Null TAHITI, Polynésie.
Liber d'écorce battu, pigments naturels.
Rare tapa entoi…
Description

TAHITI, Polynésie. Liber d'écorce battu, pigments naturels. Rare tapa entoilé, monté en rideau. Dim : 183x300 cm. Usures, taches, traces d'humidité Selon son ancien propriétaire, le tapa aurait appartenu à la reine Pomaré IV (1813-1877), de son vrai nom Aïmata, dernière reine de Tahiti Provenance : -Ancienne collection de Maurice Villaret, medecin, ayant vécu sur une île à Tahiti (puis par descendance). -Ancienne collection de Monsieur Bernard Villaret (1909-2006), dit "Foulque", écrivain, peintre et medecin

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TAHITI, Polynésie. Liber d'écorce battu, pigments naturels. Rare tapa entoilé, monté en rideau. Dim : 183x300 cm. Usures, taches, traces d'humidité Selon son ancien propriétaire, le tapa aurait appartenu à la reine Pomaré IV (1813-1877), de son vrai nom Aïmata, dernière reine de Tahiti Provenance : -Ancienne collection de Maurice Villaret, medecin, ayant vécu sur une île à Tahiti (puis par descendance). -Ancienne collection de Monsieur Bernard Villaret (1909-2006), dit "Foulque", écrivain, peintre et medecin

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Reliure Nadine Dumain Les Fleurs du Mal Reliure Clarkson L’ouvrage est une édition complète comportant les pièces interdites. C’est une édition de 1921. Il comporte l’ensemble des oeuvres, une introduction bibliographique ainsi que les documents concernant le procès de 1857. Ouvrage entièrement restauré sur le principe de la reliure « Clarkson ». L’ouvrage mesure 20,2 cm x 14 cm x 4 cm d’épaisseur. Sortie diplômée de l’école Nationale Supérieure des arts et industries graphiques Estienne section reliure dorure en 1990, après cinq années d’études, Nadine Dumain travaille pendant huit ans dans l’atelier d’Arnaud Seydoux à Paris. En 1999, elle ouvre son atelier de reliure et de restauration de livres aux cotés de la papeterie du Moulin du Verger de Puymoyen en Charente. C’est en collaborant à la mise au point d’un papier spécial pour la reliure qu’elle rencontre Christopher Clarkson qui fut l’un des relieurs, de renommée internationale, qui apportèrent leur contribution au sauvetage des ouvrages de la bibliothèque de Florence après la crue de l’Arno de 1966. Devant l’ampleur de la tâche à accomplir pour redonner de nouvelles reliures aux livres sauvés des eaux et devant l’impossibilité de leur redonner leur aspect originel, il enclencha une réflexion sur les techniques de reliure et les matériaux à employer pour les réaliser. Naquit alors le principe de «reliure de conservation», fonctionnelle et solide, basée sur la force de la couture, l’usage de la colle inexistant, la souplesse, la réversibilité et une grande exigence de qualité des matières premières. C’est cette reliure du XXIe siècle, réalisée par Nadine Dumain, totalement naturelle et intemporelle que nous vous proposons sur un ouvrage de Charles Baudelaire, les Fleurs du mal. La reliure est entièrement réversible et démontable. La couture sur nerf très solide, et offre une parfaite ouverture. Une apprêture de dos en lin très fin tissé assure une grande solidité tout en gardant la souplesse du dos. Le papier de couvrure a été mis au point au Moulin du Verger. Il est fabriqué a partir de lin battu en pile à maillet et séché en étendoir à l’air libre. Le papier de 260 grammes possède une excellente résistance mécanique aux plis, aux déchirures, à l’abrasion. La marbrure est réalisée par Nadine Dumain selon la technique du suminagashi avec des pigments naturels. Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes reprenant la quasi-totalité de sa production en vers de 1840 jusqu’à sa mort, survenue fin aout 1867. Publié le 21 juin 1857, le recueil scandalise aussitôt la société française. Son auteur subit un procès retentissant. Le jugement le condamne à une forte amende réduite sur intervention de l’Impératrice Eugénie, il entraîne la censure de six pièces jugées immorales. De 1861 à 1868, l’ouvrage est réédité dans trois versions successives, enrichies de nouveaux poèmes. La réhabilitation n’interviendra que près d’un siècle plus tard, en mai 1949.