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Description

DEUX ANNEAUX DE FIDELITE en or formant paire. - 1er anneau : Anneau de fidélité à la cause royale donné au Vicomte d’Hardouineau. Bague en or rose 18 carats creux, de forme chevalière, unie, avec un chaton ovale, en or un peu plus pâle, portant sur le dessus deux épées en croix, avec le cri « Vive le Roi quand même ». Le pourtour du chaton gravé « 24 MAI 1815 ». Anneau gravé à l’avant à gauche du chaton « A DIEU MON AME / MON CŒUR AUX DAMES » et à droite « MA VIE AU ROI / L’HONNEUR A MOI ». À la place correspondante au chaton, un écusson en forme de cœur « Le Vte D’Hardouineau M al de Camp » orné des initiales « L.M.T. / P.A.F. / C. » correspondant aux membres de la famille royale (Louis XVIII, Marie-Thérèse, duchesse d’Angoulême, Charles-Philippe, comte d’Artois, Antoine, duc d’Angoulême, Ferdinand duc de Berry, Caroline, duchesse de Berry. France, époque Restauration. Taille 73. Poids brut : 3,69 g. Bon état de conservation, chocs et déformations, accident, chaton scellé. -2nd anneau : Anneau de fidélité à la cause royale donné au Vicomte d’Hardouineau. Bague en or rose 18 carats creux, de forme chevalière, unie, avec un chaton ovale, en or un peu plus pâle, portant sur le dessus deux épées en croix, avec le cri « Vive le Roi quand même ». Le pourtour du chaton gravé « YPRES 25 MARS 1815 ». Anneau gravé à l’avant à gauche du chaton « A DIEU MON AME / MON CŒUR AUX DAMES » et à droite « MA VIE AU ROI / L’HONNEUR A MOI ». L’intérieur de l’anneau gravé «d’Hardouineau» et d’un cœur orné des initiales « L.M.T.P.A.F.C. » correspondant aux membres de la famille royale (Louis XVIII, Marie-Thérèse duchesse d’Angoulême, Charles-Philippe comte d’Artois, Antoine duc d’Angoulême, Ferdinand duc de Berry, Caroline, duchesse de Berry). Trace de poinçon d’orfèvre se terminant par un B. France, Restauration. Taille 64. Poids brut : 4,28 g. Bon état usures, d’usage. Antoine-Philippe François Marie , vicomte d’HARDOUINEAU (1788-1865) est reçu Garde du Corps du Roi le 3 janvier 1800 comme son père l’avait été 23 ans plus tôt. Fait Chevalier de l’ordre de Légion d’Honneur le 26 novembre 1814, il est signalé en campagne, à Gand, en 1815. Dans les Mémoires secrets et inédits d’Alphonse de Beauchamp (1767-1832), il intervient en étant présenté comme « aide de camp de Louis XVIII », sur « l’exil et les infortunes des princes de la Maison Royale » (Paris, Paris, Vernarel et Tenon, 1825). "Au licenciement de la Maison Rouge de louis XVIII, les officiers des compagnies reçurent, comme signe de ralliement, un anneau en or dont le chaton portait l’insigne distinctif de la compagnie." Les anneaux type aux deux épées : Les militaires de l’armée royale qui le suivent en Belgique reçoivent un brevet signé de la main du duc de Berry, constatant qu’ils ont fait partie de cette armée. Les officiers ont résolu de faire faire une bague portant deux épées en croix avec cette devise : “ma vie au roi, mon cœur aux dames” «Cette bague qui vient d’être exécutée renferme aussi les lettres initiales de la famille royale : L, MT, P, A, F, C. (Louis XVIII, Marie-Thérèse duchesse d’Angoulême, Louis-Philippe duc d’Orléans, Antoine duc d’Angoulême, Ferdinand duc de Berry, Charles, comte d’Artois). On y a gravé également le nom de celui pour lequel elle a été faite avec le jour et le lieu où il a passé la frontière. » Parmi les quelques exemplaires connus la devise complète est toujours “à dieu mon âme ma vie au roi, mon cœur aux dames, l’honneur à moi.” C’est Monsieur Brechemin, bijoutier au Palais-Royal, galerie des Bons-Enfants, n° 128, qui est chargé de leur confection, il tient un registre pour prévenir toute erreur. Ces bagues ne sont faites ou remises que sur le vu du brevet. Une bague a appartenu à Jacques Brasseur, conducteur du train d’artillerie dans les compagnies des Gardes du Corps du Roi. Elle porte pour date sur le chaton : Gand, 17 mars 1815, l’intérieur est gravé « Brasseur Jacques conducteur d’artillerie de la Garde royal (sic) » avec un écusson portant les initiales : L, M.T, P, A, F, C. Un autre exemplaire est daté du 25 mars 1815, le chaton est constitué par une petite boîte ovale à charnière servant de reliquaire ; elle porte l’inscription « Mis de Monpezat, Major officier d’État-major du Mre de la Gre », et à la hauteur du chaton, dans un écusson en forme de cœur, les lettres majuscules L. MT. P. A. F. Tout comme un autre exemplaire de mars 1815, ayant appartenu à Gérard de Contamine d’Arimont, Garde-du-corps du Roi. Sur une bague du même modèle provenant de la famille de Valles (ou d’Hozier), le chaton forme lui aussi une petite boîte reliquaire, elle est datée à « Ypres 25 mars 1815 ». Un exemplaire de l’ancienne collection Thierry Marais attribué à un garde-du-corps du Roi. Trois

