Null Correspondance secrète de Charette, Stofflet, Puisaye, Cormatin, d'Auticham…
Description

Correspondance secrète de Charette, Stofflet, Puisaye, Cormatin, d'Autichamp, Bernier, Frotté, Scépeaux, Botherel. Paris, Buisson an VII (1798). 2 vol. In-8° demi chagrin postérieur, frontispice, 16, 647 pp. Portrait de Charette en frontispice. Edition originale de cet ouvrage peu fréquent contenant les correspondances des chefs vendéens saisies par les armées de la République et des extraits inédits du journal d'Olivier d'Argens, compagnon de Charette, du plus grand intérêt pour l'histoire de la Vendée. Très bon état.

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Correspondance secrète de Charette, Stofflet, Puisaye, Cormatin, d'Autichamp, Bernier, Frotté, Scépeaux, Botherel. Paris, Buisson an VII (1798). 2 vol. In-8° demi chagrin postérieur, frontispice, 16, 647 pp. Portrait de Charette en frontispice. Edition originale de cet ouvrage peu fréquent contenant les correspondances des chefs vendéens saisies par les armées de la République et des extraits inédits du journal d'Olivier d'Argens, compagnon de Charette, du plus grand intérêt pour l'histoire de la Vendée. Très bon état.

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BREGUET N° 737, Le 13 Floréal An 9 - 4 mai 1801 Montre à répétition en or vendue à l'ambassadeur de Russie, Arkady Ivanovitch, comte Markoff. Boîtier rond sur charnière, l'intérieur du boîtier avec le poinçon de maître du célèbre fabricant Tavernier ainsi que les poinçons de garantie de l'époque, le dos avec guillochage et la carrure cannelée, cuvette avec carré de remontage, signée et numérotée, Breguet N° 737. Cadran émail blanc avec chiffres arabes et aiguilles en acier bleuie, vis de fixation décentrée, minuterie chemin de fer, signé Breguet. Mouvement avec remontage à clef, balancier spiral trois bras, système dit « pare-chute », système de répétition sur gong avec déclenchement au pendant, barillet visible. D. 55 mm Poids brut 134,9 g Nous remercions Emmanuel Breguet et les archives de la maison pour nous avoir fourni les informations suivantes « selon nos livres une montre à répétition portant le n° 737 avec une boîte Tavernier a été vendue le 13 Floréal an 9 - 4 mai 1801 - à l'ambassadeur de Russie pour le prix de 1560 Francs inclus une chaîne en platine. Pas de retour dans la maison ensuite». Notre exemple est caractéristique de la production postrévolutionnaire de la maison Breguet, période d'apogée où Abraham- Louis Breguet fut l'un des meilleurs horlogers de son temps et sans doute l'un des plus influents. Le prince de Talleyrand disait « ce diable de Breguet veut toujours faire autrement que mieux !». La proximité de Markoff avec Talleyrand explique peut être la livraison de cette montre a l'ambassadeur, les deux ayant été à l'origine d'une clause secrète lors de la signature du traité de Paris le 10 octobre 1801, mettant fin aux hostilités entre la France et la Russie dans le cadre des guerres de Deuxième Coalition. Ambassadeur à Paris entre 1801 et 1803, le comte Arkady Ivanovitch Markoff (1747-1827), fut d'abord ambassadeur à Stockholm à la cour de Gustave III (1783) avant de devenir un membre du Collège des Affaires étrangères de Russie (1786), puis responsable de la correspondance de Catherine II. Mis à la retraite en 1796, il reprendra du service à la suite de la mort tragique de l'empereur Paul 1er, assassiné le 12 mars 1801. L'empereur Alexandre 1er (1801-1825) devint par la suite l'un des clients les plus prestigieux de la maison Breguet, notamment lorsqu'il passa incognito le pas de sa porte le 2 avril 1814 au quai de l'Horloge, pour commander de nombreux podomètres pour ses armées, dont huit lui furent livrés entre 1820 et 1822. De nombreux aristocrates russes du début du XIXe siècle vont se tourner vers le Breguet qui suscite une fascination de la part de la haute société russe. Dans Eugène Onéguine de Pouchkine, on peut lire ces quelques lignes : « un dandy qui se rend sur les boulevards (…) Il y flâne à loisir, jusqu'à ce que la Breguet vigilante lui rappelle l'heure de midi.