Null RÉGNIER (Nicolas-Sylvestre). 
Lettre autographe signée AU MARECHAL ÉTIENNE …
Description

RÉGNIER (Nicolas-Sylvestre). Lettre autographe signée AU MARECHAL ÉTIENNE MACDONALD (s.l., 27 janvier 1811, 2 pp. infolio), avec apostille autographe signée de son initiale par le destinataire (février 1811, une ligne 1/2). « MONSEIGNEUR..., VOTRE EXCELLENCE SAIT SANS DOUTE A PRESENT QUE DEPUIS CINQ SEMAINES J’AI LE BONHEUR D’ETRE SON GENDRE. Il ne manque donc plus rien à ma satisfaction que le plaisir d’embrasser un père que Nency me dépeint comme l’homme le plus parfait et le plus sensible. Je puis dire que je souhaite ce moment autant qu’elle-même. Habitué à chérir, à respecter mon père, Nency m’a bien facilement inspiré les mêmes sentiments pour le sien. Aussi, Monsieur le maréchal, j’ose me flatter que bientôt convaincu de mon respect pour vous, et de mon tendre attachement pour votre fille, vous n’hésiterez pas à m’accorder dans votre cœur la même place que celle qui y occupent vos enfants. Nency vous a fait part de la dotation de dix mille livres de rente que S[a] M[ajesté] a bien voulu nous accorder. Je ne sais point encore où sont situés les biens qui la composent. Je ne doute pas que Votre Excellence n’apprenne ce bienfait avec joie, puisqu’elle doit le regarder comme une récompense de ses services... » En décembre 1810, Nicolas-Sylvestre Régnier avait épousé Anne-Charlotte Macdonald, dite Nancy, fille du maréchal, en l’absence de ce dernier qui exerçait alors un commandement en Espagne. De sa main, le maréchal a inscrit : « Reçu 20 févr. 1811 à Lerida. répondu le 21... » FILS DU GRAND-JUGE DE NAPOLEON Ier, NICOLAS-SYLVESTRE REGNIER (1783-1851) fit carrière dans l’ombre de son père, d’abord comme auditeur au Conseil d’État (an XI) et sous-préfet de Château-Salins (1808), puis comme secrétaire général du Conseil du Sceau des Titres (1810) et préfet de l’Oise (1812). Il fut fait comte de Gronau (1811) et devint DUC DE MASSA à la mort de son père (1814). Maintenu dans ses fonctions par la Restauration, il donna sa démission sous les cent-Jours (1815) et fut fait pair de France (1816). JOINT, 2 lettres autographes signées, l’une du maréchal Étienne MACDONALD, l’autre du ministre de la Justice Claude-Ambroise REGNIER.

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RÉGNIER (Nicolas-Sylvestre). Lettre autographe signée AU MARECHAL ÉTIENNE MACDONALD (s.l., 27 janvier 1811, 2 pp. infolio), avec apostille autographe signée de son initiale par le destinataire (février 1811, une ligne 1/2). « MONSEIGNEUR..., VOTRE EXCELLENCE SAIT SANS DOUTE A PRESENT QUE DEPUIS CINQ SEMAINES J’AI LE BONHEUR D’ETRE SON GENDRE. Il ne manque donc plus rien à ma satisfaction que le plaisir d’embrasser un père que Nency me dépeint comme l’homme le plus parfait et le plus sensible. Je puis dire que je souhaite ce moment autant qu’elle-même. Habitué à chérir, à respecter mon père, Nency m’a bien facilement inspiré les mêmes sentiments pour le sien. Aussi, Monsieur le maréchal, j’ose me flatter que bientôt convaincu de mon respect pour vous, et de mon tendre attachement pour votre fille, vous n’hésiterez pas à m’accorder dans votre cœur la même place que celle qui y occupent vos enfants. Nency vous a fait part de la dotation de dix mille livres de rente que S[a] M[ajesté] a bien voulu nous accorder. Je ne sais point encore où sont situés les biens qui la composent. Je ne doute pas que Votre Excellence n’apprenne ce bienfait avec joie, puisqu’elle doit le regarder comme une récompense de ses services... » En décembre 1810, Nicolas-Sylvestre Régnier avait épousé Anne-Charlotte Macdonald, dite Nancy, fille du maréchal, en l’absence de ce dernier qui exerçait alors un commandement en Espagne. De sa main, le maréchal a inscrit : « Reçu 20 févr. 1811 à Lerida. répondu le 21... » FILS DU GRAND-JUGE DE NAPOLEON Ier, NICOLAS-SYLVESTRE REGNIER (1783-1851) fit carrière dans l’ombre de son père, d’abord comme auditeur au Conseil d’État (an XI) et sous-préfet de Château-Salins (1808), puis comme secrétaire général du Conseil du Sceau des Titres (1810) et préfet de l’Oise (1812). Il fut fait comte de Gronau (1811) et devint DUC DE MASSA à la mort de son père (1814). Maintenu dans ses fonctions par la Restauration, il donna sa démission sous les cent-Jours (1815) et fut fait pair de France (1816). JOINT, 2 lettres autographes signées, l’une du maréchal Étienne MACDONALD, l’autre du ministre de la Justice Claude-Ambroise REGNIER.