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DEUX ANNEAUX DE FIDELITE en or formant paire. - 1er anneau : Anneau de fidélité à la cause royale donné au Vicomte d’Hardouineau. Bague en or rose 18 carats creux, de forme chevalière, unie, avec un chaton ovale, en or un peu plus pâle, portant sur le dessus deux épées en croix, avec le cri « Vive le Roi quand même ». Le pourtour du chaton gravé « 24 MAI 1815 ». Anneau gravé à l’avant à gauche du chaton « A DIEU MON AME / MON CŒUR AUX DAMES » et à droite « MA VIE AU ROI / L’HONNEUR A MOI ». À la place correspondante au chaton, un écusson en forme de cœur « Le Vte D’Hardouineau M al de Camp » orné des initiales « L.M.T. / P.A.F. / C. » correspondant aux membres de la famille royale (Louis XVIII, Marie-Thérèse, duchesse d’Angoulême, Charles-Philippe, comte d’Artois, Antoine, duc d’Angoulême, Ferdinand duc de Berry, Caroline, duchesse de Berry. France, époque Restauration. Taille 73. Poids brut : 3,69 g. Bon état de conservation, chocs et déformations, accident, chaton scellé. -2nd anneau : Anneau de fidélité à la cause royale donné au Vicomte d’Hardouineau. Bague en or rose 18 carats creux, de forme chevalière, unie, avec un chaton ovale, en or un peu plus pâle, portant sur le dessus deux épées en croix, avec le cri « Vive le Roi quand même ». Le pourtour du chaton gravé « YPRES 25 MARS 1815 ». Anneau gravé à l’avant à gauche du chaton « A DIEU MON AME / MON CŒUR AUX DAMES » et à droite « MA VIE AU ROI / L’HONNEUR A MOI ». L’intérieur de l’anneau gravé «d’Hardouineau» et d’un cœur orné des initiales « L.M.T.P.A.F.C. » correspondant aux membres de la famille royale (Louis XVIII, Marie-Thérèse duchesse d’Angoulême, Charles-Philippe comte d’Artois, Antoine duc d’Angoulême, Ferdinand duc de Berry, Caroline, duchesse de Berry). Trace de poinçon d’orfèvre se terminant par un B. France, Restauration. Taille 64. Poids brut : 4,28 g. Bon état usures, d’usage. Antoine-Philippe François Marie , vicomte d’HARDOUINEAU (1788-1865) est reçu Garde du Corps du Roi le 3 janvier 1800 comme son père l’avait été 23 ans plus tôt. Fait Chevalier de l’ordre de Légion d’Honneur le 26 novembre 1814, il est signalé en campagne, à Gand, en 1815. Dans les Mémoires secrets et inédits d’Alphonse de Beauchamp (1767-1832), il intervient en étant présenté comme « aide de camp de Louis XVIII », sur « l’exil et les infortunes des princes de la Maison Royale » (Paris, Paris, Vernarel et Tenon, 1825). "Au licenciement de la Maison Rouge de louis XVIII, les officiers des compagnies reçurent, comme signe de ralliement, un anneau en or dont le chaton portait l’insigne distinctif de la compagnie." Les anneaux type aux deux épées : Les militaires de l’armée royale qui le suivent en Belgique reçoivent un brevet signé de la main du duc de Berry, constatant qu’ils ont fait partie de cette armée. Les officiers ont résolu de faire faire une bague portant deux épées en croix avec cette devise : “ma vie au roi, mon cœur aux dames” «Cette bague qui vient d’être exécutée renferme aussi les lettres initiales de la famille royale : L, MT, P, A, F, C. (Louis XVIII, Marie-Thérèse duchesse d’Angoulême, Louis-Philippe duc d’Orléans, Antoine duc d’Angoulême, Ferdinand duc de Berry, Charles, comte d’Artois). On y a gravé également le nom de celui pour lequel elle a été faite avec le jour et le lieu où il a passé la frontière. » Parmi les quelques exemplaires connus la devise complète est toujours “à dieu mon âme ma vie au roi, mon cœur aux dames, l’honneur à moi.” C’est Monsieur Brechemin, bijoutier au Palais-Royal, galerie des Bons-Enfants, n° 128, qui est chargé de leur confection, il tient un registre pour prévenir toute erreur. Ces bagues ne sont faites ou remises que sur le vu du brevet. Une bague a appartenu à Jacques Brasseur, conducteur du train d’artillerie dans les compagnies des Gardes du Corps du Roi. Elle porte pour date sur le chaton : Gand, 17 mars 1815, l’intérieur est gravé « Brasseur Jacques conducteur d’artillerie de la Garde royal (sic) » avec un écusson portant les initiales : L, M.T, P, A, F, C. Un autre exemplaire est daté du 25 mars 1815, le chaton est constitué par une petite boîte ovale à charnière servant de reliquaire ; elle porte l’inscription « Mis de Monpezat, Major officier d’État-major du Mre de la Gre », et à la hauteur du chaton, dans un écusson en forme de cœur, les lettres majuscules L. MT. P. A. F. Tout comme un autre exemplaire de mars 1815, ayant appartenu à Gérard de Contamine d’Arimont, Garde-du-corps du Roi. Sur une bague du même modèle provenant de la famille de Valles (ou d’Hozier), le chaton forme lui aussi une petite boîte reliquaire, elle est datée à « Ypres 25 mars 1815 ». Un exemplaire de l’ancienne collection Thierry Marais attribué à un garde-du-corps du Roi. Trois

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