Null Sébastien de BOISHERAUD (1847-1927)
"Si j’avance, suivez-moi ; si je recule…
Description

Sébastien de BOISHERAUD (1847-1927) "Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi; si je meurs, vengez-moi - Henri de La Rochejacquelein", 1882. Plâtre signé, titré et daté. Hauteur : 70,5 cm. Largeur : 38 cm. Profondeur : 31,5 cm. (Manques, accidents et restaurations). Cette figure puissante de Monsieur Henri (1772-1794) évoque vraisemblablement la bataille des Aubiers et fait écho au tableau de Pierre-Narcisse Guérin. Ici le général de 21 ans monte à l'assaut au plus fort du combat, comme en témoigne le trou à son chapeau causé par une balle. Sabre au clair, encourageant ses hommes, il enjambe un mortier et un fusil brisé. De la main gauche il tient fermement l'étendard fleurdelisé. Alors agé de 19 ans, Henri de La Rochejaquelein refuse de suivre sa famille en émigration et choisit de défendre le Trône dans la garde constitutionnelle de Louis XVI où il est appelé en 1791. On le verra ainsi auprès des malheureux Suisses défendre le palais des Tuileries le 10 août 1792. Revenu sur ses terres, il découvre les Vendéens révoltés par les persécutions religieuses, la conscription, et l’exécution du Roi. Le 13 avril 1793, au château de la Durbellière, à Mauléon, ce sont 3 000 paysans insurgés qui l'acclament et l'incitent à prendre leur tête. C'est là qu'il prononcera ces paroles éternelles : "Si j’avance, suivez-moi ! Si je recule, tuez-moi ! Si je meurs, vengez-moi !". Le jour-même, il remporte la victoire aux Aubiers sur la troupe du général Quétineau. Le nord des Deux-Sèvres bascule dans l'insurrection. Sébastien de Boishéraud a "connu le feu" comme grenadier durant sept années de service. Doué pour le dessin, il s'intéresse à la sculpture à son retour de captivité en Allemagne, en 1871. Elève d'Amédée Ménard et Charles Lebourg, il expose dans des salons nantais et parisiens. Artiste figuratif, il sculpte les gens de son pays, et de l'Histoire. Ainsi le Musée d'Art et d'Histoire de Cholet conserve de lui une statue en terre cuite représentant François-Athanase de Charette. Datée 1885, ses dimensions sont proches de notre oeuvre qui fait d'ailleurs la couverture de la plaquette "Les Boishéraud dans la Tourmente révolutionnaire, archives familiales, 2005". Dans l'état actuel de nos connaissances, quelques rares exemplaires de ce plâtre sont connus, tous en collections privées.

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Sébastien de BOISHERAUD (1847-1927) "Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi; si je meurs, vengez-moi - Henri de La Rochejacquelein", 1882. Plâtre signé, titré et daté. Hauteur : 70,5 cm. Largeur : 38 cm. Profondeur : 31,5 cm. (Manques, accidents et restaurations). Cette figure puissante de Monsieur Henri (1772-1794) évoque vraisemblablement la bataille des Aubiers et fait écho au tableau de Pierre-Narcisse Guérin. Ici le général de 21 ans monte à l'assaut au plus fort du combat, comme en témoigne le trou à son chapeau causé par une balle. Sabre au clair, encourageant ses hommes, il enjambe un mortier et un fusil brisé. De la main gauche il tient fermement l'étendard fleurdelisé. Alors agé de 19 ans, Henri de La Rochejaquelein refuse de suivre sa famille en émigration et choisit de défendre le Trône dans la garde constitutionnelle de Louis XVI où il est appelé en 1791. On le verra ainsi auprès des malheureux Suisses défendre le palais des Tuileries le 10 août 1792. Revenu sur ses terres, il découvre les Vendéens révoltés par les persécutions religieuses, la conscription, et l’exécution du Roi. Le 13 avril 1793, au château de la Durbellière, à Mauléon, ce sont 3 000 paysans insurgés qui l'acclament et l'incitent à prendre leur tête. C'est là qu'il prononcera ces paroles éternelles : "Si j’avance, suivez-moi ! Si je recule, tuez-moi ! Si je meurs, vengez-moi !". Le jour-même, il remporte la victoire aux Aubiers sur la troupe du général Quétineau. Le nord des Deux-Sèvres bascule dans l'insurrection. Sébastien de Boishéraud a "connu le feu" comme grenadier durant sept années de service. Doué pour le dessin, il s'intéresse à la sculpture à son retour de captivité en Allemagne, en 1871. Elève d'Amédée Ménard et Charles Lebourg, il expose dans des salons nantais et parisiens. Artiste figuratif, il sculpte les gens de son pays, et de l'Histoire. Ainsi le Musée d'Art et d'Histoire de Cholet conserve de lui une statue en terre cuite représentant François-Athanase de Charette. Datée 1885, ses dimensions sont proches de notre oeuvre qui fait d'ailleurs la couverture de la plaquette "Les Boishéraud dans la Tourmente révolutionnaire, archives familiales, 2005". Dans l'état actuel de nos connaissances, quelques rares exemplaires de ce plâtre sont connus, tous en collections privées.

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