Description
ESPAGNE. PHILIPPE II. L.S. «Yo el Rey», Lisbonne 27 septembre 1581, au comte de Lalaing, lieutenant, gouverneur capitaine et grand bailly du pays et comté de Hainaut; contresignée par De Laloo; 3pages in-fol., adresse avec sceau sous papier; en français. Longue lettre sur l’administration de la ville de Mons. [Philippe II est à Lisbonne, où il a été acclamé roi du Portugal le 25 mars.]. Il le remercie du soin apporté «a ce que le magistrat, et ma ville de Mons, soit esté renouvelles de personnaiges, dont Dieu et moy recevrons tout service, considere que le bon gouvernement des villes depend entierement dune bonne election et choix que lon addresse de faire des magistratz»… Mons est une ville «si principale et populeuse, que veritablement un college de Jhesuites y seroit fort propre […] affin dy faire les fruictz, edification, et donner aultres bons principes de bonne et pieuse vie, ensemble y instituer la jeunesse comme ils font en plusieurs aultres lieux de mes pays dembas»; il donne ordre à son neveu le prince de Parme et de Plaisance, gouverneur des pays bas, de veiller à l’érection de ce collège. Puis il évoque la nomination du S. de Pottelles au gouvernement d’Avesnes. Enfin il annonce à Lalaing la «commission absolute» de ses fonctions en Hainaut, louant «le soing et vigilance que vous portez au gouvernement de ladicte province». Quant aux récompenses sollicitées, il est embarrassé: «veu mesmes que les commanderies des ordres de mes Royaulmes de pardeça estans de quelque moyen revenu, ne viennent pas a vacquer tousjours, et que presentement y a plusieurs personnaiges qui ont notablement servy en ceste reduction du Royaulme de Portugal, auquelz a este faict promesse de les recompenser par le moyen dicelles, et ne seroit raisonnable les en frustrer, et divertir lesdictes commanderies ailleurs»… On joint une autre L.S. au même, Fenas 23 décembre 1580 (1page et demie in-fol., adresse avec sceau aux armes sous papier), sur le maintien de son neveu le prince de Parme comme capitaine général de l’armée dans les «provinces reconciliées», et deplorant «la paresse des affaires du Portugal»… – Plus une copie d’époque des articles de la capitulation de Mons en 1572.
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ESPAGNE. PHILIPPE II. L.S. «Yo el Rey», Lisbonne 27 septembre 1581, au comte de Lalaing, lieutenant, gouverneur capitaine et grand bailly du pays et comté de Hainaut; contresignée par De Laloo; 3pages in-fol., adresse avec sceau sous papier; en français. Longue lettre sur l’administration de la ville de Mons. [Philippe II est à Lisbonne, où il a été acclamé roi du Portugal le 25 mars.]. Il le remercie du soin apporté «a ce que le magistrat, et ma ville de Mons, soit esté renouvelles de personnaiges, dont Dieu et moy recevrons tout service, considere que le bon gouvernement des villes depend entierement dune bonne election et choix que lon addresse de faire des magistratz»… Mons est une ville «si principale et populeuse, que veritablement un college de Jhesuites y seroit fort propre […] affin dy faire les fruictz, edification, et donner aultres bons principes de bonne et pieuse vie, ensemble y instituer la jeunesse comme ils font en plusieurs aultres lieux de mes pays dembas»; il donne ordre à son neveu le prince de Parme et de Plaisance, gouverneur des pays bas, de veiller à l’érection de ce collège. Puis il évoque la nomination du S. de Pottelles au gouvernement d’Avesnes. Enfin il annonce à Lalaing la «commission absolute» de ses fonctions en Hainaut, louant «le soing et vigilance que vous portez au gouvernement de ladicte province». Quant aux récompenses sollicitées, il est embarrassé: «veu mesmes que les commanderies des ordres de mes Royaulmes de pardeça estans de quelque moyen revenu, ne viennent pas a vacquer tousjours, et que presentement y a plusieurs personnaiges qui ont notablement servy en ceste reduction du Royaulme de Portugal, auquelz a este faict promesse de les recompenser par le moyen dicelles, et ne seroit raisonnable les en frustrer, et divertir lesdictes commanderies ailleurs»… On joint une autre L.S. au même, Fenas 23 décembre 1580 (1page et demie in-fol., adresse avec sceau aux armes sous papier), sur le maintien de son neveu le prince de Parme comme capitaine général de l’armée dans les «provinces reconciliées», et deplorant «la paresse des affaires du Portugal»… – Plus une copie d’époque des articles de la capitulation de Mons en 1572.
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