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BRUEYS D´AIGALLIERS FRANÇOIS-PAUL: (1753-1798)

BRUEYS D'AIGALLIERS FRANÇOIS-PAUL : (1753-1798) Comte de Brueys. Officier de marine français qui participa à la guerre d'indépendance américaine et aux guerres de la Révolution française. Napoléon le nomma commandant en chef de la flotte qui devait transporter son armée pour la campagne d'Égypte. Il dirigea la flotte française lors de la campagne méditerranéenne de 1798 jusqu'à sa mort lors de la bataille du Nil, avec le grade de vice-amiral. Brueys était également franc-maçon. Une lettre au contenu historique très intéressant, écrite par Brueys quelques mois avant sa mort. L.S., ` Brueys', quatre pages, papier bleu, 4to, Corfou, à bord du navire Guillaume Tell ("William Tell"), 22 février 1798, au vice-amiral Vence, en français. L'en-tête imprimé porte une vignette de la Révolution française et sous le texte imprimé "Contre-Amiral Brueys, Commandant les Forces navales de la République, dans la Méditerranée". La lettre de Brueys témoigne bien du manque d'organisation de la flotte française les jours précédant l'expédition d'Egypte. Ne recevant pas de nouvelles, mon cher Vence, ni du Ministre, ni du Général Bonaparte, l'aide de camp qui m'est annoncé depuis le 21 brumaire et qui devait m'apporter des instructions n'étant pas encore arrivé, ayant épuisé toutes mes ressources pour faire subsister l'escadre, me trouvant à la fin de mes vivres et sans espoir d'en recevoir de longtemps....' (Traduction : " Ne recevant aucune nouvelle, mon cher Vence, ni du ministre, ni du général Bonaparte, l'aide de camp qui m'était annoncé depuis le 21 brumaire et qui devait m'apporter des instructions n'étant pas encore arrivé, ayant épuisé toutes mes ressources pour faire marcher l'escadre, me trouvant à la fin de mes vivres et sans espoir d'en recevoir de longtemps..."). Brueys énumère ensuite les navires et les troupes qu'il a pris avec lui lorsqu'il met à la voile, en disant ` J'ai pris sur moi de me rendre à Toulon et je vous préviens que je pars demain avec les bâtiments suivants : Six vaisseaux, deux frégates et un brick Français - Cinq vaisseaux, trois frégates vénitiens - Un brick et un chebeik, corsaires anglais dont la justice s'est emparée dans sa dernière croisière sur l'île de Malte - Je compte partir , si le vent le permet, par le phare de Messine, aller gagner le cap Corse et cotoyer la terre d'Italie jusqu'à Toulon...' (Traduction : " J'ai pris sur moi d'aller à Toulon et je vous préviens que je pars demain avec les vaisseaux suivants : Six vaisseaux, deux frégates et un brick français - Cinq vaisseaux, trois frégates vénitiennes - Un brick et un chebeik, corsaires anglais saisis par la justice lors de sa dernière croisière dans l'île de Malte - Je compte partir, si le vent le permet, par le phare de Messine, gagner le cap Corse et longer la côte d'Italie jusqu'à Toulon..."). Brueys énumère ensuite les navires et les régiments qu'il laisse à Corfú et, avant de conclure, explique la situation difficile de ses troupes en déclarant notamment : "Nous partons d'ici le long de la côte. Nous partons d'ici sans le sou. Depuis le 1er Thermidor il n'a pas été payé d'appointements ni traitements de table. Les officiers sont depuis longtemps à la ration de matelot. L'escadre en arrivant à Toulon aura besoin d'y trouver ce qu'on nous avait annoncé pour Venise, c'est à dire DE TOUT...' (Traduction : " Nous partons d'ici sans le sou. Depuis le 1er Thermidor, aucun salaire ni frais de table n'ont été payés. Les officiers sont depuis longtemps à la ration de base des marins. L'escadre qui arrive à Toulon devra trouver ce qu'on nous a dit pour Venise, c'est-à-dire TOUT...") Petits plis sur l'ensemble, sinon G à VG Jean Gaspard de Vence (1747-1808) ancien corsaire du Roi, commandant à Toulon. Brueys réussit à déjouer les tentatives britanniques d'empêcher la flotte française d'atteindre l'Egypte, Malte et le 1er juillet 1798 Alexandrie sans incident. Dès le débarquement des troupes terrestres, il aurait reçu l'ordre de Bonaparte de jeter l'ancre dans le port d'Alexandrie ou de retourner rapidement en France, à Malte ou à Corfou. Mais, craignant que le port d'Alexandrie ne soit trop peu profond et difficile à pénétrer, et ne voulant pas quitter l'Égypte tant que la situation de l'armée française n'était pas assurée, il choisit plutôt de mouiller à Aboukir pour y attendre les Britanniques. Connaissant la piètre qualité de ses navires et de ses équipages, il préfère garder une position défensive plutôt que de prendre l'offensive et refuse de lever l'ancre lorsque Horatio Nelson attaque sa flotte dans la soirée du 1er août 1798. Lors de la bataille du Nil, également connue sous le nom de bataille de la baie d'Aboukir, Brueys, déjà blessé deux fois dans la journée et presque coupé en deux par un coup de canon, meurt sous ses ordres. Selon un récit britannique, après qu'un coup de canon lui eut arraché les deux jambes, il se fit attacher à un fauteuil sur le pont afin de pouvoir continuer à diriger le combat. Son navire explose une heure plus tard, après qu'un incendie à bord a atteint les réserves de poudre. L'explosion a été vue à des kilomètres à la ronde et pourrait avoir tué jusqu'à 800 personnes.

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