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Description

Médaille en bronze doré par Guillaume Dupré (Sissone, vers 1576 - Paris, 1643), Paris, premier quart du XVIIe siècle. Bélière. A/ Marie de Médicis en buste de profil droit. L'épouse d'Henri IV est en habit de cour, arborant un très grand col tuyauté agrémenté de dentelles, la chevelure relevée, bouclée autour des tempes, retenue par un diadème ; elle porte une perle à l'oreille, un collier de perles ainsi qu'une croix sur la poitrine. Inscription inversée MARIA AVG[VSTA] GALLIAE ET NAVARRAE REGINA (Marie, auguste reine de France et de Navarre) et signature G. DUPRE F[ecit]. R / La reine en Cybèle est entourée de ses enfants représentés sous les traits des principaux dieux de l'Olympe : le Dauphin Louis en Jupiter, le duc d'Orléans en Mars, les trois princesses en Junon, Diane et Thétis. Inscription LAETA DEVM PARTV (Heureuse de la naissance de ces dieux). Fonte ancienne D. 51,7 mm - H. totale 6,1 cm (légères usures) L'inversion de l'inscription pose question. D'après Mark Jones, ce pourrait être pour signifier que ses titres, lisibles seulement grâce à un miroir, ne sont que le reflet de la gloire de son fils. On peut légitimement s'interroger sur la validité de cette explication au regard de l'importance de Marie de Médicis et de l'iconographie des autres médailles à son effigie. Une médaille similaire datée de 1624 est recensée dans le recueil d'Achille Collas, Trésor de Numismatique et de Glyptique, Paris, 1835, vol. 2, planche V, n°6. Ouvrage consulté : - M. Jones, A Catalogue of French Medals in the British Museum. Volume 2. AD 1600-1672, British Museum Press, Londres, 1988, p. 99

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Médaille en bronze doré par Guillaume Dupré (Sissone, vers 1576 - Paris, 1643), Paris, premier quart du XVIIe siècle. Bélière. A/ Marie de Médicis en buste de profil droit. L'épouse d'Henri IV est en habit de cour, arborant un très grand col tuyauté agrémenté de dentelles, la chevelure relevée, bouclée autour des tempes, retenue par un diadème ; elle porte une perle à l'oreille, un collier de perles ainsi qu'une croix sur la poitrine. Inscription inversée MARIA AVG[VSTA] GALLIAE ET NAVARRAE REGINA (Marie, auguste reine de France et de Navarre) et signature G. DUPRE F[ecit]. R / La reine en Cybèle est entourée de ses enfants représentés sous les traits des principaux dieux de l'Olympe : le Dauphin Louis en Jupiter, le duc d'Orléans en Mars, les trois princesses en Junon, Diane et Thétis. Inscription LAETA DEVM PARTV (Heureuse de la naissance de ces dieux). Fonte ancienne D. 51,7 mm - H. totale 6,1 cm (légères usures) L'inversion de l'inscription pose question. D'après Mark Jones, ce pourrait être pour signifier que ses titres, lisibles seulement grâce à un miroir, ne sont que le reflet de la gloire de son fils. On peut légitimement s'interroger sur la validité de cette explication au regard de l'importance de Marie de Médicis et de l'iconographie des autres médailles à son effigie. Une médaille similaire datée de 1624 est recensée dans le recueil d'Achille Collas, Trésor de Numismatique et de Glyptique, Paris, 1835, vol. 2, planche V, n°6. Ouvrage consulté : - M. Jones, A Catalogue of French Medals in the British Museum. Volume 2. AD 1600-1672, British Museum Press, Londres, 1988, p. 99

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En vente le mercredi 26 juin : 14:30 (CEST)
paris, France
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mardi 25 juin - 11:00/18:00, Salle 9 - Hôtel Drouot
mercredi 26 juin - 11:00/12:00, Salle 9 - Hôtel Drouot
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Plaque en fer repoussé en fort relief, damasquiné or et argent sur fond doré représentant Gabrielle d'Estrée (1573-1599) en buste de trois-quarts gauche. La favorite du roi Henri IV porte une épaisse fraise tuyautée et une robe ouvragée ; sa chevelure relevée, bouclée autour du front, est agrémentée d'une aigrette ; richement parée de perles tant dans ses cheveux, aux oreilles, autour du cou ou sur sa robe, elle arbore de grands bijoux étoilés sur sa tête et sa poitrine. Paris, atelier de Guillaume Dupré (Sissone, vers 1576 - Paris, 1643), premier tiers du XVIIe siècle H. 17,5 cm - L. 14,2 cm (adjonctions d'attaches au revers à une époque postérieure) Il ne semble pas que cette plaque ait été réalisée à partir d'une médaille de Guillaume Dupré. La position légèrement de trois-quarts vers la gauche, la chevelure relevée au-dessus de la tête, les perles aux oreilles ou en colliers ainsi que les ornements en forme d'étoile se retrouvent par contre sur une gravure anonyme datée de 1596 ou le portrait réalisé par Daniel Dumoûtier en 1599 conservé à la Bibliothèque nationale (fig. a et b). Cependant la technique du fer repoussé et damasquiné qui consistait à marteler à froid le revers de la plaque afin de dégager de forts reliefs côté face, destinés ensuite à être ciselés et incrustés de métaux précieux, était propre à l'armurerie et à l'orfèvrerie. Elle ne pouvait être maitrisée que par des artistes parmi les plus adroits dans l'art de travailler le métal à l'image du grand médailleur des rois et de la cour qu'était Guillaume Dupré.