Null HUGO (Victor). 
Photographie avec envoi autographe signé, et lettre autogra…
Description

HUGO (Victor). Photographie avec envoi autographe signé, et lettre autographe signée, adressées à Léon Bienvenu. – Portrait photographique dédicacé. Guernesey, cliché Arsène Garnier, [1872-1873]. 95 x 57 mm, montée sur bristol, tirage un peu jauni, mouillure au verso. Envoi autographe signé « À M. Léon Bienvenu, son ami Victor Hugo ». « JE N’AI PLUS DEVANT MOI QUE GEORGES ET JEANNE », écrivait Victor Hugo dans ses carnets au lendemain de la mort de son dernier fils François-Victor (décembre 1873). Le vieux poète avait déjà perdu successivement ses enfants Léopoldine (1843) et Charles (1871), tandis qu’Adèle avait perdu la raison et demeurait en maison de santé. Il reporta tout son amour paternel sur les enfants de Charles et Alice Lehaene, Georges et Jeanne, nés respectivement en 1868 et 1869. Il avait accueilli chez lui les jeunes orphelins de père qui l’appelaient « Papapa », et cette intimité ajouta encore à l’amour immense qu’ils partageaient déjà. C’est en songeant à eux que le poète écrivit le célèbre recueil L’Art d’être grand-père, publié en 1877, qui contribua à donner de lui l’image du bon patriarche de la République. – Lettre autographe signée « Victor Hugo » à Léon Bienvenu. S.l., « 3 mars » [peut-être 1877]. « Je lis de bien beaux vers signés Georges Nazim ; j’en voudrais bien connaître l’auteur. Voulez-vous le lui dire de ma part. Il y a longtemps que je n’ai eu la joie de vous serrer la main. Si madame Léon Bienvenu, et vous, vouliez bien nous faire la grâce de venir dîner avec nous samedi 10 mars (sept heures 1/2), vous seriez aimables, et nous serions charmés. Je suis à vous, je vous espère, et je mets mes hommages aux pieds de madame Bienvenu... Si M. Georges Nazim voulait bien accepter mon invitation pour le même jour, auriez-vous la bonté de le lui transmettre... » (une p. 1/4 in-16). LEON BIENVENU, DIT TOUCHATOUT, PARODISTE DE VICTOR HUGO ET DESSINATEUR COMIQUE ENGAGE. En 1867, il commença la publication de son Histoire de France tintamarresque, qui lui acquit une grande popularité, et qui, en raison de l’insolence exprimée à l’égard des monarques et des papes, servit d’une certaine manière la cause de la démocratie. En 1869, Touchatout signa une parodie de L’Homme qui rit de Victor Hugo, parodie dans laquelle il décochait également nombre de flèches à l’endroit du régime impérial. En 1870, il devint directeur du Tintamarre et collabora à la plupart des journaux satiriques, accentuant chaque fois davantage sa charge politique, et finit par publier un impitoyable pamphlet contre Napoléon III. Après la chute de l’Empire, Touchatout rédigea son fameux Trombinoscope, dans lequel presque tous ses contemporains de notoriété furent passés au crible de la satire. Des vers de Victor Hugo et d’autres du publiciste et poète Georges Mazinghien, dit Georges Nazim (1851-1912), furent mis en musique par le compositeur Hector Salomon et publiés en 1877 dans le recueil Vingt mélodies.

