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Ferrand, (Antoine) - Éloge funèbre d'Élisabeth-Philippine-Marie-Hélène, soeur de Louis XVI, ci-devant roi des français. Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. (1794). Plaquette In-12° brochée, portrait, 52 pp. Bon état général.

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Ferrand, (Antoine) - Éloge funèbre d'Élisabeth-Philippine-Marie-Hélène, soeur de Louis XVI, ci-devant roi des français. Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. (1794). Plaquette In-12° brochée, portrait, 52 pp. Bon état général.

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PETITES SŒURS DES PAUVRES - Abbé Auguste LE PAILLEUR(Saint-Malo 1812-1895, Il usurpa le titre de fondateur de la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres àJeanne JUGANet régna durant plus de 30 ans sur cette congrégation en autorité absolue) - Marie JAMET(1820-1893, compagne de Jeanne Jugan dès les débuts de la création de la communauté des sœurs de Saint-Servan, devenue Sœur Marie Augustine de la Compassion, elle subit les manipulations de l’Abbé Le Pailleur qui l’utilisa pour prendre main sur la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres) - Rappel historique: Jeanne Jugan (1792-1879) jeune fille bretonne de petite condition, sut très jeune sa vocation d’aider les pauvres, elle fonda une communauté de sœurs à Saint-Servan (près Saint-Malo), prenant le nom de Sœur Marie de la Croix, dans laquelle elle commença à recueillir des indigents et personnes âgées – En 1842 elle fut la première Supérieure d’une nouvelle Congrégation qui devait prendre le nom de Petites Sœurs des Pauvres – Cependant, en 1843, l’Abbé Le Pailleur, vicaire de Saint-Servan s’immisce dans la communauté et fait reconnaître Marie Jamet (Sœur Marie Augustine de la Compassion), compagne des premiers jours de Jeanne, qu’il lui préféra, la considérant comme sa fille spirituelle, mais surtout dans l’intention de se valoriser vis-à-vis de sa hiérarchie religieuse dans l’intention de s’approprier l’œuvre – Jeanne n’en continue pas moins son travail inlassable pour les pauvres, fonde de nouvelles maisons, fédère de nouvelles vocations… pendant que l’Abbé Le Pailleur ne cesse d’intriguer pour prendre le contrôle total de la Congrégation, ce qu’il finit par faire – Dés lors il écarte, évince Jeanne, qui est obligée de vivre recluse, il se substitue à elle, s’arrogeant les honneurs de la fondation de cette congrégation qui avait reçu de l’Académie française le Prix Monthyon – Jeanne passa ainsi les 20 dernières années de sa vie dans une abnégation totale – Les langues finirent pas se délier, l’Abbé fut soumis à une enquête du Saint-Siège et fut destitué en 1890 (quand même plus de 10 ans après la mort de Jeanne!) – On reconnut à Jeanne les mérites de ses actions pour les Petites Sœurs des Pauvres et elle fut canonisée en 2009 / Le document présenté est très signification de la «pompe» utilisée par l’Abbé Le Pailleur: il s’agit d’une sorte decertificat de dévouementremis à une jeune demoiselle charitable: en grosses lettres, en en-tête, trône le nom de l’Abbé, qualifié de «Fondateur et Supérieur Général de la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres», suivi de celui de Sœur Marie Augustine de la Compassion, son «faire-valoir», 1 page in-folio, avec tampon de la Congrégation - C’est au noviciat de laTour Saint-Josephque fut délivré ce certificat, le 28 juin1865, il est signé de leur main par l’Abbé Le Pailleur et Sœur Marie Augustine de la Compassion