Null MIRANDA FRANCISCO DE : (1750-1816), chef militaire et révolutionnaire vénéz…
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MIRANDA FRANCISCO DE : (1750-1816), chef militaire et révolutionnaire vénézuélien qui a participé à la guerre d'indépendance américaine, à la Révolution française et aux guerres d'indépendance hispano-américaines. Un personnage hors du commun, à la fois politicien libéral, soldat, bibliophile, aventurier et même un peu mystérieux. Miranda a été nommé maréchal de camp en France sous Dumouriez et a participé à la bataille de Valmy. Il mourut en prison à Cadix, en Espagne. Une lettre autographe très rare signée par Miranda depuis Londres. A.L.S., ` Miranda', deux pages, 4to, Londres, 13 décembre 1801, à Claude François Chauveau-Lagarde, en français. Miranda a été emprisonné à deux reprises pendant le règne de la Terreur mais a réussi à échapper à la guillotine et s'est réfugié à Londres grâce à son avocat Chauveau-Lagarde qui l'a défendu avec succès en mai 1793. Miranda déclare en partie ` Madame Petion m'a rendu compte des distributions qu'elle en a fait des 3000 livres que je vous ai remis, et j'en suis charmé d'être débarrassé de Madame S...t et de son avarice infâme. Pour cette malle ici, je vous fais la remise de 9000 livres pour que le paiement soit fait en entier selon la liste que j'ai eu l'honneur de vous envoyer il y a quelque temps...'' (Traduction : " Madame Pétion m'a rendu compte des répartitions qu'elle a faites des 3000 livres que je vous ai données, et je suis ravi d'être débarrassé de Madame S...t et de son infâme avarice. Pour cette malle-ci, je vous donne 9000 livres afin que le paiement soit fait en entier selon la liste que j'ai eu l'honneur de vous envoyer il y a quelque temps..."). Miranda évoque ensuite sa situation à Londres et ses attentes à l'égard de la France et des Français, en disant ` Des secours que je viens de recevoir de chez moi m'ont mis en état de former une petite rente viagère dans ce pays ici, et de payer toutes mes dettes ; ce qui me mettra à l'abri, aussi, des insultes et des dilapidations que les agents de la République et de l'Espagne se sont plu à exercer impunément sur moi depuis quelque temps. Je vous avoue que pour ce moment je préfère le séjour dans ce pays à tout autre, et que je compte d'y prendre mes quartiers d'hiver pour le moins. Quand j'aurais vu ce que le gouvernement consulaire compte faire de la liberté civile des Français - alors il me sera permis de penser à revoir ce beau pays, et d'embrasser peut-être tant de personnes estimables que j'admire et que j'aime...' (Traduction : " L'aide que je viens de recevoir de chez moi m'a permis de me constituer une petite rente viagère dans ce pays, et de payer toutes mes dettes ; ce qui me mettra aussi à l'abri des injures et des dilapidations que les agents de la République et de l'Espagne se sont plu à me faire impunément subir depuis quelque temps. Je vous avoue que, pour le moment, je préfère rester dans ce pays à tout autre, et que je compte y prendre mes quartiers d'hiver au moins. Quand j'aurai vu ce que le gouvernement consulaire entend faire de la liberté civile des Français, il me sera permis de songer à revoir ce beau pays, et d'y embrasser peut-être tant de gens estimables que j'admire et que j'aime..."). Avant de conclure, Miranda fait référence à l'une de ses passions, les livres, et en tant que fervent collectionneur et lecteur, ajoutant une déclaration d'Horace en latin, dit ` N'oubliez pas en payant Barois, de lui recommander le soin de mes livres, qui sont toujours l'objet chéri pour moi - et actuellement je ne fais que suivre à la lettre le conseil d'Horace - vos exemplaria Graeca - nocturna verstae manu, versate diurna' (Traduction : " N'oubliez pas, en payant Barois, de lui recommander le soin de mes livres, qui sont toujours pour moi l'objet le plus cher - et je ne fais actuellement que suivre à la lettre le conseil d'Horace - Etudiez avec amour les chefs-d'œuvre de la Grèce, étudiez-les nuit et jour") A un post-scriptum, Miranda ajoute ` Savez-vous que Stone fut le principal calomniateur auprès de l'honnête Fouché, pour qu'on m'appliqua le 3º ostracisme au moi de Mars 1801 ? Cela est très certain" (Traduction : " Savez-vous que Stone a été le principal calomniateur auprès de l'honnête Fouché, pour qu'on m'applique le troisième ostracisme de mars 1801 ? Miranda se réfère à Fouché de manière sarcastique en l'appelant "honnête", car en 1801, Fouché avait relancé les poursuites contre Miranda en l'accusant d'espionnage. Miranda accuse l'homme politique anglais Stone de l'avoir dénoncé. Avec feuille d'adresse portant un cachet de cire rouge. Très petite perte de papier sur le feuillet d'adresse due à l'ouverture de la lettre. G à VG Claude François Chauveau-Lagarde (1756-1841) Avocat et homme politique français. On se souvient de lui pour avoir défendu de nombreuses affaires notables pendant le règne de la Terreur, et surtout celle de la reine Marie-Antoinette. Joseph Fouché (1759-1820), 1er duc d'Otrante, homme d'État français et ministre de la police sous Napoléon Ier. John Hurford Stone (1769-1818) Agent, éditeur et homme politique anglais, établi en France.

