau octogonal d'où naissent quatre pieds coudés à enroulement. Frappé "E. BRANDT" sur un pied. Hauteur : 167 cm. Diamètre : 48 cm. (Vasque rapportée). Loin du modeste atelier fondé en 1902, Edgar Brandt est, lorsqu'ouvre l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, déjà considéré comme le ferronnier d'art le plus talentueux de l'époque. Fort de ce statut, il inaugure, la même année, la première galerie "Art Déco" de France. Il y expose ferronneries d'art, mobilier, objets décoratifs, sculptures et luminaires, qu'ils soient de sa main ou d'artistes qu'il aura sélectionné. Fidèle à sa devise : "Il n'y a rien de difficile, il n'y a que des choses qu'on ne sait pas faire", il cultive l'excellence, le travail acharné et cherche sans cesse à rationaliser la conception artistique en l'appuyant sur l'industrie. Et ce dans le but "de faire pénétrer dans l’ensemble de la nation le goût et le sentiment moderne." Voilà qui sied parfaitement aux exigences de ce nouveau style : beauté des matériaux, technicité parfaite, précision du geste, pureté et élégance de la ligne. Ecoutons René Chavance, in L'Art et les Artistes (janvier 1921) : "On ne peut songer aux beaux ouvrages de ferronnerie moderne, sans évoquer le nom d'Edgar Brandt. Dans la lutte de l'homme contre la dure matière qui, par la magie du feu, se laisse modeler, tordre, aplanir, enrouler sous le marteau et se plie docilement aux formes décoratives (...), cet artiste a pris une place bien à part, au premier rang. Il n'est pas de chercheur plus résolu, ni plus ingénieux.".