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Description

BLOY (Léon). Lettres à René Martineau. Paris, Éditions de la Madeleine, 1933. In-8, bradel demi maroquin marron, dos lisse, tête dorée, couvertures et dos conservés (Honnelaitre). Édition originale. Un des exemplaires sur Vélin Madagascar, spécialement imprimé pour Georges Lalance.

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BLOY (Léon). Lettres à René Martineau. Paris, Éditions de la Madeleine, 1933. In-8, bradel demi maroquin marron, dos lisse, tête dorée, couvertures et dos conservés (Honnelaitre). Édition originale. Un des exemplaires sur Vélin Madagascar, spécialement imprimé pour Georges Lalance.

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BLOY (Léon). Un brelan d’excommuniés. Paris : Nouvelle librairie parisienne, Albert Savine, 1889. — In-12, 182 x 118 : 128 pp., (2 ff. dernier blanc), couverture imprimée. Demi-percaline rouge à la Bradel, dos lisse, couverture conservée (reliure de l’époque). Édition originale dont il n›a pas été fait de tirage sur grand papier. Dans ce livre, Bloy s’attèle à défendre les œuvres de Jules Barbey d’Aurevilly (« L›Enfant terrible), d›Ernest Hello (« Le Fou ») et de Paul Verlaine (« Le Lépreux »), lesquelles sont, selon lui, attaquées et méprisées par leurs contemporains et condamnées par l›Église catholique. L’auteur précise dans sa préface : « Les catholiques modernes haïssent l’Art d’une haine sauvage, atroce, inexplicable. Sans doute, il n’est pas beaucoup aimé, ce pauvre art, dans la société contemporaine et je m’extermine à le répéter. Mais les exceptions heureuses, devraient, semble-t-il, se rencontrer dans ce lignage de la grande Couveuse des intelligences à qui le monde est redevable de ses plus éclatants chefs-d’œuvre » (p. 11). Exemplaire du poète Alfred Pouthier (1866-1946), comprenant cet envoi autographe signé de l’auteur sur le premier feuillet blanc : à Alfred Pouthier // Léon Bloy Pouthier devint un ami proche de Léon Bloy dans les dernières années de la vie de l’écrivain. Cet exemplaire lui fut offert certainement dans les années 1910. Alfred Pouthier y a retranscrit sur la première garde blanche, une lettre que Léon Bloy avait écrite le 8 septembre 1888 à l’éditeur Albert Savine à propos de l’ouvrage, où il demandait de « grossir cette plaquette » : « Rien ne me serait plus facile que de multiplier sur l’épreuve les alinéas. J’arriverais ainsi à chasser énormément & à gagner au moins une dizaine de pages. Mais surtout mon œuvre deviendrait plus lisible, plus artiste. » Il évoque par la suite son livre Le Désespéré : « Vous avez l’intention de faire tirer des couvertures nouvelles. Pourquoi ne feriez-vous pas tirer en même temps un errata & une clef que je vous donnerai ? » On trouve une correction manuscrite à la page 38 et l’exemplaire est également enrichi d’un texte de René Martineau intitulé Bloy et Verlaine, extrait du numéro du 15 novembre 1922 de la revue Les Marges. Déchirures avec manques au faux titre. Rousseurs. La couverture porte la mention de « Deuxième édition ». Provenance : Alfred Pouthier, avec envoi.

BLOY (Léon). La Résurrection de Villiers de L’Isle-Adam. Paris : Librairie E. Lecampion, A. Blaizot, 1906. — Plaquette in-8, 243 x 159 : frontispice, (4 ff.), 32 pp., couverture imprimée. Percaline brique à la Bradel, dos lisse, non rogné, couverture conservée (reliure de l’époque). Édition originale de cette plaquette destinée à susciter des contributions pour l’érection d’un monument réalisé par le sculpteur Frédéric Brou à la mémoire d’Auguste Villiers de L’Isle-Adam. « La Résurrection est un article élogieux, ébloui de Villiers mais, en même temps, Bloy persiste à consigner tout ce qu’il détestait des idées de Villiers (quinze ans après sa mort !). À notre avis, les mots les plus sentis du texte sont ceux qu’il consacre à l’idéal féminin de Villiers. Ces deux hommes avaient eu une liaison avec une femme du peuple et un mode de vie très semblable : ils ont su recréer cette illusion d’un être doué d’une intelligence extraordinaire et d’une beauté inouïe (une femme qui serait Dieu, ou le Saint-Esprit pour Bloy). Les passages des ouvrages de Villiers que Bloy cite montrent bien que le créateur de La Femme pauvre a bien compris les rêves et les obsessions de Villiers » (Marta Giné Janer, Bloy et Villiers de L’Isle-Adam, in : Léon Bloy au tournant du siècle, 1992, p. 40). L’édition est illustrée en frontispice d’une héliogravure représentant la maquette du monument sculpté par Frédéric Brou (1862-1926) (une beauté dénudée arrachant les planches du cercueil de Villiers). Précieux exemplaire, un des rarissimes tirés sur papier vergé, dont le tirage n’est pas mentionné à la justification. Celui-ci est l’exemplaire offert au critique et écrivain René Martineau (1866-1948), portant cet envoi autographe de Bloy, signé par l’auteur et Frédéric Brou : à René Martineau // l›Initiateur // Léon Bloy // Frédéric Brou Martineau était un ami proche de Léon Bloy. Il publia notamment en 1901 un ouvrage intitulé Un vivant et deux morts consacré à Villiers de l’Isle-Adam, Ernest Hello et Léon Bloy. Selon Natacha Galpénine : « C’est grâce à cette publication, qui comportait un portrait de Villiers sur son lit de mort, que Léon Bloy put voir le visage de son ami dont l’avait écarté Huysmans en août 1889, peu avant sa rencontre avec Jeanne » (Natacha Galpénine, Jeanne et Léon Bloy. Une écriture à quatre mains, 2017). Exemplaire enrichi de deux corrections (pp. 20 et 24) et d’un ajout (titre) autographes de l’auteur, ainsi que de deux photographies originales collées, en tirage argentique d’époque, l’une, de 212 x 132 mm, du monument dans un angle différent de celui figurant sur la photo reproduite en frontispice, et l’autre représentant un très beau portrait du sculpteur (158 x 113 mm). Dos passé et plats décolorés par endroits. Provenance : René Martineau, avec ex-libris. - Bibliothèque J.C.D., amateur normand, avec ex-libris (Vente Artcurial, 23 mai 2005, n° 179).