Null Czernin, Ottokar Graf,
autrichien-hongrois. Diplomate, ministre royal des A…
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Czernin, Ottokar Graf, autrichien-hongrois. Diplomate, ministre royal des Affaires étrangères. Ministre des Affaires étrangères (1872-1932). Lettre hon. Lettre avec signature (abréviation OCz ?), dat. Berlin 6.11.(19)17 ( ?.). Gr.8°. 2 p., 3 p. décrites. Plusieurs fois plié. Sur un papier à en-tête de l'Hôtel Adlon à Berlin, avec en-tête imprimé, probablement à sa femme : "Hier, d'abord Hindenburg + Ludendorff, des gars entiers tous les deux, surtout ce dernier qui est maudit et difficile à traiter à cause de son amour-propre. Ensuite, audience avec l'empereur, ordre de l'aigle noir, très gracieux... - Avec : télégramme, dat. Brest-Litovsk, 9 févr. 1918. Pour Sa Majesté. La paix avec l'Ukraine vient d'être signée à 2 heures du matin... (A été transmis au comte Demblin). 4°. 1 p. pliée en plusieurs exemplaires. D

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Czernin, Ottokar Graf, autrichien-hongrois. Diplomate, ministre royal des Affaires étrangères. Ministre des Affaires étrangères (1872-1932). Lettre hon. Lettre avec signature (abréviation OCz ?), dat. Berlin 6.11.(19)17 ( ?.). Gr.8°. 2 p., 3 p. décrites. Plusieurs fois plié. Sur un papier à en-tête de l'Hôtel Adlon à Berlin, avec en-tête imprimé, probablement à sa femme : "Hier, d'abord Hindenburg + Ludendorff, des gars entiers tous les deux, surtout ce dernier qui est maudit et difficile à traiter à cause de son amour-propre. Ensuite, audience avec l'empereur, ordre de l'aigle noir, très gracieux... - Avec : télégramme, dat. Brest-Litovsk, 9 févr. 1918. Pour Sa Majesté. La paix avec l'Ukraine vient d'être signée à 2 heures du matin... (A été transmis au comte Demblin). 4°. 1 p. pliée en plusieurs exemplaires. D

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[Duc ENGHIEN] / Bel Ensemble de correspondances adressées à l’avocat André Marie Jean-Jacques DUPIN, dit Dupin aîné (1783-1865), membre de l’Académie française, au sujet de l’exécution du duc d’Enghien (fusillé dans les fosses de Vincennes le 21 mars 1814), suite à la parution de l’ouvrage de Dupin en 1823 intitulé «Pièces judiciaires et historiques relatives au procès du Duc d’Enghien»: 1°) Princesse Charlotte de ROHAN (1767-1841, que le duc d’Enghien aima et épousa en secret, elle fut témoin de l’enlèvement de son mari en 1804), lettre autographe, 1 p. in-4, Paris, [1823], cachet de cire rouge à ses armes, de retour de la campagne, elle « a le plus grand désir de voir monsieur Dupin […] » - 2°) Jean-Guillaume Hyde de NEUVILLE (1776-1857, homme politique, agent royaliste qui brava la police impériale, ministre), lettre signée en tant qu’ambassadeur de France au Portugal. [Circa 1823]. 2 p in-4, « L’exemplaire destiné à Sa Majesté la Reine (Charlotte-Joachim de Bourbon, infante d’Espagne) lui a été remis de suite et sa lecture a fait verser des larmes à la petite fille de Louis XIV. Je suis chargé par sa Majesté elle-même de vous adresser ses remerciements […]. Votre ouvrage si éminemment français ne peut qu’intéresser toutes les âmes de l’humanité, de la justice et des Bourbons : il m’a vivement touché […] » - 3°) Joseph-François Louis Charles Duc de DAMAS (1758-1829, un des fidèles de Louis XVI, pair de France, lieutenant général pendant la Restauration), 2 lettres autographes signées, 1p in-4 et 1p in-8, Tuileries 4 et 8 novembre 1823., 1 p. in-8, Il fixe un rendez-vous et « J’ai reçu Monsieur les quatre exemplaires que vous avez bien voulu m’adresser de votre ouvrage sur l’assassinat de M. le Duc d’Enghien. Votre juste indignation contre ce crime odieux fait honneur à votre cœur […]. Je viens d’en envoyer un exemplaire à M. le comte de Rully […] » - 4°) Hyacinthe Louis comte de QUELEN (1778-1839, archevêque de Paris, Pair de France, membre de l’Académie française), lettre autographe signée, 1 p. grand in-4, cachet de cire rouge, Paris, 19 novembre 1823, remerciements – 5°) Denis Antoine Luc FRAYSSINOUS (1765-1841, évêque d’Hermopolis, premier aumônier de Louis XVIII, pair de France, membre de l’Académie française), lettre autographe signée, 1 p in-4, Paris, 20 novembre 1823, remerciements – 6°) Jean-Jacques Régis de CAMBACÉRÈS (1753-1824, archichancelier de l’Empire, il avait cherché à détourner Napoléon de l’exécution du duc d’Enghien), lettre signée, 1 p in-8, 10 novembre 1823, remerciements – 7°) Baron de SAINT-JACQUES (Ancien secrétaire du Duc d’Enghien, devenu l’aide de camp du père de ce dernier), lettre signée, 1 p in-4, Palais Bourbon, 4 novembre 1823, au duc de Damas, apostille autographe signée « D » du duc de Damas qui redirige la lettre à Dupin, à propos d’un rendez-vous – 8°) François-Auguste FAUVEAU de FRENILLY (1768-1848, poète, écrivain et agent royaliste), lettre autographe signée, 1 p in-12, Paris, 28 novembre 1823, « J’ai lu, Monsieur, avec un extrême sentiment d’estime et de satisfaction l’honorable ouvrage que vous avez imprimer sur l’infortuné duc d’Enghien. La vérité d’une âme noble et belle y brille partout […]. J’ai quelquefois entendu dire que nos opinions n’étaient pas les mêmes. Depuis que je vous ai lu, j’ai peine à le croire. Quoi qu’il en soit, des sentiments tels que les vôtres les réconcilient toutes […] » - 9°) Chevalier Charles de VASSAL (Il avait combattu sous les ordres du Duc d’Enghien et était alors attaché au duc d’Angoulême), 2 lettres autographes signées, Paris, chq 1 p in-8, 8 janvier et 8 novembre 1823, remerciements ,« […] J’ai eu l’honneur de servir sous le duc d’Enghien et la fin de ce jeune prince a inspiré la même indignation à tout ce qu’il y avait d’honnêtes gens, soit qu’ils fussent en France ou dans les pays étrangers […] » / Joint: 9 autres lettres, notes, imprimés, gravures relatifs au duc d’Enghien et au livre de Dupin.