86 

HUGO (Victor). Photographie avec envoi autographe signé, et lettre autographe signée, adressées à Léon Bienvenu. – Portrait photographique dédicacé. Guernesey, cliché Arsène Garnier, [1872-1873]. 95 x 57 mm, montée sur bristol, tirage un peu jauni, mouillure au verso. Envoi autographe signé « À M. Léon Bienvenu, son ami Victor Hugo ». « JE N’AI PLUS DEVANT MOI QUE GEORGES ET JEANNE », écrivait Victor Hugo dans ses carnets au lendemain de la mort de son dernier fils François-Victor (décembre 1873). Le vieux poète avait déjà perdu successivement ses enfants Léopoldine (1843) et Charles (1871), tandis qu’Adèle avait perdu la raison et demeurait en maison de santé. Il reporta tout son amour paternel sur les enfants de Charles et Alice Lehaene, Georges et Jeanne, nés respectivement en 1868 et 1869. Il avait accueilli chez lui les jeunes orphelins de père qui l’appelaient « Papapa », et cette intimité ajouta encore à l’amour immense qu’ils partageaient déjà. C’est en songeant à eux que le poète écrivit le célèbre recueil L’Art d’être grand-père, publié en 1877, qui contribua à donner de lui l’image du bon patriarche de la République. – Lettre autographe signée « Victor Hugo » à Léon Bienvenu. S.l., « 3 mars » [peut-être 1877]. « Je lis de bien beaux vers signés Georges Nazim ; j’en voudrais bien connaître l’auteur. Voulez-vous le lui dire de ma part. Il y a longtemps que je n’ai eu la joie de vous serrer la main. Si madame Léon Bienvenu, et vous, vouliez bien nous faire la grâce de venir dîner avec nous samedi 10 mars (sept heures 1/2), vous seriez aimables, et nous serions charmés. Je suis à vous, je vous espère, et je mets mes hommages aux pieds de madame Bienvenu... Si M. Georges Nazim voulait bien accepter mon invitation pour le même jour, auriez-vous la bonté de le lui transmettre... » (une p. 1/4 in-16). LEON BIENVENU, DIT TOUCHATOUT, PARODISTE DE VICTOR HUGO ET DESSINATEUR COMIQUE ENGAGE. En 1867, il commença la publication de son Histoire de France tintamarresque, qui lui acquit une grande popularité, et qui, en raison de l’insolence exprimée à l’égard des monarques et des papes, servit d’une certaine manière la cause de la démocratie. En 1869, Touchatout signa une parodie de L’Homme qui rit de Victor Hugo, parodie dans laquelle il décochait également nombre de flèches à l’endroit du régime impérial. En 1870, il devint directeur du Tintamarre et collabora à la plupart des journaux satiriques, accentuant chaque fois davantage sa charge politique, et finit par publier un impitoyable pamphlet contre Napoléon III. Après la chute de l’Empire, Touchatout rédigea son fameux Trombinoscope, dans lequel presque tous ses contemporains de notoriété furent passés au crible de la satire. Des vers de Victor Hugo et d’autres du publiciste et poète Georges Mazinghien, dit Georges Nazim (1851-1912), furent mis en musique par le compositeur Hector Salomon et publiés en 1877 dans le recueil Vingt mélodies.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Victor HUGO, Louis-Napoléon-Loetitia-Charles de Ladoucette, Baron. Lettre autographe adressée à Victor Hugo.21 juin 1846 Un feuillet in large 8vo mm. 210x175. Texte sur une page. Écriture cursive claire, encre brune. Très bon état. "Monsieur le Vicomte, et tres honore Collegue. Le député et préfet, secrétaire perpétuel de la Société Philotechnique, écrit à Victor Hugo en tant que secrétaire de la commission pour la statue équestre de Jeanne d'Arc à ériger à Orléans. Il demande à son "très honorable" collègue le montant de sa contribution. La statue en bronze sera ensuite réalisée par le sculpteur néo-classique Denis Foyatier et placée sur la place du Martroi. Boudn avec : Victor HUGO. VIRMAITRE, Claude. Lettre autographe adressée à Victor Hugo.4 septembre 1846 8vo. Texte sur deux pages mm. 200x132. Écriture cursive claire, encre brune. Très bon état. Ce qui pourroit etre tout a fait determinant serait un mot d'un ministre quelconque, et surtout de M. Dumon le Suzerain de le Chemin de fer". Claude Virmaître, 1806?-1854, rédacteur au journal Le Corsaire et collaborateur de Victor Hugo, demande à l'écrivain, alors député, une intervention pour obtenir un poste aux chemins de fer. Il cite à cet égard Pierre Sylvain Dumon. Le "souverain des chemins de fer", ministre des Travaux publics de décembre 1843 à mai 1847 : ayant investi une grande partie de sa fortune personnelle dans les compagnies de chemins de fer, notamment le Paris-Lyon-Méditerranée, il s'opposa fermement, en tant que ministre, à l'exploitation des chemins de fer par l'État ; hostile à leur nationalisation, il favorisa ainsi le monopole des grandes compagnies.