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JOURDAN JEAN BAPTISTE: (1762-1833)

JOURDAN JEAN BAPTISTE : (1762-1833) Maréchal de France. Un excellent et très bon contenu A.L.S., 'Jourdan', trois pages, petit 4to, Paris, 16 août 1799, au Général Ernouf, en français. Jourdan', trois pages, petit 4to, Paris, 16 août 1799, au Général Ernouf, en français. Une lettre intéressante dans laquelle Jourdan alerte sur les dangers intérieurs et extérieurs qui menacent la patrie. Jourdan, se référant aux questions internes, déclare en partie : "La situation de Paris n'est pas assez bonne pour que l'on puisse y faire face. La situation de Paris n'est pas rassurante, celle des départements ne l'est pas d'avantage. Partout le royalisme, aidé par ses auxiliaires les fripons, lève la tête avec audace. Déjà plusiuers départements sont en insurrection, et on peut prédire sans être fort habile, que la guerre civile va éclater sur toute la surface de la République. Que de maux menacent notre malheureuse patrie ! Et cependant on s'occupe encore à comprimer ce qu'on appelle les Jacobins, et les anarchistes, on crée des conspirations anarchiques, et bientôt les hommes destitués du 30 Priarial vont être reconnus innocents, et ceux qui les ont déplacés considérés comme conspirateur" (Traduction : " La situation à Paris n'est pas rassurante, pas plus que celle des départements. Partout le royalisme, aidé de ses auxiliaires les coquins, relève audacieusement la tête. Déjà plusieurs départements sont en insurrection, et l'on peut prédire, sans être bien malin, que la guerre civile va éclater sur toute la surface de la République. Que de maux menacent notre malheureuse patrie ! Et cependant nous sommes encore occupés à réprimer ce que nous appelons les Jacobins, et les anarchistes, nous créons des conspirations anarchiques, et bientôt les hommes déposés du 30e Priarial seront reconnus innocents, et ceux qui les auront déplacés considérés comme des conspirateurs") Jourdan fait encore allusion aux menaces extérieures, en disant ` Au dehors notre situation est tout aussi alarmante. Mantoue n'est que trop au pouvoir de l'ennemi, une nouvelle colonne russe est arrivée à Larie, une autre colonne se rend en Italie, et une troisième se dirige sur Manheim. L'archiduc fait dans le moment actuel un mouvement sur sa droite et va réunir sur le Bas-Rhin une armée de soixante mille hommes qu'il commandera en personne. Les troupes qui ont fait le siège de Mantoue se portent sur le flanc droit de Massena, les Anglais et les Russes nous menacent... enfin tout annonce de grandes manoeuvres militaires..." (Traduction : "Notre situation extérieure est tout aussi alarmante. Mantoue n'est que trop au pouvoir de l'ennemi, une nouvelle colonne russe est arrivée à Larie, une autre se dirige vers l'Italie, une troisième vers Manheim. L'archiduc fait en ce moment un mouvement sur sa droite et va réunir sur le Bas-Rhin une armée de soixante mille hommes qu'il commandera en personne. Les troupes qui assiégeaient Mantoue se portent sur le flanc droit de Massena, les Anglais et les Russes nous menacent... bref, tout indique de grandes manœuvres militaires...") Jourdan conclut en évoquant sa position personnelle, ses espoirs et ses craintes, en disant ` Je suis désespéré de voir la République à deux doigts de sa perte et j'en suis d'autant plus désespéré que les divisions qui règnent dans les premières autorités du gouvernement rendent l'action trop faible pour résister aux attaques des hommes de l'extérieur et de l'intérieur. Dans une circonstance aussi difficile je me trouve dans l'impossibilité de sauver ma patrie.... de manière que je me suis imposé silence afin de ne pas me trouver compris dans quelque conspiration fabriquée ad hoc pour perdre quelques républicains énergiques. Je me suis donc réduit au rôle d'observateur, et connaissant mon attachement à la République et au désir de la servir, tu peux juger combien ce rôle passif doit être pénible pour moi...' (Traduction : " Je suis désespéré de voir la République au bord de sa perte et je le suis d'autant plus que les divisions qui règnent dans les premières instances du gouvernement rendent l'action trop faible pour résister aux attaques des hommes de l'extérieur. et de l'intérieur. Dans une circonstance aussi difficile, je me trouve dans l'impossibilité de sauver ma patrie... je me suis donc imposé le silence pour ne pas me trouver compris dans quelque conspiration fabriquée ad hoc pour ruiner quelques républicains énergiques. Je me suis donc réduit au rôle d'observateur, et connaissant mon attachement à la République et le désir de la servir, vous pouvez juger combien ce rôle passif doit m'être pénible...") Trois mois après la rédaction de la présente lettre, Napoléon Bonaparte exécute son coup d'état du 18 Brumaire, et bien que Jourdan soit initialement contre le coup d'état, il soutiendra bientôt Bonaparte et sera nommé Maréchal quelques années plus tard. Petit froissement général mineur, sinon G Jean Ernouf (1753-1827) Général français, chef d'état-major de l'armée du Danube.

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