Sadeler, Johannes I. (1550 Bruxelles - Venise vers 1600). Vénus et Adonis. Gravu…
Description

Sadeler, Johannes I.

(1550 Bruxelles - Venise vers 1600). Vénus et Adonis. Gravure sur cuivre sur vergé fin vers 1600. 14 x 19 cm. Coupé sur le bord de la plaque. Avec texte latin "Quo non raptant Adoni ?...". Sous passep. mont. Ho. 102. bonne impression contemporaine de l'unique état. - Coin supérieur droit avec manque, petite déchirure en coin en bas à droite. Très rare. D

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Sadeler, Johannes I.

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Laurent Delvaux (Gand 1696 - Nivelles 1778), Rome, 1728-1732 L’Hercule Farnèse Figure en terre cuite Reposant sur une base carrée entièrement moulée; signée L.D. F. ROMAE et gravée de la signature de l’Hercule antique: ΓλyκωnΑθηναίος εποίει (Glykon Athenaios epoiei) Dimensions: 51,8 x 20 x 17,5 cm (20 ½ x 7 ¾ x 6 ¾ in.) Provenance : Succession de Laurent Delvaux: le 2 mars 1778, l'œuvre est dévolue par héritage à Jean-Godefroid Delvaux; Bruxelles, collection Laurent Delvaux-de Saive ; Collection Louis Delvaux-Lauwers ; Ixelles, collection Octave Delvaux-de Breyne (Willame); Bruxelles, collection Mme Madeleine Verstraete; Puis par descendance au propriétaire actuel. Bibliographies : G. Willame, Laurent Delvaux, 1696-1778, Bruxelles-Paris : G. Van Oest et Cie, 1914, p. 57, n° 51. M. Devigne, De la parenté d'inspiration des artistes flamands du XVIIe et du XVIIIe siècle. Laurent Delvaux et ses élèves, Mémoire de l’Académie royale de Belgique, Classe des Beaux-Arts, 2e série, II, fasc. 1, 1928, p. 10. A. Jacobs, Laurent Delvaux 1696-1778, Paris, Arthena, 1999, p. 106, fig. 32, p. 246, cat. n°S. 29, p. 206. A terracotta figure of the Farnese Hercules, by Laurent Delvaux (Gand 1696 - Nivelles 1778), Rome, 1728-1732 Laurent Delvaux (1696-1778) est, avec son élève Gilles-Lambert Godecharle, le sculpteur flamand qui incarne le mieux l’esprit du XVIIIe siècle. Il fut l'un des premiers sculpteurs flamands de son époque à quitter son pays natal à la recherche d'un patronage anglais. Il arriva à Londres en 1717, à l'âge de 21 ans, et obtint rapidement des commandes pour des monuments funéraires à l'Abbaye de Westminster. Les années 1720 furent prospères, et il travailla activement seul ou en collaboration avec Peter Scheemakers le Jeune (Anvers 1691-1781), expatrié pour d'importants amateurs et collectionneurs d'art anglais tels que Lord Castlemaine, le Comte de Rockingham, Sir Andrew Fountaine et enfin le 4ème Duc de Bedford à Woburn Abbey, où est actuellement conservée la plus importante collection privée de sculptures par Delvaux. Grâce à la recommandation de sir Andrew Fountaine auprès du puissant cardinal Lorenzo Corsini, qui montera sur le trône pontifical en juillet 1730 sous le nom de Clément XII, Delvaux n’eut guère de difficulté à s’insérer dans le milieu artistique romain. Lorsqu’il arrive à Rome en 1728, il est déjà un artiste confirmé, un sculpteur maîtrisant pleinement son art. Son intention en effectuant le voyage à Rome était l’étude des antiques et de la statuaire baroque. Delvaux demeura quatre années à Rome, de 1728 à 1732 et logea au Palazzo Zuccari, Via Gregoriana, actuel siège de la Bibliotheca Hertziana (Max-Planck-Institut). Plusieurs terres cuites, certaines signées ou monogrammées de Rome, témoignent de son désir de pénétrer les secrets de l’émotion que le contact avec les originaux antiques en marbre peut susciter chez un artiste sensible à l’idéal classique. Il s’agit de copies de l’Apollino (coll. part.), du Porcellino (loc. inc.) et de la Vénus accroupie (loc. inc.) conservés alors à la Villa Medici, de la Jeune fille Vénus à la coquille (Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts), l’Hermaphrodite (loc. inc.) et de l’Éros et la Centaure (loc. inc.) appartenant à la galerie Borghèse, de la Flore (Namur, musée Groesbeek de Croix) et de l’Hercule visibles au palais Farnèse avant qu’ils ne soient transférés à Naples dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Ces interprétations réduites en terre cuite de Delvaux, notablement l’Hercule Farnèse, sont de consciencieuses études qui attestent de sa pleine maîtrise du travail de modelage, ainsi que de sa dextérité à rendre avec finesse et délicatesse les moindres détails de la statue originale, la musculature, la chevelure bouclée et la barbe chenue, la peau du lion, jusqu'aux nœuds du bois de la lourde massue. Cette figure d'Hercule se réfère à un célèbre marbre romain, datant du IIIème siècle après J.-C., actuellement au Museo Nazionale de Naples, lui-même tenant son origine d'une sculpture en bronze datant du IVème siècle avant J.-C., probablement réalisée par le sculpteur grec Lysippe de Sicyone. La sculpture romaine fut découverte dans les Thermes de Caracalla à Rome, en 1556, et acquise par le Pape Paul III Farnèse, d'où son appellation Hercule Farnèse. Elle fut exposée par la famille Farnèse sous les arcades de la cour du Palais Farnèse à Rome. Ce marbre antique fut très certainement étudié par Delvaux d'après des gravures petits bronzes, ou copies en marbre lors de son séjour en Angleterre, avant que celui-ci l'observe de visu lors de son voyage à Rome en 1728. Son talent de copiste se traduit ici également dans le rendu de l'expression grave du héros. Malgré sa taille modeste, cette terre cuite n'a pas perdu pour autant l'allure monum