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MIRANDA FRANCISCO DE : (1750-1816), chef militaire et révolutionnaire vénézuélien qui a participé à la guerre d'indépendance américaine, à la Révolution française et aux guerres d'indépendance hispano-américaines. Un personnage hors du commun, à la fois politicien libéral, soldat, bibliophile, aventurier et même un peu mystérieux. Miranda a été nommé maréchal de camp en France sous Dumouriez et a participé à la bataille de Valmy. Il mourut en prison à Cadix, en Espagne. Une lettre autographe très rare signée par Miranda depuis Londres. A.L.S., ` Miranda', deux pages, 4to, Londres, 13 décembre 1801, à Claude François Chauveau-Lagarde, en français. Miranda a été emprisonné à deux reprises pendant le règne de la Terreur mais a réussi à échapper à la guillotine et s'est réfugié à Londres grâce à son avocat Chauveau-Lagarde qui l'a défendu avec succès en mai 1793. Miranda déclare en partie ` Madame Petion m'a rendu compte des distributions qu'elle en a fait des 3000 livres que je vous ai remis, et j'en suis charmé d'être débarrassé de Madame S...t et de son avarice infâme. Pour cette malle ici, je vous fais la remise de 9000 livres pour que le paiement soit fait en entier selon la liste que j'ai eu l'honneur de vous envoyer il y a quelque temps...'' (Traduction : " Madame Pétion m'a rendu compte des répartitions qu'elle a faites des 3000 livres que je vous ai données, et je suis ravi d'être débarrassé de Madame S...t et de son infâme avarice. Pour cette malle-ci, je vous donne 9000 livres afin que le paiement soit fait en entier selon la liste que j'ai eu l'honneur de vous envoyer il y a quelque temps..."). Miranda évoque ensuite sa situation à Londres et ses attentes à l'égard de la France et des Français, en disant ` Des secours que je viens de recevoir de chez moi m'ont mis en état de former une petite rente viagère dans ce pays ici, et de payer toutes mes dettes ; ce qui me mettra à l'abri, aussi, des insultes et des dilapidations que les agents de la République et de l'Espagne se sont plu à exercer impunément sur moi depuis quelque temps. Je vous avoue que pour ce moment je préfère le séjour dans ce pays à tout autre, et que je compte d'y prendre mes quartiers d'hiver pour le moins. Quand j'aurais vu ce que le gouvernement consulaire compte faire de la liberté civile des Français - alors il me sera permis de penser à revoir ce beau pays, et d'embrasser peut-être tant de personnes estimables que j'admire et que j'aime...' (Traduction : " L'aide que je viens de recevoir de chez moi m'a permis de me constituer une petite rente viagère dans ce pays, et de payer toutes mes dettes ; ce qui me mettra aussi à l'abri des injures et des dilapidations que les agents de la République et de l'Espagne se sont plu à me faire impunément subir depuis quelque temps. Je vous avoue que, pour le moment, je préfère rester dans ce pays à tout autre, et que je compte y prendre mes quartiers d'hiver au moins. Quand j'aurai vu ce que le gouvernement consulaire entend faire de la liberté civile des Français, il me sera permis de songer à revoir ce beau pays, et d'y embrasser peut-être tant de gens estimables que j'admire et que j'aime..."). Avant de conclure, Miranda fait référence à l'une de ses passions, les livres, et en tant que fervent collectionneur et lecteur, ajoutant une déclaration d'Horace en latin, dit ` N'oubliez pas en payant Barois, de lui recommander le soin de mes livres, qui sont toujours l'objet chéri pour moi - et actuellement je ne fais que suivre à la lettre le conseil d'Horace - vos exemplaria Graeca - nocturna verstae manu, versate diurna' (Traduction : " N'oubliez pas, en payant Barois, de lui recommander le soin de mes livres, qui sont toujours pour moi l'objet le plus cher - et je ne fais actuellement que suivre à la lettre le conseil d'Horace - Etudiez avec amour les chefs-d'œuvre de la Grèce, étudiez-les nuit et jour") A un post-scriptum, Miranda ajoute ` Savez-vous que Stone fut le principal calomniateur auprès de l'honnête Fouché, pour qu'on m'appliqua le 3º ostracisme au moi de Mars 1801 ? Cela est très certain" (Traduction : " Savez-vous que Stone a été le principal calomniateur auprès de l'honnête Fouché, pour qu'on m'applique le troisième ostracisme de mars 1801 ? Miranda se réfère à Fouché de manière sarcastique en l'appelant "honnête", car en 1801, Fouché avait relancé les poursuites contre Miranda en l'accusant d'espionnage. Miranda accuse l'homme politique anglais Stone de l'avoir dénoncé. Avec feuille d'adresse portant un cachet de cire rouge. Très petite perte de papier sur le feuillet d'adresse due à l'ouverture de la lettre. G à VG Claude François Chauveau-Lagarde (1756-1841) Avocat et homme politique français. On se souvient de lui pour avoir défendu de nombreuses affaires notables pendant le règne de la Terreur, et surtout celle de la reine Marie-Antoinette. Joseph Fouché (1759-1820), 1er duc d'Otrante, homme d'État français et ministre de la police sous Napoléon Ier. 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