Null BLAS AMETLLER Barcelona (1768) / (1841) RAFAEL ESTEVE VILELLA Valencia (177…
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BLAS AMETLLER Barcelona (1768) / (1841) RAFAEL ESTEVE VILELLA Valencia (1772)/(1847) "Perspectives of the funeral triumph car" Paire de gravures D'après l'oeuvre de José Rivelles, en l'honneur de Luis Daoiz et Pedro Velarde, capitaines d'artillerie tombés le 2 mai 1808. Elles présentent des taches et des détériorations sur le papier. Dimensions : 56 x 75 cm chacune

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BLAS AMETLLER Barcelona (1768) / (1841) RAFAEL ESTEVE VILELLA Valencia (1772)/(1847) "Perspectives of the funeral triumph car" Paire de gravures D'après l'oeuvre de José Rivelles, en l'honneur de Luis Daoiz et Pedro Velarde, capitaines d'artillerie tombés le 2 mai 1808. Elles présentent des taches et des détériorations sur le papier. Dimensions : 56 x 75 cm chacune

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MAGDA BOLUMAR CHERTÓ (Caldes d'Estrac, Barcelone, 1934). Sans titre, 1971. Technique mixte sur papier. Signé, situé et daté dans le coin inférieur gauche. Dimensions : 35 x 50 cm ; 38 x 53 cm (cadre). Magda Bolumar entre en 1948 dans l'atelier du peintre Rafael Estrany, disciple de James Ensor, puis étudie à l'École des arts et métiers de Mataró. En 1954, elle entre en contact avec certains membres du groupe Dau al Set et avec le sculpteur Moisés Villelia, l'un des architectes du groupe Arte Actual, qu'elle épouse, et entame une recherche commune sur les matériaux primaires dans l'art. Magda Bolumar est surtout connue pour les Xarpelleres, qu'elle expose pour la première fois à Barcelone en 1960. Dans les Xarpelleres, la matière et la texture ont une importance particulière, ce qui relie ces œuvres à l'informalisme. Cependant, les œuvres de Magda Bolumar ont un sens essentiellement constructiviste, puisque la structure y acquiert le protagonisme principal à partir de la tension des fils avec lesquels elles sont réalisées. Cirici Pellicer a écrit que, contrairement aux œuvres d'artistes informels tels que Burri ou Millares, à l'opposé du dramatisme ou de la dénonciation, "dans l'œuvre de Magda Bolumar, le textile sert à la construction d'un nouveau cosmos, il manifeste la nécessité de "réordonner" le monde à travers la trame des fils".1 Mª Luisa Borrás a écrit que "les magnifiques "xarpelleres" de cette artiste manifestent une libération écrasante de forces, cérébrales dans leur majorité, qui aboutissent à des tensions de chaîne en trame, étoilées ou à des parallélismes révélant une libération intellectuelle, de l'ingéniosité et de la rigueur constructive". L'artiste ne voit pas non plus son travail dans l'informalisme, mais la nécessité de transformer les artistes en disciples des grands noms masculins, considérés par l'histoire canonique comme les seuls valables, a forcé le sens de la relation matière-avant-garde, la faisant nécessairement passer par une lecture de l'informalisme à ce moment-là de l'art espagnol". Avec la broderie de ses "xarpelleres", Magda Bolumar cherche à aborder la vie de manière poétique, comme le disait Joan Brossa dans un texte dédié à l'une des peintures de l'artiste, dans lequel il soulignait le sens lyrique de ces structures textiles : "El marc/ fa de tambor/per a bordar el sac" (Brossa, 1965).

Equipo Crónica (Valence, 1964 - 1981). "Nu descendant l'escalier", 1971. Sérigraphie sur papier, copie H.C. Signé et justifié. Éditeur Gustavo Gili, Barcelone. Dimensions : 100 x 70 cm. Sur le mythique "Nu descendant l'escalier" de Duchamp, Equipo Crónica place une bande sur la poitrine dont les couleurs rappellent le drapeau espagnol. En outre, ils se passent de l'arrière-plan original et introduisent leur propre contexte montrant un intérieur palatial. Equipo Crónica, ou Crónicas de la Realidad, est un groupe de peintres espagnols actif entre 1964 et 1981. Il a été fondé par Manolo Valdés, Juan Antonio Toledo, qui a rapidement quitté le groupe, et Rafael Solbes, dont la mort en 1981 a mis fin au projet. L'historien et critique Tomás Llorens était également membre du groupe. Il explique les fondements théoriques de l'Equipo dans un texte intitulé "La distanciation de la distanciation". De même, les trois peintres signent un manifeste en 1965, dans lequel ils se définissent comme un groupe de travail aux méthodes collectives et aux objectifs supra-individuels. L'Equipo Crónica s'éloigne de l'informalisme ambiant pour cultiver une peinture figurative, étroitement liée au pop-art. Lassés de l'introspection, ces artistes sortent dans la rue et observent le monde qui les entoure, une société à l'industrialisation naissante et aux touristes. Leur style est un mélange unique de réalisme, de critique, de pop, de citations picturales, d'anachronismes et de pastiches doux-amers. Le groupe a produit des peintures, des sculptures et des gravures, et travaillait par séries, ce qui lui permettait d'analyser le même sujet avec différentes variations. Equipo Crónica part d'un langage très simple, avec des images monochromes et répétées, très proches des médias contemporains, en particulier des photographies de journaux. Des œuvres d'Equipo Crónica se trouvent notamment à l'IVAM de Valence, au musée Reina Sofía de Madrid, au MACBA de Barcelone, à la fondation Juan March et au musée Patio Herreriano de Valladolid. En 2007, une exposition consacrée à Equipo Crónica a été organisée au Museo de Arte Abstracto de Cuenca.