Null Louis-Antoine de Bourbon, duc d’ANGOULÊME (1775-1844) fils de Charles X, il…
Description

Louis-Antoine de Bourbon, duc d’ANGOULÊME (1775-1844) fils de Charles X, il combattit dans l’Émigration et aux Cent-Jours; il épousa Madame Royale. L.A.S., Hartwell 29 mars 1813, à un «cousin»; 1page in-4 (petit deuil). «Je m’empresse, Monsieur, de vous témoigner combien nous partageons profondement la Duchesse d’Angoulême et moi la perte affreuse que venez de faire. Nous avons été saisis de cette cruelle nouvelle à laquelle nous étions si loin de nous attendre. Vous me connoissez depuis assez longtems […] pour ne pas douter de tous les sentiments que mon cœur éprouve en ce moment et que je ne puis vous rendre autant que je les sens»…
On joint une P.S., brevet d’enseigne de vaisseau pour Jacques-Nicolas Lemarié, 10 décembre 1817, cosigné par Louis XVIII (secrétaire) et le comte Molé (vélin, sceau aux armes sous papier et cachets encre).

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Louis-Antoine de Bourbon, duc d’ANGOULÊME (1775-1844) fils de Charles X, il combattit dans l’Émigration et aux Cent-Jours; il épousa Madame Royale. L.A.S., Hartwell 29 mars 1813, à un «cousin»; 1page in-4 (petit deuil). «Je m’empresse, Monsieur, de vous témoigner combien nous partageons profondement la Duchesse d’Angoulême et moi la perte affreuse que venez de faire. Nous avons été saisis de cette cruelle nouvelle à laquelle nous étions si loin de nous attendre. Vous me connoissez depuis assez longtems […] pour ne pas douter de tous les sentiments que mon cœur éprouve en ce moment et que je ne puis vous rendre autant que je les sens»…
On joint une P.S., brevet d’enseigne de vaisseau pour Jacques-Nicolas Lemarié, 10 décembre 1817, cosigné par Louis XVIII (secrétaire) et le comte Molé (vélin, sceau aux armes sous papier et cachets encre).

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ANGOULÊME (Louis-Antoine de Bourbon, duc d'). Lettre autographe signée « Louis Antoine » au duc de Piennes. Varsovie, 9 décembre 1802. Une p. in-4 ; déchirure angulaire sans manque atteignant quelques mots. Lettre d'émigration du fils du comte d'ARtois. « Ayant appris par le roy, mon cher duc, que vous étiés au moment de quitter l'Angleterre pour venir ici, et connaissant votre obligeance, je vous prie de vouloir bien demander au duc de Gramont ainsi qu'à Dutheil s'ils n'ont rien à vous remettre pour moi [Antoine-Louis-Marie de Gramont, compagnon d'exil de Louis XVIII, et Nicolas-François Dutheil, rouage important du réseau d'espionnage du roi]. J'avois donné quelques commissions au duc de Gramont, mais peut-être n'aura-t-il pas encore eu le tems de le faire. Je vous serais aussi infiniment obligé de me rapporter quatre ou cinq jolies robes de toile ou d'autre chose, à votre choix ; de ce qui sera le plus joli et le plus à la mode. Je vous rembourserai ici ce que cela vous coûtera, ou Dutheil vous le remboursera à Londres, à votre choix. Je vous prie de croire, mon cher duc, au plaisir que nous aurons de vous revoir ici, ma femme moi, ainsi qu'à tous nos sentiments pour vous... » Duc de Piennes et futur duc d'Aumont (1814), Louis-Marie-Céleste d'Aumont (1762-1831) mena d'abord une carrière militaire. En 1791, il émigra en Espagne où il servit dans la légion de Saint-Simon, mais quitta le pays après le retournement des alliances. Hormis un service dans l'armée suédoise, il fut fréquemment aux côtés de Louis XVIII en exil, à Mitau (1798), à Varsovie (1801), puis en Angleterre (1809) où il jouissait par ailleurs de l'amitié du prince de Galles.