Null ARTAUD (Antonin). 
Lettre autographe signée « Antonin Artaud » à Jacques Pr…
Description

ARTAUD (Antonin). Lettre autographe signée « Antonin Artaud » à Jacques Prevel. Ivry-sur-Seine, 31 octobre 1946. Une p. 1/2 in-4 sur un feuillet de cahier d’écolier. « Cher Jacques Prevel, je voudrais vous demander un service très rare. Ce serait, en venant me voir demain, de me faire l’amitié de m’apporter mon carton dessins dont j’ai en ce moment un besoin terriblement urgent. Je vous dirai pourquoi, mais comme je n’ai pas la goujaterie de penser que ce transfert est un amusement physique, je vous prie instamment de vouloir bien prendre un taxi jusqu’à Ivry. Marthe Robert vous le dira [critique d’art qui, avec Arthur Adamov, aida Antonin Artaud à trouver une place en institution proche de Paris à sa sortie de l’asile de Rodez où il avait été interné]. À vous de grand cœur, de toute amitié... » POETE MAUDIT, JACQUES PREVEL FUT UN AMI DES DERNIERS TEMPS D’ANTONIN ARTAUD, qu’il rencontra en mai 1946. Affaibli par la misère et par la drogue, il mourut de la tuberculose en 1951, et laissa un journal publié en 1974 sous le titre En Compagnie d’Antonin Artaud.

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ARTAUD (Antonin). Lettre autographe signée « Antonin Artaud » à Jacques Prevel. Ivry-sur-Seine, 31 octobre 1946. Une p. 1/2 in-4 sur un feuillet de cahier d’écolier. « Cher Jacques Prevel, je voudrais vous demander un service très rare. Ce serait, en venant me voir demain, de me faire l’amitié de m’apporter mon carton dessins dont j’ai en ce moment un besoin terriblement urgent. Je vous dirai pourquoi, mais comme je n’ai pas la goujaterie de penser que ce transfert est un amusement physique, je vous prie instamment de vouloir bien prendre un taxi jusqu’à Ivry. Marthe Robert vous le dira [critique d’art qui, avec Arthur Adamov, aida Antonin Artaud à trouver une place en institution proche de Paris à sa sortie de l’asile de Rodez où il avait été interné]. À vous de grand cœur, de toute amitié... » POETE MAUDIT, JACQUES PREVEL FUT UN AMI DES DERNIERS TEMPS D’ANTONIN ARTAUD, qu’il rencontra en mai 1946. Affaibli par la misère et par la drogue, il mourut de la tuberculose en 1951, et laissa un journal publié en 1974 sous le titre En Compagnie d’Antonin Artaud.

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