Null CURNONSKY. Manuscrit autographe, Notes pour Mes Mémoires intimes; cahier pe…
Description

CURNONSKY. Manuscrit autographe, Notes pour Mes Mémoires intimes; cahier petit in-4 de 43pages (inégalement remplies) plus quelques ff. volants. Notes autobiographiques.
Le cahier commence ainsi: «Ma naissance a été mon pire et mon premier malheur: elle a coûté la vie à ma mère. Mon père ne me l’a jamais pardonné, et ma bonne grand-mère maternelle Mme Mazeran m’a élevé». Notes sur ses grands-parents. «J’ai été initié à la volupté par Germaine X qui était la maîtresse de mon père (en 1889). […] Elle était ravissante […] mon père avait les mêmes goûts que moi pour la femme en travesti – bien que ni lui ni moi n’ayons jamais été “éphèberastes”». Anecdotes diverses. 
Les confidences de ce cahier sont destinées à rester intimes: «Ma vie aura quelques secrtes, et mes mémoires quelques loups – car je ne nommerai jamais celle qui fut la fiancée (noyée en 91) dont j’aurais souhaité un fils – ni celle qui fut “l’initiatrice” – ni mon fils adultérin, puisqu’il faudrait nommer sa mère – ni mon fils naturel, puisque sa mère a su le faire reconnaître – ni celle que j’ai désirée si ardemment, puisqu’elle [est] la femme d’un ami et qu’elle n’a jamais su que je l’aimais».
Il dresse la chronologie des périodes de sa vie, puis se livre à des confidences ou «Déviations sensuelles»: – sur Colette: «J’adorais Co– en 1895. Quand W [Willy] me fit lire le manuscrit de Cl. [Claudine], j’eus l’éblouissement du chef-d’œuvre: et le respect littéraire remplaça la passion»; – sur sa compagne Germaine Larbaudière: «J’ai aimé physiquement Mémaine pendant 3 ou 4 ans. Puis l’amour paternel a pris la place de l’autre elle est devenue ma fille spirituelle: le désir était mort. J’aurais fini sans la mort par l’épouser et en faire la compagne de ma vieillesse». Il parle de ses deux fils. Sur Polaire et Willy: «J’ai amené Polaire chez W. en 99. D’où partouze et ménage à 3 – ou jamais W. ne prit P. Il était exhibitionniste, voyeur, flagellant»; sur Claudine Rolland et Pierre Louÿs; sur Hugues Rebell, «le flagellant type»… Etc.
Liste de «Mes “Collabos”», et anecdotes sur Willy et Colette, Marcel Rouff, Toulet… «Liste approximative de mes œuvres».
Notes et réflexions sur la littérature, les protestants, le catholicisme, la cuisine, etc.
On joint 2 manuscrits autographes signés: – Académies… et Anatomies. Sur le nudisme (3p. in-4). – Poupées de Paris. Les petites Fées de l’Entente cordiale, protestation contre l’envahissement de «la Kamelote allemande» et la «laideur germanique» (4p. et demie petit in-4).

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CURNONSKY. Manuscrit autographe, Notes pour Mes Mémoires intimes; cahier petit in-4 de 43pages (inégalement remplies) plus quelques ff. volants. Notes autobiographiques.
Le cahier commence ainsi: «Ma naissance a été mon pire et mon premier malheur: elle a coûté la vie à ma mère. Mon père ne me l’a jamais pardonné, et ma bonne grand-mère maternelle Mme Mazeran m’a élevé». Notes sur ses grands-parents. «J’ai été initié à la volupté par Germaine X qui était la maîtresse de mon père (en 1889). […] Elle était ravissante […] mon père avait les mêmes goûts que moi pour la femme en travesti – bien que ni lui ni moi n’ayons jamais été “éphèberastes”». Anecdotes diverses. 
Les confidences de ce cahier sont destinées à rester intimes: «Ma vie aura quelques secrtes, et mes mémoires quelques loups – car je ne nommerai jamais celle qui fut la fiancée (noyée en 91) dont j’aurais souhaité un fils – ni celle qui fut “l’initiatrice” – ni mon fils adultérin, puisqu’il faudrait nommer sa mère – ni mon fils naturel, puisque sa mère a su le faire reconnaître – ni celle que j’ai désirée si ardemment, puisqu’elle [est] la femme d’un ami et qu’elle n’a jamais su que je l’aimais».
Il dresse la chronologie des périodes de sa vie, puis se livre à des confidences ou «Déviations sensuelles»: – sur Colette: «J’adorais Co– en 1895. Quand W [Willy] me fit lire le manuscrit de Cl. [Claudine], j’eus l’éblouissement du chef-d’œuvre: et le respect littéraire remplaça la passion»; – sur sa compagne Germaine Larbaudière: «J’ai aimé physiquement Mémaine pendant 3 ou 4 ans. Puis l’amour paternel a pris la place de l’autre elle est devenue ma fille spirituelle: le désir était mort. J’aurais fini sans la mort par l’épouser et en faire la compagne de ma vieillesse». Il parle de ses deux fils. Sur Polaire et Willy: «J’ai amené Polaire chez W. en 99. D’où partouze et ménage à 3 – ou jamais W. ne prit P. Il était exhibitionniste, voyeur, flagellant»; sur Claudine Rolland et Pierre Louÿs; sur Hugues Rebell, «le flagellant type»… Etc.
Liste de «Mes “Collabos”», et anecdotes sur Willy et Colette, Marcel Rouff, Toulet… «Liste approximative de mes œuvres».
Notes et réflexions sur la littérature, les protestants, le catholicisme, la cuisine, etc.
On joint 2 manuscrits autographes signés: – Académies… et Anatomies. Sur le nudisme (3p. in-4). – Poupées de Paris. Les petites Fées de l’Entente cordiale, protestation contre l’envahissement de «la Kamelote allemande» et la «laideur germanique» (4p. et demie petit in-4).

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