FRANCESCO GRAZIANI (actif à Rome dans la seconde moitié du XVIIe siècle)
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FRANCESCO GRAZIANI

(actif à Rome dans la seconde moitié du XVIIe siècle) Bataille entre cavaleries européennes Huile sur toile, cm 40X73 Provenance : Collection privée Sur la base d'anciens inventaires, Roethlisberger-Bianco nous informe de la naissance probable de l'artiste à Capoue, tandis qu'en 1808 Luigi Lanzi mentionne un " Graziani " comme élève à Rome du célèbre batailleur Jacques Courtois, dit le Borgognone (Saint-Hyppolite, 16211 ; Rome, 1676), suggérant ainsi une arrivée précoce dans la Ville Éternelle (Cf. L. Lanzi, Storia pittorica della Italia (1809), édité par M. Capucci, I, Florence 1968, p. 385). En effet, selon Buchowiecki (Cf. Buchowiecki, Handbuch der Kirchen Roms, I, Wien 1967, pp. 415, 647), Graziani a réalisé en 1671 une série de toiles pour la nef et le chœur de la basilique des Saints-Apôtres, représentant des récits de l'Ancien et du Nouveau Testament (perdues), mais il est certain qu'il s'est fait un nom professionnel dans les années 1680, lorsque Filippo Titi rappelle en 1686 la toile avec la Prédication du Baptiste peinte en 1683 pour la chapelle des Cimini à Sant'Antonio dei Portoghesi et une Madeleine pénitente conservée dans l'église de Santa Croce della Penitenza alla Lungara, aujourd'hui identifiée avec la Crucifixion avec Marie-Madeleine de l'église paroissiale d'Ardea, dans laquelle, à vrai dire, on perçoit des sensibilités méridionales et une saveur sombre évoquant la manière de Stanzione et de Mattia Preti. Cela dit, dans les années suivantes, l'artiste a dû se consacrer uniquement au genre de la bataille, comme l'attestent les inventaires de la collection Barberini et surtout les œuvres des collections Spada et Pallavicini, qui ont permis à Federico Zeri d'effectuer une première analyse de l'auteur. Pour en revenir à la toile présentée ici, nous tenons à souligner sa grande qualité, identique à celle de l'huile précieuse sur cuivre de la Walters Art Gallery de Baltimore (Cf. F. Zeri, Italian Paintings in the Walters Art Gallery, 1976, p. 472 n° 352) et, surtout, à celle de l'huile précieuse sur cuivre de la Walters Art Gallery (Cf. F. Zeri, Italian Paintings in the Walters Art Gallery, 1976, p. 472 n° 352). 352) et, surtout, dans la Scène de Bataille de la Galerie Spada, très semblable dans sa construction scénique, dans la qualité de son exécution et dans un même sentiment chromatique manié avec la pointe du pinceau qui précède dans son aboutissement l'œuvre de maturité de Francesco Simonini de l'époque vénitienne (fig. 1 ; cf. F. Zeri, La Galleria Spada in Roma. Catalogo dei dipinti, Florence 1954, p. 145 n° 245). Bibliographie de référence : F. Zeri, La Galleria Pallavicini in Rome, Florence 1959, p. 145 W. Buchowiecki, Handbuch der Kirchen Roms, I, Vienne 1967, pp. 415, 647 L. Salerno, I pittori di paesaggio del Seicento a Roma, Roma 1977-1978, vol. II, pp. 644-654 F. Titi, Studio di pittura, scoltura et architettura nelle chiese di Roma (1674-1763), édité par B. Contardi, S. Romano, Florence 1987, I, pp. 21, 209 ; II, pp. 57, 386 G. Sestieri, I Pittori di Battaglie, Rome 1999, pp. 360-371.

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