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[DODE DE LA BRUNERIE (Guillaume)]. Ensemble d'environ 30 pièces. 1793-1847. Quelques unes de ces pièces collées à d'autres en marge. Concernant la carrière du maréchal. — Brevet de capitaine signé notamment par le Directeur Étienne-François Le Tourneur et par le ministre de la Guerre Claude-Louis Petiet (1796) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de capitaine de 1ère classe, signée par le général François-Étienne Damas (Le Caire, 1799) ; lettre lui annonçant sa nomination à l'emploi de sous-directeur des fortifications, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (1801) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de chef de bataillon, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (1802) ; brevet confirmatif de chef de bataillon, signé par Napoléon Bonaparte (secrétaire), contresignée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier et par le ministre secrétaire d'État Hugues-Bernard Maret (1803) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de colonel, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (Schönbrunn en Autriche, 29 décembre 1805) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de général de brigade, signée par le major général de la Grande Armée Louis-Alexandre Berthier (1809) ; 2 lettres lui annonçant sa nomination au grade de général de brigade, signée par le ministre de la Guerre Henry Clarke (1809) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade honorifique de lieutenant-général, signée par le général Pierre-Antoine Dupont de L'Étang en qualité de ministre de la Guerre (24 août 1814) ; brevet de lieutenant-général, signé par Louis XVIII (griffe) et contresigné par le ministre de la Guerre Nicolas Jean-de-Dieu Soult (31 janvier 1815) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de lieutenant général, autographe signée par Louis-Victor de Blacquetot de Caux (30 avril 1815) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de lieutenant général, signée par le ministre de la Guerre Louis Nicolas Davout (4 mai 1815) ; lettre lui annonçant son élévation à la dignité de maréchal de France (1847) ; extrait de l'ordonnance de Louis-Philippe Ier l'élevant à la dignité de maréchal de France, signé notamment par le directeur au ministère de la Guerre Marie Joseph François Mahérault (1847). — 5 livrets militaires : remplis et signés notamment durant l'expédition d'Égypte (à Alexandrie de juin à octobre 1800), durant la première campagne d'Autriche (à Donauwörth en Bavière le 22 octobre 1805, à Stockerau près de Vienne le 23 novembre 1805, Brünn aujourd'hui Brno en République tchèque près d'Austerlitz le 2 janvier 1806). — États de services, etc.

[DODE DE LA BRUNERIE (Guillaume)]. Ensemble d'une vingtaine de pièces. 1807-1843. Quelques unes de ces pièces collées à d'autres en marge. Concernant les décorations du maréchal Dode de La brunerie. — Ordre de la Légion d'Honneur : lettre lui annonçant que le maréchal Massena a demandé son avancement dans l'Ordre, signée par le général Nicolas Léonard Bagert Beker en qualité de chef de l'état-major général du Ve corps (Prasnitz, actuellement Przasnysz au Nord de Varsovie en Pologne, 1807) ; lettre lui annonçant que Napoléon Ier l'a fait officier (château de Finkenstein, actuellement Kamienec en Pologne, 1807) ; brevet de commandeur signé par Louis XVIII (griffe) et contresigné entre autres par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier (1817) ; lettre accompagnant l'envoi de son brevet de commandeur, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier (1817) ; lettre lui annonçant que le duc d'Angoulême, général en chef de l'armée des Pyrénées, l'a nommé grand-officier, signée par le général Armand Charles Guilleminot en qualité de major-général de cette armée (Madrid, 1823) ; lettre confirmant sa nomination comme grand-officier, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier (1823) ; brevet de grand officier signé par Louis XVIII (griffe) et contresigné entre autres le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier (1823) ; lettre accompagnant l'envoi de son brevet de grand officier, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand chancelier (1824) ; 2 lettres lui annonçant qu'il a été élevé à la dignité de grand-croix, signée par le maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult en qualité de président du Conseil puis de ministre de la Guerre (1843) ; lettre lui annonçant l'envoi du brevet de grand-croix signée par le maréchal Maurice Gérard en qualité de grand-chancelier (1843). Avec un plan autographe en couleurs par Guillaume Dode de La Brunerie représentant « la disposition des troupes de l'armée des Côtes, au camp de Boulogne, à l'occasion de la distribution des 1700 décorations de la [Légion d'honneur] remises par l'empereur en personne » le 28 thermidor an XII [16 août 1804]. — Ordre de Saint-Louis : lettres de chevalier, document signé par Louis XVIII contresigné par le général Pierre-Antoine Dupont de L'Étang en qualité de ministre de la Guerre (27 juin 1814) ; lettre lui annonçant que le duc d'Angoulême, commandant en chef de l'armée des Pyrénées, l'a nommé commandeur, signée par le général Armand Charles Guilleminot en qualité de major-général de cette armée (1823). — Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière : décret le nommant chevalier, signé par le roi Maximilien Ier de Bavière (1807). — Ordre du mérite militaire de Bavière : lettre lui annonçant que Louis XVIII l'a autorisé à porter le décoration de chevalier, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier de la Légion d'honneur (1823). — Ordre de Charles III d'Espagne : brevet de chevalier grand-croix signé par le roi Ferdinand VII et contresigné par plusieurs personnes (1823) ; lettre lui annonçant que le roi a confirmé l'autorisation provisoire que lui avait accordée le duc d'Angoulême de porter la décoration de chevalier grand-croix, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier de la Légion d'honneur (1824). — Ordre de Saint Alexandre Nevski de Russie : brevet de chevalier signé par le tsar Alexandre Ier (1824, en russe avec traduction jointe) ; lettre lui annonçant que Louis XVIII l'a autorisé à porter la décoration de chevalier (1824).