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NFL Legend Ronnie Lott LeRoy Neiman Illustrated Honey Frosted Wheaties Cereal Box

Légende de la NFL Ronnie Lott par LeRoy Neiman Honey Frosted Wheaties Cereal Box. 9x14pouces

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NFL Legend Ronnie Lott LeRoy Neiman Illustrated Honey Frosted Wheaties Cereal Box

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Broche en ambre gris misk-i amber au nom du Sultan Mahmoud Khan (Mahmoud II r., 1808 - 1839), Turquie, XIXe siècle Plaquette d’ambre gris moulé d’un décor floral et perlé, enserrant deux médaillons émaillés et dorés inscrits en arabe “Sultan Mahmoud Khan, ‘izz nasrahu” (Sultan Mahmoud Khan, la gloire de sa victoire). En partie basse, cinq pampilles constituées d’une boule d’ambre striée et de perles métalliques. Montée en broche. 6,4 x 4,3 cm Petites fissures et traces de colle, attache oxydée. Nombreuses légendes se sont développées autour de l’ambre gris, rendant cette matière toujours plus mystérieuse : si les Chinois, 2000 ans avant J.-C. le dénommaient « parfum de la bave de dragon », Avicenne pensait que l’ambre gris provenait d’une fontaine sous-marine, sans doute inspiré par les Mille et Une Nuits où Sindbad le marin voit jaillir de l’ambre d’une source avant qu’il ne soit avalé par des monstres marins… Il s’agit en réalité d’une sécrétion qui se forme dans l’estomac ou les intestins du cachalot et rejetée ensuite par les voies naturelles de l’animal. Fossilisé par le temps, le sel de mer et le soleil, il est repêché à la surface de l’eau ou s’échoue sur les plages où il est ramassé par blocs. Depuis la plus Haute Antiquité, les hommes lui trouvent des vertus médicinales mais aussi odoriférantes et aphrodisiaques. D’un point de vue médical, il a longtemps été utilisé comme remède à l’asthme et à l’épilepsie. Les Arabes l’utilisaient aussi pour soigner les articulations, les troubles digestifs, le cœur et le cerveau. Arrivé en Europe au Moyen-Age à prix d’or, il était porté en collier et respiré pour renforcer ses défenses immunitaires contre les fléaux sanitaires tels que la peste. Puissant fixateur d’odeurs, l’ambre gris était un composant essentiel des parfums du XXe siècle ; il est aujourd’hui remplacé par des accords de synthèse. L’effet aphrodisiaque de la résine a été reconnu très tôt, déjà en Chine antique. Au XVIIIe siècle en Europe, les libertins, à l’image du grand Casanova, en parfumaient leur chocolat chaud pour être revigorés. La résine embaumait également les gants des femmes et pouvait être consommé sous forme de pastilles à sucer. Le pouvoir de séduction de l’ambre gris n’a pas échappé aux sultans ottomans qui en consommaient quotidiennement sous forme de tablettes dissoutes dans du café chaud. L’historien Evliya Çelebi, mentionne, au milieu du XVIIe siècle, l’existence à Constantinople de 35 magasins vendant de l’ambre gris. Parfois mélangé à du miel, une autre recette ottomane lui ajoute du parfum (attar) de rose, du bois de santal, de la résine d’épicéa, du riz en poudre, de la gomme arabique et de l’eau de jacinthe. La pâte était travaillée au rouleau pour lui donner une fine épaisseur, pressée ensuite dans des moules finement ornés et séchée pour donner des tablettes dures. Un petit morceau était alors détaché, placé dans une petite boîte en or ou en argent fixée à l’intérieur de la tasse à café. Les inscriptions telles que « bien-être », « santé » fréquemment trouvées sur ces tablettes rappellent leur pouvoir guérisseur et stimulant qui leur valurent leur surnom français de « pastilles du sérail ». Bibliographie : - BAYTOP Turhan, ‘Forever ambergris’ in Cornucopia 21, Ottoman Damascus, 2000, pp 42-44. BUQUET Thierry, « De la pestilence à la fragrance. L’origine de l’ambre gris selon les auteurs arabes », Bulletin d’études orientales [En ligne], LXIV | 2016, pp 113-133. - FEYDEAU (de), Elisabeth, Les parfums : histoire, anthologie, dictionnaire, Paris : 2011. LE GUERER, Annick, Le parfum de ses origines à nos jours, Paris : 2005. MONTAGU Lady Mary, L’islam au péril des femmes. Une Anglaise en Turquie au XVIIIe siècle, Paris : 2001. An Ambergris Misk-i Amber Brooch, Ottoman Turkey, 19th century