Null École allemande ou française ; XIIe- XIIIe siècles. 

"Christ". 

Bronze. 
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Description

École allemande ou française ; XIIe- XIIIe siècles. "Christ". Bronze. Préservation partielle de la dorure. Défauts au niveau des doigts. Dimensions : 18 x 16 x 4 cm. Figure en bronze, représentant un Christ aux trois clous, avec la tête inclinée sur le bras. Le corps n'a pas de prétention naturaliste, comme c'était le cas dans l'art dévotionnel de l'époque romane. . Malgré le fait qu'en raison de l'époque, nous pourrions nous trouver devant une pièce gothique qui reste fidèle aux solutions romanes : le corps est résolu de manière synthétique, faisant abstraction de l'élémentaire, grossissant les mains et les têtes pour être les parties que l'on veut le plus montrer. Une profusion d'incisions cisèle le corps, soulignant les côtes, les détails de la couronne et de l'étoffe, apportant une grande richesse au bronze. À l'époque romane, la sculpture est le plus souvent conçue comme un élément de l'architecture, comme à l'époque gothique. Cependant, il existe aussi des exemples de sculptures isolées, les plus fréquentes étant les thèmes du Crucifié et de la Vierge à l'Enfant (le panthéon des saints était encore restreint). Il existe deux modèles, le "colobium" et le "perizonium". Le premier est un Christ cloué sur la croix, encore vivant, avec une tunique talaire et quatre clous. Il s'agit d'un modèle rare, car il n'a été fabriqué que dans certains territoires européens (en Espagne, uniquement dans la couronne d'Aragon, surtout en Catalogne, mais toujours en coexistence avec le second modèle). D'autre part, le "perizonium" est aussi un Christ en croix avec quatre clous, vivant ou mort, mais vêtu d'un drap de pureté. La dorure est partiellement conservée.

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École allemande ou française ; XIIe- XIIIe siècles. "Christ". Bronze. Préservation partielle de la dorure. Défauts au niveau des doigts. Dimensions : 18 x 16 x 4 cm. Figure en bronze, représentant un Christ aux trois clous, avec la tête inclinée sur le bras. Le corps n'a pas de prétention naturaliste, comme c'était le cas dans l'art dévotionnel de l'époque romane. . Malgré le fait qu'en raison de l'époque, nous pourrions nous trouver devant une pièce gothique qui reste fidèle aux solutions romanes : le corps est résolu de manière synthétique, faisant abstraction de l'élémentaire, grossissant les mains et les têtes pour être les parties que l'on veut le plus montrer. Une profusion d'incisions cisèle le corps, soulignant les côtes, les détails de la couronne et de l'étoffe, apportant une grande richesse au bronze. À l'époque romane, la sculpture est le plus souvent conçue comme un élément de l'architecture, comme à l'époque gothique. Cependant, il existe aussi des exemples de sculptures isolées, les plus fréquentes étant les thèmes du Crucifié et de la Vierge à l'Enfant (le panthéon des saints était encore restreint). Il existe deux modèles, le "colobium" et le "perizonium". Le premier est un Christ cloué sur la croix, encore vivant, avec une tunique talaire et quatre clous. Il s'agit d'un modèle rare, car il n'a été fabriqué que dans certains territoires européens (en Espagne, uniquement dans la couronne d'Aragon, surtout en Catalogne, mais toujours en coexistence avec le second modèle). D'autre part, le "perizonium" est aussi un Christ en croix avec quatre clous, vivant ou mort, mais vêtu d'un drap de pureté. La dorure est partiellement conservée.

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