Null Jacques-Émile RUHLMANN (1879-1933)
Piano Pleyel quart de queue, 1927-1928, …
Description

Jacques-Émile RUHLMANN (1879-1933) Piano Pleyel quart de queue, 1927-1928, en placage d'ébène de Macassar et loupe de noyer à caisson ornementé d'une marqueterie de losanges en ivoire et plateau ceinturé d'un jonc d'ivoire. Piètement tripode à jambes galbées légèrement sabre à l'avant et conique à l'arrière à plaque d'ivoire en partie basse. Partie haute des piètements avant à petit enroulement plein, deux prises de tirage pleine en ivoire sur le couvercle (infimes manques et accidents à l'ivoire). Ivoire Elephantidae spp. Numéroté F72 444 à deux endroits et 184 249. Haut. 99 cm - Long. 165 cm - Prof. 167 cm Provenance : pièce réalisée pour l'hôtel particulier de Jean Lambiotte à Neuilly-sur-Seine, resté depuis dans la famille. Historique : notre piano figure dans les archives Pleyel (fonds Érard) sous le numéro F72 444 184 249. Le ferreur Cavrier commença son travail le 17 novembre 1927 et le piano sorti de l'usine le 25 janvier 1928. Il fut livré à Madame Lambiotte le 2 février 1928 pour 42 500 francs. Un piano similaire, ou très vraisemblablement le nôtre figure dans les archives Ruhlmann conservées au Musée des Années 30 à Boulogne (inv. 2002 18.18.381). Référencé sous le numéro 2496 NR et 2057 AR. Un piano Pleyel quart de queue faisait également partie de l'installation de M. Ducharne à Paris, entièrement décoré par Jacques-Émile Ruhlmann. Un modèle similaire entièrement laqué noir fut réalisé pour le Maharadjah d'Indore et un autre exemplaire faisait partie des collections Claude et Simone Dray. Bibliographie : Encyclopédie de l'architecture, constructions modernes, tome 11, Éditions Albert Morancé, Paris, planche 40 pour une photo du salon de la villa de M. et Mme Lambiotte, à Neuilly, prise depuis le jardin, où l'on aperçoit notre piano. Florence Camard, Ruhlmann, les Éditions du Regard, Paris, 1983, p. 263 pour le modèle similaire en laque noir présenté au Salon des Artistes Décorateurs de 1929 à Paris. Florence Camard, Ruhlmann, Éditions Monelle Hayot, Saint-Rémy-en-l'Eau, 2009, p. 283 et 284 pour la variante laquée noir de notre piano (réf. 2496aNR) chez le Maharadjah d'Indore. CD ROM accompagnant le livre, section pianos, notre modèle référencé et reproduit sous le numéro 2057AR-2496NR.

