Null Étienne-François, duc de CHOISEUL (1719-1785) ministre des Affaires étrangè…
Description

Étienne-François, duc de CHOISEUL (1719-1785) ministre des Affaires étrangères. P.S., Versailles 25 mai 1776; 13pages in-fol. sur vélin en cahier (1er f. détaché). Extrait des registres du Conseil d’État du Roi, exposant l’exécution de la charge attribuée par le ministre de la Guerre en 1762 aux sieurs Alexis-Louis Sainctmarc, Jean-Baptiste Boyer de Saint-Laurent, et trois autres munitionnaires des provinces méridionales, d’agir en régisseurs auprès de ses troupes auxiliaires en Espagne, devant se porter sur le Portugal avec l’armée de Sa Majesté Catholique: opérations de ravitaillement au camp sous Bayonne et jusqu’à Valladolid, en pain de munition; moyens «extraordinaires et dispendieux» mis en œuvre pour obtenir des blés des habitants; nécessité de licencier des employés superflus; soumission des comptes, etc.

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Étienne-François, duc de CHOISEUL (1719-1785) ministre des Affaires étrangères. P.S., Versailles 25 mai 1776; 13pages in-fol. sur vélin en cahier (1er f. détaché). Extrait des registres du Conseil d’État du Roi, exposant l’exécution de la charge attribuée par le ministre de la Guerre en 1762 aux sieurs Alexis-Louis Sainctmarc, Jean-Baptiste Boyer de Saint-Laurent, et trois autres munitionnaires des provinces méridionales, d’agir en régisseurs auprès de ses troupes auxiliaires en Espagne, devant se porter sur le Portugal avec l’armée de Sa Majesté Catholique: opérations de ravitaillement au camp sous Bayonne et jusqu’à Valladolid, en pain de munition; moyens «extraordinaires et dispendieux» mis en œuvre pour obtenir des blés des habitants; nécessité de licencier des employés superflus; soumission des comptes, etc.

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COMMODE ROYALE D’ÉPOQUE TRANSITION Attribuée à Simon Oeben En satiné et placage de satiné, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre des Flandres restauré, la façade à ressaut ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs, les montants à pans coupés, les pieds cambrés terminés par des griffes en bronze Marques : F N 183 (marque du garde-meuble du château de Fontainebleau F sous couronne royale fermée) au dos et au revers du plateau de marbre, le bâti et le revers du plateau de marbre numérotés au pochoir N°9 ; petits accidents et manques, le placage éclairci par le soleil H. : 86 cm (33 ¾ in.) l. : 148 cm (58 ¼ in.) P. : 65 cm (25 ½ in.) Provenance : Très probablement livrée pour Étienne François, Marquis de Stainville, duc de Choiseul au Château de Chanteloup, vers 1765 ; Mentionnée en 1786 au Château de Fontainebleau dans la chambre du Dauphin Louis Joseph (1781-1789) ; Mentionnée en 1787 au Château de Fontainebleau dans la chambre du Dauphin Louis Joseph (1781-1789). Bibliographie comparative : V. Moreau, Chanteloup, un moment de grâce autour du duc de Choiseul, Paris, 2007, p.248-249. A Transitional royal gilt-bronze mounted and satinwood commode, attributed to Simon Oeben Ce lot est vendu au profit de la Fondation reconnue d’utilité publique, 30 Millions d’Amis. This lot is being sold in aid of 30 Millions d’Amis. La marque au pochoir F (couronné) N°183 présente au dos ainsi qu’au revers du plateau en marbre de notre commode correspond à l’inventaire du château de Fontainebleau en 1787 : « N°183. Une commode à deux grands tiroirs et 3 petits dans la frise plaquée de bois satiné uni, anneaux et sabots de bronze de couleur, dessus de marbre de Flandre de 4 pieds 1/2 de large [1m46] » (1). Lors de l’inventaire du château l’année précédente (1786, O1 3397), la commode est décrite dans les mêmes termes dans la même chambre du Dauphin Louis Joseph, sans numéro d’inventaire ni numéro du Journal du Garde-Meuble de la Couronne qui pourrait permettre d’identifier sa date livraison. Il apparaît certain que cette commode ne fit pas partie des livraisons des fournisseurs habituels du garde meuble royal (Joubert puis Riesener), dûment consignées au jour le jour dans le registre du garde meuble. Il est plus probable qu’elle fit partie de lots de meubles achetés à un marchand. Une commode en bois satiné analogue, elle aussi par Simon Oeben et avec la marque de Fontainebleau F (couronné) N°976, était placée en 1787 dans la chambre de la duchesse d’Orléans (Vente Sotheby’s Monaco, les 26-27 février 1992, n°220, puis collection Edmond Safra, puis vente Christie’s Londres, Exceptional sale, le 6 juillet 2023, lot 27) (fig. 1). Comme la commode ici présentée, elle ne pouvait être identifiée par un numéro du journal du garde meuble royal, mais présentait sur son bâti des numéros au pinceau (n°I Chambre). Son marbre était celui de la commode N°974, qui formait son pendant dans la chambre de la duchesse d‘Orléans avec les mêmes marques au pinceau (du N°I C de la chapelle). On avait donc là trois commodes analogues, par Simon Oeben, sans repère dans le journal du Garde-Meuble, mais avec des marques au pinceau correspondant à un inventaire antérieur. Sachant que Simon Oeben eut pour principal client Étienne-François, duc de Choiseul (1719-1785) dont il meubla le château de Chanteloup et la résidence parisienne, on ne manquera pas de rapprocher ces commodes de l’ameublement de Chanteloup. Après la mort de Choiseul, lors de la vente du château au duc de Penthièvre en 1786, le mobilier fut en partie conservé, toutefois la comparaison entre l’inventaire de Choiseul et celui de Penthièvre montre que nombre de pièces furent alors vendues, les dates coïncidant avec l’apparition des commodes à Fontainebleau. Dans l’inventaire de Choiseul de 1786 (2), on ne recensa pas moins de trente commodes dans les appartements du château, dont trois en acajou, trois en satiné et vingt-quatre en «bois des Indes», terme vague désignant alors les placages de bois exotiques. Leurs descriptions trop brèves ne permettent pas d‘affirmer qu’elles correspondent à ce type de commode, toutefois les inventaires ultérieurs pointent vers ce modèle. Il est donc probable qu’une partie de ces meubles a été vendue par la succession Choiseul au Garde-Meuble de la Couronne, c’est l’hypothèse de Christian Baulez (3). Seules deux commodes dans la chambre de la duchesse de Choiseul avaient leurs ornements en bronze doré. Dans la chambre à coucher du n°9, on inventoria : «une table de bois des Indes, une commode de pareil bois» qui furent prisés, avec un mobilier de lampas cramoisi, la somme importante de 1800 livres. Cela pourrait donc correspondre au numéro 9 que l’on retrouve sur le bâti et au revers du plateau en marbre de notre exemplaire.

