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MORISOT BERTHE: (1841-1895)

MORISOT BERTHE : (1841-1895) Peintre française. Morisot était mariée à Eugène Manet, frère de son ami et collègue Edouard Manet. Elle était membre du cercle de peintres parisiens connus sous le nom d'impressionnistes. En 1874, elle rejoint les impressionnistes "rejetés" par l'Académie des beaux-arts dans la première de leurs propres expositions, qui comprenait Cezanne, Degas, Monet, Pissarro, Renoir et Sisley, et qui s'est tenue au studio du photographe Nadar. Un rare et long A.L.S., ` B.M.', avec ses initiales, quatre pages, 8vo, n.p., n.d., à sa nièce Paulette, en français. Morisot, dans ses dernières années, remercie sa correspondante pour sa lettre et explique ce qu'est son mari et sa propre situation de santé mise à jour, déclarant en partie : "Ma chère petite Paulette, est je ne sais quelle femme, et je ne sais quelle femme. Ma chère petite Paulette, je suis bien touchée de ta lettre, j'ai toujours su que tu avais du coeur et que tu répondais à l'affection que ton oncle et moi avons pour toi. Il est beaucoup mieux...mon esprit inquiet va au devant des complications de l'avenir. Ta mère comprendra ici mieux que toi, nous sommes à un âge où une fois touchés par le malheur nous pourrions ne devoir jamais nous relever' (Traduction : " Ma chère petite Paulette, je suis très touchée par ta lettre, j'ai toujours su que tu avais un coeur et que tu répondais à l'affection que ton oncle et moi avons pour toi. Il va beaucoup mieux...mon esprit inquiet va au devant des complications de l'avenir. Votre mère le comprendra mieux que vous, nous sommes à un âge où, une fois touchés par le malheur, nous pouvons ne plus nous relever") Plus loin, Morisot évoque l'écriture et la peinture et donne son conseil à sa nièce en disant ` J'ai lu ta lettre à ton oncle, elle lui a fait grand plaisir, il a visité l'Auvergne dans sa jeunesse... et a trouvé que tu décrivais parfaitement le pays. Nous sommes deux à te reconnaître un petit talent littéraire que tu devrais cultiver, tu ne ferais pas tort à la peinture, au contraire, je crois que l'un aide l'autre et je pressens que dans quelques années d'ici, la mode sera aux femmes écrivains. Si on reçoit le Figaro là-bas, demande à ta mère de te laisser lire les fragments de Mémoires par les Goncourt. ils contiennent quelques fois de jolies choses' (Traduction : " J'ai lu votre lettre à votre oncle, elle lui a fait grand plaisir, il a visité l'Auvergne dans sa jeunesse... et a trouvé que vous décriviez parfaitement le pays. Nous sommes deux à reconnaître en vous un petit talent littéraire que vous devriez cultiver, vous ne feriez pas de mal à la peinture, au contraire, je crois que l'un aide l'autre et je sens que dans quelques années, la mode sera aux femmes écrivains. Si vous recevez le Figaro là-bas, demandez à votre mère de vous faire lire les fragments de Mémoires des Goncourt, ils contiennent quelquefois de jolies choses") Plus loin encore Morisot se réfère à son beau-frère et à elle-même au jour le jour, en disant ` J'ai vu l'oncle Adolphe toujours bavard, se mettant franchement à ma disposition avec un fleuve de paroles assourdissant... en somme je ne suis pas abandonnée, que ta mère se rassure et qu'elle jouisse en paix de son séjour à la campagne, vous devez y avoir de bien belles journées, quelle mine a-t-elle ? Elle me disait dans une de ses lettres qu'elle avait été souffrante' (Traduction : " J'ai vu l'oncle Adolphe, toujours bavard, se mettre franchement à ma disposition avec un fleuve assourdissant de paroles... bref je ne suis pas abandonnée, que votre mère soit rassurée et qu'elle profite de son séjour en paix à la campagne, vous devez y passer de très belles journées, comment se sent-elle ? Elle m'a dit dans une de ses lettres qu'elle avait été souffrante") VG Paule Marie Gobillard (1867-1945) Nièce de Berthe Morisot. Elle était la fille aînée de Théodore Gobillard (1833-1883) et de la sœur aînée de Berthe, Yves Elisabeth Morisot (1838-1893). Eugène Manet (1833-1892) Frère cadet d'Edouard Manet. Berthe et Edouard n'étaient pas seulement des collègues mais aussi des amis très proches. Edouard est resté avec sa femme et Eugène a épousé Berthe Morisot en 1874, dans ce qui a souvent été décrit comme un mariage de convenance. Adolphe Pontillon (1832-1894) Beau-frère de Berthe Morisot. Il est l'époux de la sœur de Berthe, Marie Caroline Morisot (1839-1921).

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