Null TONY QUERREC (1983)
Forme vivante, 2022
Tirage FineArt Baryta Hahnemühle 3…
Description

TONY QUERREC (1983) Forme vivante, 2022 Tirage FineArt Baryta Hahnemühle 315g signé et numéroté 3/30 au dos 32x40cm

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TONY QUERREC (1983) Forme vivante, 2022 Tirage FineArt Baryta Hahnemühle 315g signé et numéroté 3/30 au dos 32x40cm

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Maurizio CATTELAN (né en 1960). Punizion - 1991. Encre et stylo sur trente feuilles de papier d’écolier punaisées sur un panneau en bois peint. Signé et daté au dos d’une feuille. 165 x 188 cm (cadre). On y joint sa boite en bois peint avec à l’intérieur le certificat de la Galerie Perrotin signé par l’artiste. Provenance : - Galerie Perrottin, Paris - Collection privée, Paris - Vente Sotheby’s Londres du 16 octobre 2009 (n° 33 du catalogue) - Vente Phillips, Londres, du 17 octobre 2013 (n° 137 du catalogue) - Collection privée monégasque. Exposition : - “Maurizio Cattelan”, Espace Jules Verne, Bretigny sur Orge, 1997 (reproduit au catalogue) - “ Présumé innocent (L’art contemporain et l’enfance)”, Musée d’Art Contemporain de Bordeaux, 2000 (reproduit p. 117 du catalogue) - “Maurizio Cattelan : All” Guggenheim Museum de New York, du 4 novembre 2011 au 22 janvier 2012 (reproduit sous le n°10 p. 192 du catalogue). Bibliographie : - “Maurizio Cattelan”, par Francesco Bonami, Londres, 2000 (reproduit p. 66,68 et 69) - “Maurizio Cattelan”, par Francesco Bonami, Londres, 2003 (reproduit p. 66,68 et 69). Note : Duchamp est mort ! Vive Cattelan ! Tel apparaît Maurizio artiste autodidacte, certainement le plus le doué du 21ème siècle, celui là même qui a renversé le Pape et mis Hitler à genoux. Artiste qui choque mais qui donne à penser. Pour l’œuvre que nous vous présentons aux enchères, il nous interroge sur le rôle de l’école, ce rôle que l’artiste résume en ces termes “ apprentissage de l’échec ”. Dans le même esprit que l’œuvre “ Charlie don’t surf ” où le jeune est littéralement cloué par des crayons sur sa table d’écolier où comment par la contrainte on cherche à soumettre ceux qui ne sont pas dans le moule, ceux qui sont différents car trop vifs, trop intelligents, trop libres ou trop tout. Dégradation de l’image de soi, ces punitions sous forme de lignes répétitives, stupides et aliénantes conduisent à des petites humiliations, des blessures d’égo. On en meurt pas évidemment, certains s’abaissent, s’abîment et d’autres plus rares décident de s’échapper… Figurant aujourd’hui dans les plus célèbres musées du monde, dans les plus prestigieuses collections dont celle de François Pinault. Chaque nouvelle œuvre de l’artiste provoque une réaction et une émotion systémique dans le monde de l’Art mais aussi dans la société. Après sa rétrospective à New York en 2012, reconnaissance ultime pour un artiste vivant c’est récemment le monde asiatique qui s’intéresse à son travail avec une rétrospective à Art Beijing en Chine en 2022. Que ce soit sa banane scotchée au mur vendue 120 000 € à Art Basel, ses autoportraits vendus à plusieurs millions de dollars ou son “ Him ” adjugé 17 millions de dollars à New York , les prix des œuvres de Cattelan s’envolent avec lui ! Rien n’arrête l’ancien cancre Maurizio, mi-gêné mi-amusé sur son vélo, il sourit… “Cette œuvre créée en 1991, initialement intitulée repetita invant, fait référence aux exercices d’écriture répétitifs que les enseignants avaient pour habitude de donner aux élèves, en guise de punition. “Se battre en classe est dangereux” a été mille fois épelé, dicté, encore et encore, et écrit sur de nombreuses feuilles de cahiers d’écoliers, que les petits italiens devaient ensuite afficher sur les murs de la classe. Très présentes, les corrections en rouge qui changent une simple préposition dans chaque phrase sont tout aussi présentes et insistantes. L’infime changement de celle-ci (“in” versus “di”) porte en lui un avertissement plus important de par sa répétition : “La lutte des classes est dangereuse”. Lors des interviews qu’il a données, Cattelan a expliqué comment son travail avait été influencé par les difficultés qu’il avait connues à l’école, notamment à propos d’un examen de lecture raté et dont il a gardé un souvenir particulièrement douloureux. Plus qu’une simple réflexion sur l’éducation, cette œuvre met en rapport les perturbations à l’école et la résistance politique, considérant le système scolaire comme étant un microcosme des tensions sociales, qui persistent et perdurent dans le monde des adultes. En effet, la leçon apprise par cœur (à force de répétition), force la docilité et la soumission des jeunes esprits qui sont de futurs citoyens” (Nancy Spector, Maurizio Cattelan : All - Catalogue d’exposition du Guggenheim Museum, New York, 2009, page 93).