[DODE DE LA BRUNERIE (Guillaume)]. Ensemble d'environ 30 pièces. 1793-1847. Quelques unes de ces pièces collées à d'autres en marge. Concernant la carrière du maréchal. — Brevet de capitaine signé notamment par le Directeur Étienne-François Le Tourneur et par le ministre de la Guerre Claude-Louis Petiet (1796) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de capitaine de 1ère classe, signée par le général François-Étienne Damas (Le Caire, 1799) ; lettre lui annonçant sa nomination à l'emploi de sous-directeur des fortifications, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (1801) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de chef de bataillon, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (1802) ; brevet confirmatif de chef de bataillon, signé par Napoléon Bonaparte (secrétaire), contresignée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier et par le ministre secrétaire d'État Hugues-Bernard Maret (1803) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de colonel, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (Schönbrunn en Autriche, 29 décembre 1805) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de général de brigade, signée par le major général de la Grande Armée Louis-Alexandre Berthier (1809) ; 2 lettres lui annonçant sa nomination au grade de général de brigade, signée par le ministre de la Guerre Henry Clarke (1809) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade honorifique de lieutenant-général, signée par le général Pierre-Antoine Dupont de L'Étang en qualité de ministre de la Guerre (24 août 1814) ; brevet de lieutenant-général, signé par Louis XVIII (griffe) et contresigné par le ministre de la Guerre Nicolas Jean-de-Dieu Soult (31 janvier 1815) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de lieutenant général, autographe signée par Louis-Victor de Blacquetot de Caux (30 avril 1815) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de lieutenant général, signée par le ministre de la Guerre Louis Nicolas Davout (4 mai 1815) ; lettre lui annonçant son élévation à la dignité de maréchal de France (1847) ; extrait de l'ordonnance de Louis-Philippe Ier l'élevant à la dignité de maréchal de France, signé notamment par le directeur au ministère de la Guerre Marie Joseph François Mahérault (1847). — 5 livrets militaires : remplis et signés notamment durant l'expédition d'Égypte (à Alexandrie de juin à octobre 1800), durant la première campagne d'Autriche (à Donauwörth en Bavière le 22 octobre 1805, à Stockerau près de Vienne le 23 novembre 1805, Brünn aujourd'hui Brno en République tchèque près d'Austerlitz le 2 janvier 1806). — États de services, etc.