30 

Jacques-Émile RUHLMANN (1879-1933) Piano Pleyel quart de queue, 1927-1928, en placage d'ébène de Macassar et loupe de noyer à caisson ornementé d'une marqueterie de losanges en ivoire et plateau ceinturé d'un jonc d'ivoire. Piètement tripode à jambes galbées légèrement sabre à l'avant et conique à l'arrière à plaque d'ivoire en partie basse. Partie haute des piètements avant à petit enroulement plein, deux prises de tirage pleine en ivoire sur le couvercle (infimes manques et accidents à l'ivoire). Ivoire Elephantidae spp. Numéroté F72 444 à deux endroits et 184 249. Haut. 99 cm - Long. 165 cm - Prof. 167 cm Provenance : pièce réalisée pour l'hôtel particulier de Jean Lambiotte à Neuilly-sur-Seine, resté depuis dans la famille. Historique : notre piano figure dans les archives Pleyel (fonds Érard) sous le numéro F72 444 184 249. Le ferreur Cavrier commença son travail le 17 novembre 1927 et le piano sorti de l'usine le 25 janvier 1928. Il fut livré à Madame Lambiotte le 2 février 1928 pour 42 500 francs. Un piano similaire, ou très vraisemblablement le nôtre figure dans les archives Ruhlmann conservées au Musée des Années 30 à Boulogne (inv. 2002 18.18.381). Référencé sous le numéro 2496 NR et 2057 AR. Un piano Pleyel quart de queue faisait également partie de l'installation de M. Ducharne à Paris, entièrement décoré par Jacques-Émile Ruhlmann. Un modèle similaire entièrement laqué noir fut réalisé pour le Maharadjah d'Indore et un autre exemplaire faisait partie des collections Claude et Simone Dray. Bibliographie : Encyclopédie de l'architecture, constructions modernes, tome 11, Éditions Albert Morancé, Paris, planche 40 pour une photo du salon de la villa de M. et Mme Lambiotte, à Neuilly, prise depuis le jardin, où l'on aperçoit notre piano. Florence Camard, Ruhlmann, les Éditions du Regard, Paris, 1983, p. 263 pour le modèle similaire en laque noir présenté au Salon des Artistes Décorateurs de 1929 à Paris. Florence Camard, Ruhlmann, Éditions Monelle Hayot, Saint-Rémy-en-l'Eau, 2009, p. 283 et 284 pour la variante laquée noir de notre piano (réf. 2496aNR) chez le Maharadjah d'Indore. CD ROM accompagnant le livre, section pianos, notre modèle référencé et reproduit sous le numéro 2057AR-2496NR.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Alberto SAVINIO (1891-1952) Machine pour féconder les arbres, 1929 Huile sur toile signée et datée vers le bas à gauche. Petits éclats et manques, restauration. 81 x 65 cm Provenance : collection Jeanne Castel, Paris; collection particulière, Paris Bibliographie : Fagiolo, 1980, p. 221; Vivarelli, catalogo Verona, 1990-1991, p.154?; Pia Vivarelli, Alberto Savinio, catalogo generale, Electa, Milano, 1996 reproduit et décrit p. 65, n° 1929 7. Nous remercions l'Archivio Alberto Savinio de nous avoir confirmé l'authenticité de cette oeuvre. Un certificat de l'Archivio Alberto Savinio sera remis à l'acquéreur. " Le séjour parisien : lors de la première exposition Savinio, inaugurée le 20 octobre 1927, à la galerie Jacques Bernheim à Paris, pas moins de vingt-six peintures et un nombre indéterminé de dessins sont présentés... L'accueil de la première exposition Savinio est favorable. Il faut cependant attendre 1929 - année de travail intense, avec pas moins de soixante-six tableaux, presque tous datés par l'artiste - pour retrouver des œuvres de Savinio exposées dans la collection personnelle de Paul Guillaume, dans des expositions collectives d'artistes autour de Léonce Rosenberg, à la galerie L'Effort Moderne, et dans des expositions de peintres italiens, à la galerie Zak et à la galerie Bonaparte... Enfin, il n'existe aucune preuve documentaire d'une exposition personnelle, également en 1929, à la galerie Jeanne Castel, qui est indiquée par plusieurs sources : une fiche d'information, datée du 15 décembre 1932, rédigée par Savinio lui-même et envoyée à la Biennale de Venise (Venise A.S.A.C.) et dans la notice biographique incluse dans l'essai de Costantini de 1934. Bien qu'il soit très probable que la galeriste avec laquelle l'artiste avait un contrat d'exclusivité ait organisé une exposition personnelle de ses peintures, aucune trace n'en a été trouvée dans les revues d'art de l'époque, que ce soit à la date de 1929 ou ultérieurement ....?" in Alberto Savinio, catalogo generale, Pia Vivarelli, Electa, Milano, 1996. " À partir de 1928, la tension narrative pour un monde complexe et primordial et, selon le principe héraclitéen, en devenir continu, se précise chez Savinio. Dans la riche iconographie de sa production parisienne, caractérisée par une imagerie polymorphe et des apparitions changeantes et fantastiques, le thème des jouets apparaît en 1927-1928. Le cycle est diversement traité dans les années 1930 et au-delà comme une accumulation d'objets abandonnés dans la forêt ou sur la plage, un monument pyramidal à la stabilité douteuse, assemblé sur des rochers et des plates-formes, un monument funéraire, un précieux butin de pirates abandonné en mer, une machine universelle ou une machine à fertiliser les arbres " in Nicoletta Cardano, Alberto Savinio, la Comedia dell'Arte, Milano Palazzo Reale, 2011, cat. " Jeanne Castel, secrétaire du directeur de la galerie Paul Guillaume et elle-même marchande d'art, fut l'une des premières marchandes d'art à Paris à s'intéresser à la peinture de Savinio. Elle et Savinio conclurent un contrat à la fin de l'année 1927, ce qui est documenté dans une lettre que Savinio écrivit à Lionello Fiumi le 5 novembre de la même année (publiée dans Realtà, novembre-décembre 1954) " in Alberto Savinio, paintings and drawings, 1925-1952, Accademia Italiana delle Arti e dellle Arti Applicate, London, 1992, cat.