Null LÉONARD TSUGUHARU FOUJITA (1886-1968)
FEMME ASSISE, 1914
Crayon sur papier …
Description

LÉONARD TSUGUHARU FOUJITA (1886-1968) FEMME ASSISE, 1914 Crayon sur papier contrecollé sur carton Daté et situé '20 décembre 1914 à Paris' en bas à gauche Charcoal on paper laid on cardboard; dated and located lower left 34 X 26,5 CM • 13 3/8 X 10 3/8 IN. Madame et Monsieur Sylvie et Casimir Buisson ont confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat d’authenticité sera remis à l’acquéreur. Paris 1913. Tout juste arrivé à Paris, Tsuguharu Foujita visite l'atelier de Pablo Picasso, introduit par son nouvel ami, le peintre Ortiz de Zarate. Il y découvre des œuvres de la Période Bleue, des œuvres chinées du Douanier Rousseau et des tableaux cubistes. Cette rencontre bouleverse toutes les certitudes du jeune artiste. "Picasso et ses amis nettoient les arts plastiques de leur poussiéreux aspect. Le rêve et l'imagination sont au pouvoir." s'émerveille-t-il. Foujita embrasse dès lors le renouveau de l'art occidental. Excentrique et exotique, il devient une figure centrale du quartier du Montparnasse, épicentre de cette effervescence artistique. De cette période se créent les amitiés avec Picasso, Rivera, Soutine et Modigliani - ses voisins d'atelier - ou encore Marie Vassilief. "Je suis bien tombé au milieu des meilleurs", conclura-t-il. Ces rencontres donnent naissance à des influences croisées et des portraits (Diego Rivera au café, à Montparnasse, 1914, crayon sur papier ; Portrait de Chana Orloff, mine de plomb sur papier, 1915). Dans Portrait de Marie Vassilieff, la figure déconstruite d'une femme à l'ouvrage se rapproche assurément de la silhouette de Marie Vassilief (1884-1957). Artiste, fondatrice de l'Académie Vassilief en 1912, gérante de La Cantine des Artistes durant la Guerre, la frénétique "cigale des steppes" s'illustre dans la création de ses "poupées portraits" en cuir de chevreau et papier mâché. Réalisées dans son atelier du 21 avenue du Maine, leur fragilité n'a permis de n'en conserver qu'une quinzaine. Ainsi réattribué, ce dessin pourrait donc être un témoignage direct du travail de l'artiste. Cité dans Sylvie Buisson, Léonard Tsuguharu Foujita, volume 2, ACR Édition, Courbevoie, 2011, p. 63 Cité dans Sylvie Buisson, La vie et l'œuvre de Léonard-Tsuguharu Foujita, ACR Édition, Courbevoie, 1987, p. 40

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LÉONARD TSUGUHARU FOUJITA (1886-1968) FEMME ASSISE, 1914 Crayon sur papier contrecollé sur carton Daté et situé '20 décembre 1914 à Paris' en bas à gauche Charcoal on paper laid on cardboard; dated and located lower left 34 X 26,5 CM • 13 3/8 X 10 3/8 IN. Madame et Monsieur Sylvie et Casimir Buisson ont confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat d’authenticité sera remis à l’acquéreur. Paris 1913. Tout juste arrivé à Paris, Tsuguharu Foujita visite l'atelier de Pablo Picasso, introduit par son nouvel ami, le peintre Ortiz de Zarate. Il y découvre des œuvres de la Période Bleue, des œuvres chinées du Douanier Rousseau et des tableaux cubistes. Cette rencontre bouleverse toutes les certitudes du jeune artiste. "Picasso et ses amis nettoient les arts plastiques de leur poussiéreux aspect. Le rêve et l'imagination sont au pouvoir." s'émerveille-t-il. Foujita embrasse dès lors le renouveau de l'art occidental. Excentrique et exotique, il devient une figure centrale du quartier du Montparnasse, épicentre de cette effervescence artistique. De cette période se créent les amitiés avec Picasso, Rivera, Soutine et Modigliani - ses voisins d'atelier - ou encore Marie Vassilief. "Je suis bien tombé au milieu des meilleurs", conclura-t-il. Ces rencontres donnent naissance à des influences croisées et des portraits (Diego Rivera au café, à Montparnasse, 1914, crayon sur papier ; Portrait de Chana Orloff, mine de plomb sur papier, 1915). Dans Portrait de Marie Vassilieff, la figure déconstruite d'une femme à l'ouvrage se rapproche assurément de la silhouette de Marie Vassilief (1884-1957). Artiste, fondatrice de l'Académie Vassilief en 1912, gérante de La Cantine des Artistes durant la Guerre, la frénétique "cigale des steppes" s'illustre dans la création de ses "poupées portraits" en cuir de chevreau et papier mâché. Réalisées dans son atelier du 21 avenue du Maine, leur fragilité n'a permis de n'en conserver qu'une quinzaine. Ainsi réattribué, ce dessin pourrait donc être un témoignage direct du travail de l'artiste. Cité dans Sylvie Buisson, Léonard Tsuguharu Foujita, volume 2, ACR Édition, Courbevoie, 2011, p. 63 Cité dans Sylvie Buisson, La vie et l'œuvre de Léonard-Tsuguharu Foujita, ACR Édition, Courbevoie, 1987, p. 40

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