Null Jean GIONO (1895-1970). L.A.S., 29.XII.1948, à Blanche [Meyer]; 1page in-8.…
Description

Jean GIONO (1895-1970). L.A.S., 29.XII.1948, à Blanche [Meyer]; 1page in-8. «Vous m’avez signalé que les éditions de l’Odéon projetaient une édition illustrée de Regain. Comme vous le dites, c’est moi qui suis désormais propriétaire des droits et ces éditeurs feraient une mauvaise affaire en les payant à la maison Grasset»… Une note de Blanche Meyer rectifie l’erreur: il s’agissait d’Un de Baumugnes.
On joint 3 l.a.s., dont une de Paul Géraldy et une d’Henri Virlogeux.

139 

Jean GIONO (1895-1970). L.A.S., 29.XII.1948, à Blanche [Meyer]; 1page in-8. «Vous m’avez signalé que les éditions de l’Odéon projetaient une édition illustrée de Regain. Comme vous le dites, c’est moi qui suis désormais propriétaire des droits et ces éditeurs feraient une mauvaise affaire en les payant à la maison Grasset»… Une note de Blanche Meyer rectifie l’erreur: il s’agissait d’Un de Baumugnes.
On joint 3 l.a.s., dont une de Paul Géraldy et une d’Henri Virlogeux.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Stanislas-Louis-Marie FRÉRON (1754-1802) journaliste, conventionnel (Paris), chargé de missions dans le Midi où il se signala par de sanglantes répressions ; après Thermidor, il dirigea la jeunesse réactionnaire et fut l'amant de Pauline Bonaparte. L.A.S., Montélimar 11 pluviôse IV (31 janvier 1796), à Jacques REVERCHON, « son ancien collègue et son ami » ; 2 pages in-fol. à son en-tête Fréron, Commissaire du Gouvernement, en mission dans les Departemens de la Drôme, de Vaucluse, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var, des Hautes & Basses-Alpes, petite vignette. Importante lettre relative à sa mission dans le Midi pour éteindre la Terreur blanche. Fréron part à l'instant pour Avignon, Bagnols, et La Bégude, où « des rassemblemens se forment du côté du camp de Jalès » ; il a donné des ordres pour les dissiper. « Ceci est un vaste plan. J'ai investi à peu près toutes les principales communes du Comtat : je n'ai pû ramener qu'une centaine de deserteurs : j'ai établi partout des conseils militaires d'après la loi. Les deserteurs armés se refugient dans les montagnes inaccessibles. Ils ont des vedettes d'observation ; ils allument des feux, et on voit briller leurs fusils. Les differens rapports s'accordent à porter leur nombre à 800 du coté du Buys, haut Comtat, et à 4 mille dans le seul district de Nyons. Toutes les mesures sont prises ; mais vû l'insuffisance des troupes qui sont en très petit nombre, je ne puis les cerner ; je n'ai pas mille hommes. Je m'adresse à toi, mon cher collègue, pour m'aider à etouffer dans sa naissance, cette nouvelle Vendée, ouvrage des Bésignan, des Bouvenot, des Charrette L'Estang &c. Il me faudroit 500 hommes d'infaaanterie, et 100 hommes de cavalerie : je suis las de m'adresser à Kellerman dont je n'ai jamais rien pû tirer. Si tu peux m'envoyer ces forces à Avignon, en leur faisant descendre le Rhône, je réponds du salut de toute la rive du Rhône, et il me sera facile d'etablir des garnisons dans le Comtat : chose indispensable ; car si je suis obligé d'en retirer les troupes, les assassinats recommenceront avec plus de fureur »…On joint une L.A.S. « Freron La Poype » de sa sœur Jeanne-Thérèse Fréron, Mme Jean-François de La Poype, à Lucile DESMOULINS, Coubertin 2 septembre, exprimant son inquiétude de ne pas avoir de nouvelles de son mari : « informez vous a Mr Danton et écrivez moi »…