ERNEST SANTASUSAGNA SANTACREU (Barcelone, 1900 - Santa Coloma de Gramenet, Barcelone, 1964). "Vénus du miroir". Huile sur toile. Présente des restaurations. Signée dans le coin inférieur droit. Dimensions : 65 x 80 cm ; 93 x 109 cm (cadre). Cette œuvre témoigne d'une profonde connaissance de l'œuvre du maître du baroque Velázquez, en plus d'une impulsion artistique privilégiée : les tons de chair rose vif du modèle, la façon d'étaler la feuille blanche, le sens du matériau imprimé, le reflet métallique du miroir... sont autant d'aspects qui rendent compte d'un digne disciple du sillage de Velázquez. Avec la plus grande sagesse, il réussit à faire acquérir des qualités tactiles au corps de la crête, ainsi qu'au petit Cupidon. La peinture de Santasusagna, avec son langage naturaliste, a toujours été consacrée à la mise en valeur de la sensualité féminine, dans ses formes et sa fraîcheur, mais sans idéalisation. En l'occurrence, il y parvient grâce à cette Vénus charnelle et réaliste, comme il était également dans l'intérêt de Velázquez de prendre pour modèles des jeunes femmes de son entourage au lieu de représenter des déesses irréelles. Ernest Santasusgana commence sa formation à l'Académie Baixas de Barcelone, puis se perfectionne à l'École des arts et métiers de La Lonja. Il deviendra plus tard professeur à cette dernière et, lorsque l'enseignement de l'institution se dégrade, il devient professeur au Superior de Bellas Artes de San Jorge. Membre du Real Círculo Artístico, il fait ses débuts à la Sala Parés en 1928. À partir de cette date, il répète sa présence dans la salle de la Pinacothèque et participe aux Salones de Otoño et aux Expositions de printemps de Barcelone, ainsi qu'à d'autres concours et expositions. Il a obtenu une mention honorable à l'exposition internationale de Barcelone en 1929, une troisième médaille à l'exposition nationale de Madrid en 1941 et un prix d'honneur à l'exposition nationale de Barcelone en 1944. Il a également été récompensé à deux reprises par le Círculo Artístico. Outre sa ville natale, Santasusagna a exposé ses œuvres à Madrid, Saint-Sébastien et Bilbao, et a participé à des expositions collectives en Égypte, au Brésil, en Argentine et en Italie, ainsi qu'aux biennales de Venise, de Berlin et d'art contemporain espagnol à Buenos Aires. Il a également travaillé comme concepteur d'affiches pour Metro Goldwin Mayer. Ses œuvres se trouvent dans plusieurs musées espagnols, ainsi que dans de nombreuses collections nationales et étrangères. Il présente des restaurations.