Porst,J.
Theologia viatorum practica, ou La conduite divine des âmes sur le chem…
Description

Porst,J. Theologia viatorum practica, ou La conduite divine des âmes sur le chemin de l'éternité bienheureuse... Ed. III. 2 t. en 1 vol. Halle, Orphelinat 1732. 4°. Avec gravure. Vignette de titre. 5 pp., 12, 908, 624 pp., 36 pp. estampées à froid. Ldr. d. Zt. avec dorures. (Couvercle avec manque de référence, chap. inférieur un peu endommagé). Cf. Jantz 2018 (éd. 1725). - Porst (1668-1728), éditeur du livre de cantiques largement diffusé qui porte son nom, fut élève de Spener et fut choisi en 1709 par la reine Sophie Luise comme prédicateur et confesseur de sa cour. En 1713, le roi Frédéric le nomma pasteur primarius de Saint-Nicolas et prévôt de Berlin (cf. ADB XXVI, 444). - Sans la gravure. front. Provenance : bibliothèque de la noblesse.

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Porst,J.

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TAILLEVENT (Guillaume Tirel, dit): Le Viandier de Guillaume TIREL dit Taillevent, enfant de cuisine de la Reine Jeanne d'Evreux, (…). Publié sur le manuscrit de la Bibliothèque nationale (…) par le baron Jérôme PICHON, et Georges VICAIRE (…). . Paris, Techener, 1892. Relié avec: PICHON (Jérôme) et VICAIRE (Georges): Le Manuscrit de la Bibliothèque vaticane, supplément au Viandier de Taillevent. Un volume. 15 par 23 cm. Les deux volumes à pagination continue. Frontispice-(8)-LXVIII-300 pages. 10 planches hors-texte avec le frontispice (complet). Plein maroquin anthracite moderne, dos 5 nerfs, couvertures conservées. Reliure signée D'HERVE. Très bon état de la reliure. Les couvertures conservées le sont avec manques, tachées et sont restaurées. Deux feuillets avec des rousseurs, un feuillet avec une petite déchirure sans manque restaurée, la page de faux-titre du supplément légèrement brunie. Un ex-libris arraché de la page de faux-titre du premier ouvrage. Malgré ces défauts, un bon exemplaire. Tirage limité à 350 exemplaires. Le nôtre un des 300 sur vélin du Marais (N°230). Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de Georges VICAIRE à son ami J. B. PONCET. Le Viandier est un livre de recettes français de la fin du Moyen Âge (fin du XIVème), associé au nom de Guillaume Tirel, dit Taillevent, maître cuisinier des rois de France Charles V et Charles VI. Le plus ancien manuscrit connu, celui de Sion, du XIIIème siècle, prouve qu'il lui est en fait antérieur. Il s'agit d'une reprise d'un ouvrage encore plus ancien concernant l'«art du viandier». Le viandier est encore au milieu du XVIème siècle un homme de métier, associé à la tenue et l'approvisionnement d'un magasin alimentaire, vendeur-fournisseur souvent en gros, parfois au détail à ses clients et acheteur à un réseau de collecte, gestionnaire d'une précieuse réserve de denrées de bouche consommables. Il peut travailler à son compte, ou être employé d'une maison pour qui il assure cette charge. Le mot « viande » est utilisé au sens ancien du mot latin classique, vivenda, signifiant les vivres, les nourritures diverses, les provisions de bouche, les aliments en général. (Wikipédia)

