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Description

Geoffroy DAUVERGNE (Flers, 1922 - Dinard, 1977) « La Criée », vers 1951-1952. Huile sur toile marouflée sur isorel signée en bas à droite. Hauteur : 170,5 cm. Largeur : 170,5 cm. Provenance - Collection de M. et Mme M., pays de Dinan. - Galerie Brouard, Dinan, 2015. - Collection particulière, Côtes-d'Armor. Avec le catalogue raisonné de l'artiste, le certificat d'authenticité d'Alain Valtat et un avis d'inclusion au catalogue raisonné. « Je revois sa silhouette élancée à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il se fit rapidement remarquer par la spontanéité et la force de son écriture picturale". René Quillivic. Fils de magistrat, Geoffroy Dauvergne plante ses racines en Bretagne. Au collège de Vitré, un seul enseignant remarque le talent de ce garçon. Il s'agit de son professeur de dessin qui n'est autre qu'Etienne Blandin (1903-1991), fraîchement nommé peintre de la Marine. Non content de le former, il conseille aux parents de "Géo" de l'orienter vers le dessin puisqu'aucune autre discipline ne trouve tant de grâces à ses yeux. Le voici donc en 1941 aux Beaux-Arts de Rennes, sans le Bac', dans l'atelier... de Mathurin Méheut ! La classe croque sous les bombes et les coups de gueule du maître. Dauvergne n'en a cure et lui tient tête : " il a eu, peut-être lui seul parmi ses camarades, la force et la volonté de résister à la très grande personnalité de notre professeur Monsieur Mathurin Méheut. Il avait fait son choix sur l’huile, il a continué, il aimait peindre des portraits, il a continué. ". Les récompenses pleuvent, dont le prix de la ville de Rennes en 1942-1943. En 1944 il rejoint les Beaux-Arts de Paris. Il respire, côtoie, s'inspire, expérimente, mûrit son être et son Art. Il devient Geoffroy d'Auvergne, artiste-peintre, formé par Blandin, pétri par Méheut et le cubisme. Un nouveau Breton issu de la Nouvelle Ecole de Paris qui a "une vision d’ensemble de formes, de couleurs, de lumière, dans un espace et à un moment donné". En 1949, il sera second prix de Rome, un échec qui fissure à jamais son équilibre psychologique. Il travaillera principalement dans le pays qui l'a vu grandir, la vallée de la Rance, Dinard, Saint-Malo. Féru d'architecture, c'est bien naturellement qu'il deviendra un fresquiste de génie, honorant nombre de commandes publiques et privées. Il affectionne particulièrement les marines et elles le lui rendent bien. On lui propose, insigne honneur, la distinction de Peintre de la Marine. Mais il était libre à Paris, il le restera chez lui : ne pouvant vivre sous contrainte, il refuse. Puis un drame familial le plongera dans les plus terribles tourments. Sombrant dans la misère, seul son pinceau le rattache à la vie, mettant "devant ses yeux la lumière qu’il ne voyait pas briller en lui". Son oeuvre, encore assez méconnue, a fait l'objet d'une rétrospective au Palais des Arts de Dinard en 2018. Ses toiles sont rarissimes sur le marché. "La Criée" offre ainsi une merveilleuse occasion de faire mieux connaître Géo à travers un chef-d'oeuvre de Dauvergne. Bibliographie : Alain VALTAT, Catalogue raisonné de l'oeuvre du peintre Geoffroy Dauvergne, Levana, 1996.

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Geoffroy DAUVERGNE (Flers, 1922 - Dinard, 1977) « La Criée », vers 1951-1952. Huile sur toile marouflée sur isorel signée en bas à droite. Hauteur : 170,5 cm. Largeur : 170,5 cm. Provenance - Collection de M. et Mme M., pays de Dinan. - Galerie Brouard, Dinan, 2015. - Collection particulière, Côtes-d'Armor. Avec le catalogue raisonné de l'artiste, le certificat d'authenticité d'Alain Valtat et un avis d'inclusion au catalogue raisonné. « Je revois sa silhouette élancée à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il se fit rapidement remarquer par la spontanéité et la force de son écriture picturale". René Quillivic. Fils de magistrat, Geoffroy Dauvergne plante ses racines en Bretagne. Au collège de Vitré, un seul enseignant remarque le talent de ce garçon. Il s'agit de son professeur de dessin qui n'est autre qu'Etienne Blandin (1903-1991), fraîchement nommé peintre de la Marine. Non content de le former, il conseille aux parents de "Géo" de l'orienter vers le dessin puisqu'aucune autre discipline ne trouve tant de grâces à ses yeux. Le voici donc en 1941 aux Beaux-Arts de Rennes, sans le Bac', dans l'atelier... de Mathurin Méheut ! La classe croque sous les bombes et les coups de gueule du maître. Dauvergne n'en a cure et lui tient tête : " il a eu, peut-être lui seul parmi ses camarades, la force et la volonté de résister à la très grande personnalité de notre professeur Monsieur Mathurin Méheut. Il avait fait son choix sur l’huile, il a continué, il aimait peindre des portraits, il a continué. ". Les récompenses pleuvent, dont le prix de la ville de Rennes en 1942-1943. En 1944 il rejoint les Beaux-Arts de Paris. Il respire, côtoie, s'inspire, expérimente, mûrit son être et son Art. Il devient Geoffroy d'Auvergne, artiste-peintre, formé par Blandin, pétri par Méheut et le cubisme. Un nouveau Breton issu de la Nouvelle Ecole de Paris qui a "une vision d’ensemble de formes, de couleurs, de lumière, dans un espace et à un moment donné". En 1949, il sera second prix de Rome, un échec qui fissure à jamais son équilibre psychologique. Il travaillera principalement dans le pays qui l'a vu grandir, la vallée de la Rance, Dinard, Saint-Malo. Féru d'architecture, c'est bien naturellement qu'il deviendra un fresquiste de génie, honorant nombre de commandes publiques et privées. Il affectionne particulièrement les marines et elles le lui rendent bien. On lui propose, insigne honneur, la distinction de Peintre de la Marine. Mais il était libre à Paris, il le restera chez lui : ne pouvant vivre sous contrainte, il refuse. Puis un drame familial le plongera dans les plus terribles tourments. Sombrant dans la misère, seul son pinceau le rattache à la vie, mettant "devant ses yeux la lumière qu’il ne voyait pas briller en lui". Son oeuvre, encore assez méconnue, a fait l'objet d'une rétrospective au Palais des Arts de Dinard en 2018. Ses toiles sont rarissimes sur le marché. "La Criée" offre ainsi une merveilleuse occasion de faire mieux connaître Géo à travers un chef-d'oeuvre de Dauvergne. Bibliographie : Alain VALTAT, Catalogue raisonné de l'oeuvre du peintre Geoffroy Dauvergne, Levana, 1996.

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