CANCAN - ROSE-POMPON(Elvire Hamelin épouse Bonzé dite, n1824-1895, lorette et danseuse de french-cancan, elle fit les beaux jours du Paris demi-mondain, avec ses amies-rivales Modeste Mogador, Nini-patte-en l’air, Rigolboche, Reine Pomaré et autres "Lionnes", de sa vie rocambolesque elle publiera ses mémoires) / Exceptionnelle lettre autographe signée, 4 p in-8, surpapier à lettre armorié(à sec),Bucarest, 3 avril [vers 1853-54, en pleine Guerre de Crimée), àAmédée Achard[1814-1875, journaliste, romancier et auteur dramatique), l’expression est décousue, l’orthographe incertaine et la ponctuation inexistante: il va être surpris de recevoir une lettre d’elle, d’un pays qui va intéresser l’homme d’esprit qu’il est, «l’idée ne vous parait pas drole qu’une drolesse de mon genre se trouve à Bucarest, au milieu de guerres», «j’ai tout vu, il y a deux ans enMoldavie,par l’amour je me suis faite grecque, actuellement aujourd’hui par la guerre je me fais russe», «l’idée vous parait drole, et vous cher Achard ne viendrez vous pas aussi voir ce pays», «je vous assure que vous auriez sujet, et beaucoup, pour faire des feuilletons». «Franchement je m’embète beaucoup. Voilà 7 mois que j’habite Bucarest, Calafat, enfin tout l’entourage de Bucarest, toujours même sujet de conversation: guerre, politique»,«Faut que je vous dise que j’ai tiré le canon à Giurgevo[actuelle Giurgiu, sud Roumanie], il fallait voir! Je ne puis vous dire tout ce que j’ai fait, ce que pense, puis mille autres choses, vu que ma lettre ne vous parviendrez[sic]pas», «J’ai écrit àmon ami Romieu[Auguste Romieu le directeur des Beaux-Artset également écrivain, qui fréquentait les grisettes]voilà quelques mois, si par Hasard vous le voyez, annoncez lui une lettre et en attendant mille choses fort aimable de ma part, etmes bons amis je vous engage à diner dans six semaines, vu que je quitte ces fameuses principautés qui occupe toute l’Europe aujourd’hui»,«J’espère bien que les journaux vont annoncer mon arrivée,que de chose que j’ai vu ici, excepté la guerre mais entre autres», «Je suis de l’avis russe et j’ai pris le v. russe (virus) en fort mauvais calembourg. Ah bah, en temps de guerre! Pour le moment je suis la maitresse du Prince Gortchakoff[nb: Alexandre Gortchakov, 1798-1883, éminente personnalité politique russe, diplomate qui joua un rôle important durant la Guerre de Crimée, d’où le papier à lettre armorié]dont je vous envoie la carte», «Prenez la dans le bon sens voulu, on peut la prendre par beaucoup de sens, c’est sensuellement bete ce que je dis, ça n’a pas le sens commun et par-dessus le marché je vous fais faire du mauvais sang», «Faites aller cela à la censure», «Si je m’écoutais je ne m’arreterais pas, mais en revanche on arrêterait ma lettre»,«Buvez à ma santé, allez embrasser mon Romieu de ma part, si vous rencontrez quelques amis ou amies qui vous parle de moi, dites leur qu’aucun boulet ne m’a encore atteint», «En attendant mon cher Amédée, je me rappelle votre bon souvenir.Annoncez mon arrivée. Je vous écrirai», «Votre amie Rose-Pompon dans les Principautés guerrières»