Emmanuel CHABRIER . 9 L.A.S. « Emmanuel » ou « Emml », [mars-novembre 1888], à SA FEMME ALICE ; 18 pages in-8 et 1 page in-12, 3 enveloppes (qqs légères fentes aux plis).. Belle correspondance à sa femme, alors qu’il commence à travailler à Briséïs. [Correspondance 88-35, 62, 101, 105, 110, 116bis, 119, 127, 134, 136]. [Paris] jeudi [29 mars] (en-tête La Vie populaire). « Maman, Hier, j’ai vu Marcel, qui continue à convalescer. Ce matin, j’ai été reçu par CARNOT qui a été charmant ». Il va travailler avec Catulle MENDES : « que de tourments pour arriver à avoir un livret qui vous emballe à fond ! Blau, Gramont, Wilder, Gallet, Thierry, tout ce monde-là va me traiter de pignouf, et pourtant je ne veux et ne dois écrire que sur le sujet qui convient le mieux à ma nature et qu’y puis-je faire si ces messieurs ne m’ont pas servi le plat de mon choix... – Ce soir, je dîne chez Enoch, puis j’irai à l’Opéra-Comique. Un Requiem [de Verdi], dans ma situation d’esprit, ne peut que me faire beaucoup de bien »… – Dimanche [17 juin]. « Ce matin, j’ai travaillé avec Gabriel Marie à propos d’un arrangement d’España »… [La Membrolle, 9-10 octobre]. « Je reçois ta lettre et celle du divin Marcel. Dis à ce jeune élève de m’envoyer, telle quelle, sa narration »… Dîner « composé d’un joli canard et de choux de Bruxelles qui me reviennent et que je rote actuellement ; RRRR ! ça y est —, le dernier, j’aime à croire ! On dirait du Zola. […] Je scie le bois de grand’mère de 7 h. à 7 h. ½, pour me dégourdir les membres. Une bourrée par jour. C’est excellent. […] Rien de nouveau ce matin. Je trime. Le papa qui vous aime tant »… [La Guérinière] Samedi [27 octobre]. Soirée « où tous les châtelains des alentours se pressaient avec leurs familles. Un monde fou et d’assez jolies femmes. […] On a dansé jusqu’à 4 h. du m. ; je dansais le cotillon avec Made de Maupas ; de 4 à 5, on a supérieurement soupé, puis une ribambelle de 80 à 100 voitures est arrivée prendre les invités ; à 6 h., avec le jour naissant, nous étions de retour à la Guérinière »… [La Membrolle] Mercredi [31 octobre]. Nouvelles diverses, et commentaire des nouvelles parisiennes. Il n’a pas fait travailler sa nièce Isabelle : « Si elle y mettait de la passion, ou simplement du goût, j’irais de tout cœur ; mais ça lui est égal ; pourvu qu’elle reste jusqu’à des dix heures du matin dans sa chambre, à tournailler, à brossailler, à se regardailler, elle est satisfaite : la musique arrivera, aura son bout de tour quand les ongles auront été passés en revue pendant une heure ; – alors ça m’exaspère ; zut. Elle me connaît, ce n’est pas malin de me coller au piano, dieu merci ; qu’elle s’y prenne bien et elle m’aura. [...] Tous les morceaux joués l’autre soir chez Lamoureux, le seront dimanche à Angers. Je suis très en train et cette petite diversion angevine avec répétitions vendredi, samedi et dimanche matin, – puis le concert à 1 h. ½, – tout ça va faire qu’à partir de lundi, je vais piquer vigoureusement des deux sur Briséïs, relue vingt fois depuis mon arrivée »… – Mardi [6 novembre]. « Me voilà à mon établi, ma petite femme ; je vais trimer ferme jusqu’au terme que je me suis fixé pour aller vous retrouver à Paris. […] jamais je ne pourrai, sans vous, passer l’hiver ici ; – c’est un genre de vie tout nouveau qu’il faudra que nous adoptions à Paris, afin que je puisse travailler tranquille et n’être dérangé par personne »… – Jeudi [8 novembre]… « Quand tu parles de la femme timide qui souvent remplace avantageusement le gros roublard, tu as parfaitement raison, mais tu me fais l’effet de blaguer ton vieux loup de mer, maman ! […] Je suis affiché pour dimanche ; tu vas, j’espère, te payer le prélude de Gwendoline et tu m’en rendras compte »… – [15-16 novembre]. Mariage de Mlle Réty avec Gandrey. « Made de Narbonne ayant eu besoin, pour une de ses amies, d’un bout de professeur de ton sexe, je lui ai recommandé la jeune Racot […] Reçu les petits pessons ; on dirait que ces harengs se sont pochardés tant ils ont le nez en rubis. Ta mère n’a rien vu, ne soupçonne rien ; on va, au déjeuner, lui faire la surprise des crevettes. Ce qu’elle va tortiller ses didis ! »… – Mardi [20 novembre]. « Les enfants n’écrivent pas... Ça m’embête... Et cette place en narration ? hélas ! si elle était bonne, on m’aurait plutôt envoyé une dépêche... Est-ce que Marcel se ralentirait... Je suis inquiet, maman ! […] Il y aura des passages très chic dans mon affaire : je suis content ; mais, si c’était en été, ce serait mieux encore ; j’aime mieux le soleil qu’une paire de bûches »…. – Mardi [27 novembre]. Les Jacmart [la belle-sœur de Chabrier avec sa fille] sont arrivées : « J’ai déjà fait hurler