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Dans le goût de Auguste RODIN. Tête au nez cassé. Masque en bronze à patine médaille. Percé. Porte une signature et un cachet de fondeur Alexis Rudier Fondeur Paris. Reproduction.

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Dans le goût de Auguste RODIN. Tête au nez cassé. Masque en bronze à patine médaille. Percé. Porte une signature et un cachet de fondeur Alexis Rudier Fondeur Paris. Reproduction.

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Auguste RODIN (1840-1917) Tête de Jean d’Aire, réduction Sculpture en bronze à patine brun sombre richement nuancée de vert Édition ancienne réalisée en 1944 par le fondeur Alexis RUDIER pour le musée RODIN Signé « A. Rodin » dans le cou à droite H. 6,3, L. 5,4, P. 6,5 cm (sans le socle) PROVENANCE : - Musée RODIN, Paris - Madame veuve Edmond GUERIN (acquis du précédent en décembre 1950) - Succession Maître Michel ROSTAND - Galerie Univers Du Bronze, Paris - Collection particulière, Paris NOTE : - Un certificat d’authenticité de la Galerie Univers Du Bronze, Paris, sera remis à l’acquéreur. - OEuvre incluse dans les archives du Comité Auguste RODIN. - Déclaration d’inclusion au Catalogue critique de l’oeuvre sculpté d’Auguste RODIN, actuellement en préparation à la Galerie BRAME et LORENCEAU, sous la direction de Jérôme LE BLAY, sous le numéro 2016-4868B. - Dans un courrier du 3 mars 2016, le Comité RODIN précise que notre sculpture est caractéristique des bronzes fondus au sable par RUDIER et dont l’exécution pour le musée RODIN date précisément d’août 1944. Sans pouvoir exactement déterminer le nombre d’épreuves réalisées pour cette version de la Tête de Jean d’Aire en réduction, le Comité RODIN peut néanmoins, et en l’état de ses connaissances, préciser que l’artiste fit exécuter au moins une épreuve par Alexis RUDIER en 1917. Le musée RODIN reprit l’édition à partir du plâtre de ses collections en faisant réaliser cinq exemplaires par la fonderie Alexis RUDIER entre 1927 et 1951, puis enfin neuf exemplaires par la fonderie Georges RUDIER entre 1956 et 1965. On recense donc au moins quinze épreuves de cette réduction. - Auguste RODIN créa la sculpture de Jean d’Aire en 1887, dans le cadre de son groupe figuratif des Bourgeois de Calais, sculpture monumentale commandée par la ville de Calais pour commémorer le martyr d’un groupe de citoyens qui en 1347, pendant la guerre de Cent ans, accepta d’être exécuté par les Anglais pour sauver la vie des autres habitant de la ville. La reine d’Angleterre touchée par leur courage, a persuadé le roi de ne pas les condamner à mort. Auguste RODIN figure les bourgeois au moment où la mort semble certaine, et leurs expressions évoquent le désespoir et la résignation. Le personnage de Jean d’Aire est le quatrième en partant de la droite. Les Bourgeois de Calais est considéré comme une sculpture majeure de l’oeuvre d’Auguste RODIN.

Auguste Rodin (1840-1917) Tête de Saint Jean Baptiste dans un plat Bronze à patine brune Fonte au sable Signé «A Rodin» au revers de la tête, dans la chevelure à gauche Porte le cachet «E .GODARD fondeur 2003» et numéroté 7/8 sur la bordure à l'arrière Dim.: 20 x 37,3 x 28 cm Provenance: collection particulière Estimation: 20 000 / 30 000 € OEuvres en rapport: -Auguste Rodin, Tête de saint Jean-Baptiste dans un plat, 1893, marbre, signé «A. Rodin» dans les cheveux, dim. 19,8 x 38 x 30 cm, acquis par Léon Lhermitte en 1893; -Auguste Rodin, Tête de saint Jean-Baptiste dans un plat d'après le marbre de la collection Lhermitte, 1901, bronze, fonte au sable par François Rudier, dim. 21 x 41x 27 cm, Paris, musée Rodin, inv. S 519; -Auguste Rodin, Tête de saint Jean- Baptiste dans un plat, avant 1952, bronze, fonte au sable,, signé «A. Rodin» dans les cheveux près du cou, porte la marque «A. Rodin» en relief à l'intérieur, inscrit «Alexis RUDIER /Fondeur. Paris» à la base, à l'arrière à droite, dim. 20 x 39 x 28,8 cm, Paris, musée Rodin, inv. S771. -Auguste Rodin, Tête coupée de Saint Jean-Baptiste, plâtre, dim. 20,6 x 39,3 x 31,5 cm, Paris, musée du Louvre, inv. S.1807 Bibliographie: -Antoinette le Normand Romain, Rodin et le bronze, catalogue des oeuvres conservées au musée Rodin, Paris, RMN, 2007, vol. II, pp.645-646, notre exemplaire cité p.646 Salomé la fille d'Hérodias demanda la tête de saint Jean-Baptiste à son père qui lui fit livrer sur un plateau après sa décollation. C'est cet épisode du Nouveau Testament qu'illustre ici Rodin. Le sujet, traité par nombre d'artistes de la Renaissance aux Symbolistes, fascine Rodin qui en exécute différentes versions dans différents matériaux. Si l'une de ces interprétations est incorporée àLa Porte de l'Enfer,d'autres sont déclinées associées à des mains. La tête du saint martyr est aussi posée sur un plateau ou encore montée en pendentif par le bijoutier Charles Rivaud (1859-1923) pour être offert par Rodin en 1910 à sa biographe Judith Clavel (1873-1958). Notre bronze est réalisé d'après la première version en marbre exposé à la galerie Georges Petit en 1889. A la suite de cette exposition, le peintre Léon Lhermitte exprime son souhait dans une lettre adressée à Auguste Rodin le 11 juin 1893, de «faire plus ample connaissance avec l'auteur de St Jean» et d'acquérir l'oeuvre. L'exemplaire en marbre acquis par le peintre se singularise par une mèche de cheveux sur l'avant du front; Rodin décide que l'édition en bronze sera réalisée à partir de ce marbre. Comme le confirme un échange de courrier entre les héritiers Lhermitte et le musée Rodin en date du 17 mars 2003 notre épreuve fait partie des quatre exemplaires numérotés de 5/8 à 8/8 fondu par E. Godard sous le contrôle du musée en 2003.