Null [Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome]. 10 lettres familiales, 18…
Description

[Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome]. 10 lettres familiales, 1841-1892. Jacques-Barthélémy MOUCHEZ (1783-1849, ancien perruquier du roi d’Espagne, père de l’amiral. L.S. en partie autographe, Chatou 20 mai 1841, à son fils Ernest Mouchez à Brest; 3pages in-4, adresse. Curieuse lettre évoquant les dettes du jeune officier et futur amiral. [Officier de marine, Ernest Mouchez effectua sa première campagne au sein de la station navale du Brésil et de La Plata, d’abord sur la Fortune (12 novembre 1839-19 octobre 1840), puis sur l’Églantine (23 novembre 1840-17 mai 1841).] La lettre se rapporte essentiellement aux dettes contractées par Ernest avant et pendant la campagne: «Tout cela m’a fait beaucoup de peine, d’abord par le fait lui-même, et puis par le tort que cela peut te faire»… Il est aussi question de sa demi-sœur, Sophie Finat, qui s’est installée à Madrid; de l’intention d’Ernest d’effectuer des voyages au long cours ou scientifiques; de l’achat d’un instrument pour des observations astronomiques, etc.
Carlota MOUCHEZ née Finat (1843-1931) femme de l’amiral. 9 L.A.S., 1892, à ses filles Marguerite et Marie; 30pages in-8 (deuil). Le dernier voyage d’Ernest Mouchez. En février et mars 1892, Ernest Mouchez effectua un ultime voyage en Algérie et en Italie, accompagné de son épouse et de leurs deux dernières filles, Berthe et Fernande. Ce voyage devait lui permettre de rencontrer des parents établis en Algérie: son frère Frédéric-Valentin Mouchez, et ses sept enfants. Cette branche de la famille Mouchez possédait des exploitations agricoles sur les communes de Palestro (Lakhdaria), Isserville (Isser) et Draâ El Mizan, toutes situées en Grande Kabylie. La présente correspondance, écrite d’Alger, Constantine, Biskra, Naples, Rome, etc., était destinée à deux autres filles du couple restées en France, Marguerite (Margot) Fehrenbach et Marie Lachelier: arrivée à Alger, déplacement à El Biar pour y rencontrer une ancienne relation, voyage et installation à Chabet el Ameur (commune d’Isserville), activité sur la ferme familiale, excursion à Blida, arrivée à Constantine puis à Biskra, séjours à Naples et à Rome. Il est aussi question de la famille, notamment de l’époux de Margot, le chimiste Georges Fehrenbach, collaborateur d’Alfred Nobel. La dernière lettre, écrite de Turin après la mort d’Ernest Mouchez, survenue le 25 juin 1892, se rapporte à un nouveau séjour en Italie, effectué en septembre de la même année.

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[Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome]. 10 lettres familiales, 1841-1892. Jacques-Barthélémy MOUCHEZ (1783-1849, ancien perruquier du roi d’Espagne, père de l’amiral. L.S. en partie autographe, Chatou 20 mai 1841, à son fils Ernest Mouchez à Brest; 3pages in-4, adresse. Curieuse lettre évoquant les dettes du jeune officier et futur amiral. [Officier de marine, Ernest Mouchez effectua sa première campagne au sein de la station navale du Brésil et de La Plata, d’abord sur la Fortune (12 novembre 1839-19 octobre 1840), puis sur l’Églantine (23 novembre 1840-17 mai 1841).] La lettre se rapporte essentiellement aux dettes contractées par Ernest avant et pendant la campagne: «Tout cela m’a fait beaucoup de peine, d’abord par le fait lui-même, et puis par le tort que cela peut te faire»… Il est aussi question de sa demi-sœur, Sophie Finat, qui s’est installée à Madrid; de l’intention d’Ernest d’effectuer des voyages au long cours ou scientifiques; de l’achat d’un instrument pour des observations astronomiques, etc.
Carlota MOUCHEZ née Finat (1843-1931) femme de l’amiral. 9 L.A.S., 1892, à ses filles Marguerite et Marie; 30pages in-8 (deuil). Le dernier voyage d’Ernest Mouchez. En février et mars 1892, Ernest Mouchez effectua un ultime voyage en Algérie et en Italie, accompagné de son épouse et de leurs deux dernières filles, Berthe et Fernande. Ce voyage devait lui permettre de rencontrer des parents établis en Algérie: son frère Frédéric-Valentin Mouchez, et ses sept enfants. Cette branche de la famille Mouchez possédait des exploitations agricoles sur les communes de Palestro (Lakhdaria), Isserville (Isser) et Draâ El Mizan, toutes situées en Grande Kabylie. La présente correspondance, écrite d’Alger, Constantine, Biskra, Naples, Rome, etc., était destinée à deux autres filles du couple restées en France, Marguerite (Margot) Fehrenbach et Marie Lachelier: arrivée à Alger, déplacement à El Biar pour y rencontrer une ancienne relation, voyage et installation à Chabet el Ameur (commune d’Isserville), activité sur la ferme familiale, excursion à Blida, arrivée à Constantine puis à Biskra, séjours à Naples et à Rome. Il est aussi question de la famille, notamment de l’époux de Margot, le chimiste Georges Fehrenbach, collaborateur d’Alfred Nobel. La dernière lettre, écrite de Turin après la mort d’Ernest Mouchez, survenue le 25 juin 1892, se rapporte à un nouveau séjour en Italie, effectué en septembre de la même année.

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