GEORGES ROUSSE (Paris, 1947). Sans titre. Barcelone, 2003. Papier photographique, exemplaire 12/30. Signé, numéroté, tracé et daté à la main. Exposé à la galerie Carles Taché, Barcelone, 2003. Dimensions : 52 x 41 cm ; 75 x 63 cm (cadre). Depuis le début des années 1980, l'œuvre de Georges Rousse se caractérise par les relations qu'il établit entre la photographie, la peinture, la sculpture et l'architecture. Le langage photographique est cependant la colonne vertébrale des autres, dialoguant avec eux et jouant sur les effets spatiaux. C'est ce qui ressort de l'exposition organisée à la galerie Carles Taché de Barcelone, à laquelle cette œuvre a participé. Depuis qu'il a reçu un Kodak Brownie Flash en cadeau de Noël à l'âge de 9 ans, l'appareil photo n'a jamais quitté les mains de Georges Rousse. Pendant ses études de médecine à Nice, il décide d'apprendre les techniques de la photographie et du tirage auprès d'un professionnel, puis de créer son propre studio de photographie d'architecture. De plus en plus, sa passion l'amène à se consacrer entièrement à la pratique artistique de ce médium, à l'instar des grands maîtres américains Edward Steichen, Alfred Stieglitz et Ansel Adams. C'est avec la découverte des œuvres du Land art et du Carré noir sur fond blanc de Kasimir Malevitch que Georges Rousse choisit d'intervenir dans le champ de la photographie, établissant une relation entre la peinture et l'espace. Il s'approprie des lieux abandonnés qu'il a toujours aimés, les transforme en espaces picturaux et y construit une œuvre unique et éphémère que seule la photographie peut reproduire. Afin de permettre au spectateur de partager son expérience de l'espace, il présente ses images sous forme de tirages grand format depuis le début des années 1980. Cette œuvre forte et singulière, qui déplace les frontières entre les supports traditionnels, s'est immédiatement imposée sur la scène artistique contemporaine. Depuis sa première exposition à Paris, à la Galerie de France en 1981, Georges Rousse n'a cessé de réaliser ses installations et de montrer ses photographies dans le monde entier, en Europe, en Asie (Japon, Corée, Chine, Népal), aux Etats-Unis, au Québec et en Amérique latine. Il a participé à de nombreuses biennales (Paris, Venise, Sydney) et a reçu de nombreux prix prestigieux : 1983 : Villa Medicis hors les murs, New York City 1985 -1987 : Villa Medicis, Rome 1988 : International Center of Photography Award, New York 1989 : Salon de Montrouge Drawing Award 1992 : Bourse Romain Roland, Calcutta 1993 : Grand Prix National de Photographie 2008 : Succède à Sol LeWitt en tant que membre associé de l'Académie royale de Belgique. Il est représenté par plusieurs galeries européennes et ses œuvres font partie de nombreuses collections importantes dans le monde entier.