MALIBRAN MARIA: (1808-1836) MALIBRAN MARIA : (1808-1836) Mezzo-Soprano espagnole…
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MALIBRAN MARIA: (1808-1836)

MALIBRAN MARIA : (1808-1836) Mezzo-Soprano espagnole. L'une des chanteuses d'opéra les plus connues du XIXe siècle pour ses interprétations dramatiques et sa voix extraordinaire. Elle est devenue une figure légendaire après sa mort prématurée à l'âge de 28 ans. Rare et longue A.L.S., 'Maria'. Maria", également signé sur la deuxième page Mme Malibran", une page et deux lignes, écrites sur la deuxième et la troisième page, lettre inhabituelle de grand format 8 x 11, n.p., n.d., [Bruxelles, 18 mars 1832], à Louis Viardot, en français. Sur la première page, A.L. par DE BERIOT CHARLES AUGUSTE (1802-1870) Violoniste belge. Second mari de la chanteuse d'opéra Maria Malibran. A.L., une page, écrit à la première page, 8 x 11, n.p., n.d., ` Dimanche", à Louis Viardot, en français. Maria Malibran et son mari Charles de Beriot font référence à leur prochaine représentation théâtrale commune, De Beriot déclare en partie ` Votre seconde lettre est venue fort à propos..., car moi qui aime a suivre vos avis je commençais déjà à user de mon influence sur Maria pour l'engager à accepter la première proposition. Elle persistait toujours dans la réponse négative, et je crois aujourd'hui, toutes réflexions faites, qu'elle a raison. Il est temps de changer de climat, et de se reposer un peu à Paris, j'entends au Théâtre Italien. Car je crois que malgré tous nos projets de voyage nous ne pourrons ni l'un ni l'autre rester longtems éloignés de la capitale...' (Traduction : " Votre deuxième lettre est arrivée à point nommé..., car moi qui aime suivre vos conseils, je commençais déjà à user de mon influence sur Maria pour l'inciter à accepter la première proposition. Elle a toujours persisté dans la réponse négative, et je crois aujourd'hui, après toutes les réflexions, qu'elle a raison. Il est temps de changer de climat, et de se reposer un peu à Paris, je veux dire au Théâtre Italien. Car je crois que malgré tous nos projets de voyage, aucun de nous deux ne pourra rester longtemps loin de la capitale"). En outre, aux deuxième et troisième pages, Maria Malibran déclare en partie ` Quoi que je soie la plus grande paresseuse qu'il y ait sous la calotte du ciel... je vous écris en ce moment tout bonnement pour avoir le plaisir de causer un moment avec le martyr de nous tous - Vous ; autrement dit - Samedi prochain Mme Malibran et Mr de Bériot se feront entendre dans un Concert donné par eux au Grand Théâtre, on dit qu'il y aura beaucoup de monde. C'est une nouvelle qui court. Seconde nouvelle on dit que nous aurons la paix. 3me nouvelle, décidément je ferai venir mes meubles de Paris - 6eme nouvelle... renouvellée des Grecs... Voilà tout ce qu'il y a de nouveau... J'ai dans la rue blanche une robe de mousseline des indes avec des raies d'or, un autre en crèpe blanc brodé en satin, et au Théâtre une robe noire en velours que j'ai porté à mon bénéfice - Si Virginie pouvait m'envoyer de suite ces trois objets pour que je puisse les recevoir Samedi dans la journée, je mettrais une des deux robes... Voulez vous lui dire celà ?...' (Traduction : " Bien que je sois le plus grand paresseux sous la casquette du ciel... Je vous écris en ce moment simplement pour avoir le plaisir de bavarder un instant avec le martyr de nous tous - Vous ; autrement dit - Samedi prochain Mme Malibran et Mr de Bériot se produiront dans un Concert donné par eux au Grand Théâtre, on dit qu'il y aura beaucoup de monde. C'est une nouvelle de dernière minute. Deuxième nouvelle, on dit que nous aurons la paix. Troisième nouvelle, j'apporterai certainement mes meubles de Paris - Sixième nouvelle... renouvelée par les Grecs... [en référence au traité de Constantinople qui met fin à la guerre d'indépendance grecque]. Voilà toutes les nouvelles... J'ai à la rue blanche une robe de mousseline des Indes à rayures d'or, une autre en crêpe blanc brodé de satin, et au Théâtre une robe de velours noir que j'ai portée pour mon bénéfice - Si Virginie pouvait m'envoyer ces trois-là tout de suite pour que je les reçoive samedi dans la journée, je porterais l'une des deux robes.... Voulez-vous lui dire cela ?...") Très bon contenu et lettre inhabituelle, écrite par Maria Malibran et son mari Charles de Beriot. Avec feuille d'adresse, portant quelques cachets postaux et les restes d'un ancien cachet de cire rouge. G Louis Viardot (1800-1883) Écrivain, historien de l'art, critique d'art et homme de théâtre parisien. Il a contribué au développement des littératures russe et espagnole en France.

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