Null École flamande ; dernier tiers du XVIe siècle. 

"Le Christ sur le chemin d…
Description

École flamande ; dernier tiers du XVIe siècle. "Le Christ sur le chemin du Calvaire". Huile sur panneau. Elle présente des défauts et des restaurations. Dimensions : 77 x 107 cm ; 95 x 127 cm (cadre). Une multitude de personnages tourbillonnent en frise autour de la figure du Christ, située au centre de la scène. Agenouillé sur le sol, à cause de la chute provoquée par le poids de la croix et des injures du cortège qui le suit, Jésus regarde le spectateur, montrant par son geste la douleur, mais en même temps la compassion. Le visage du Christ est le seul qui s'adresse directement au spectateur, alors que les autres protagonistes concentrent leur attention sur le fils de Dieu, en fait, cette différenciation est faite par l'artiste dans l'esthétique utilisée pour configurer les autres personnages. Tout en conservant certains traits hérités du gothique, la figure de Jésus présente un volume beaucoup plus naturaliste, proche des formes de la Renaissance. L'influence de la peinture flamande peut être appréciée dans la caractérisation des personnages, notamment dans l'expressivité des visages. Cependant, nous pouvons également apprécier certaines réminiscences de l'école italienne, comme par exemple la tunique orange du personnage qui se trouve dans la zone droite fermant la composition. Il convient de noter que l'école flamande s'est caractérisée par la création d'un art destiné à la bourgeoisie bénéficiant d'une situation politique stable et d'une puissance économique. En Flandre, un art monumental s'est épanoui au service de l'Église catholique, en partie grâce à la restauration nécessaire des ravages causés par les guerres dans les églises et les couvents. Dans le domaine de l'art profane, les peintres flamands travaillent pour la cour de Bruxelles mais aussi pour les autres cours d'Europe, produisant une peinture aux thèmes classiques, mythologiques et historiques qui ornera brillamment les sites royaux d'Espagne, de France et d'Angleterre. Cette huile sur toile représente la chute de Jésus sur le chemin du Calvaire, vaincu par le poids de la croix. Épuisé par le sang perdu lors de la flagellation, affaibli par les souffrances physiques et morales qui lui ont été infligées la nuit précédente, et sans avoir dormi, il peut à peine faire quelques pas et tombe bientôt sous le poids de la croix. Suivent les coups et les imprécations des soldats, les rires d'attente de la foule. Jésus, de toute sa volonté et de toutes ses forces, réussit à se relever et à poursuivre son chemin. Selon les interprétations théologiques, Jésus nous invite par ses actes à porter notre croix et à le suivre, il nous enseigne ici que nous aussi nous pouvons tomber, et que nous devons comprendre ceux qui tombent ; que personne ne doit rester prostré, nous devons tous nous relever avec humilité et confiance, en cherchant son aide et son pardon. Il présente des fautes et des restaurations.

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École flamande ; dernier tiers du XVIe siècle. "Le Christ sur le chemin du Calvaire". Huile sur panneau. Elle présente des défauts et des restaurations. Dimensions : 77 x 107 cm ; 95 x 127 cm (cadre). Une multitude de personnages tourbillonnent en frise autour de la figure du Christ, située au centre de la scène. Agenouillé sur le sol, à cause de la chute provoquée par le poids de la croix et des injures du cortège qui le suit, Jésus regarde le spectateur, montrant par son geste la douleur, mais en même temps la compassion. Le visage du Christ est le seul qui s'adresse directement au spectateur, alors que les autres protagonistes concentrent leur attention sur le fils de Dieu, en fait, cette différenciation est faite par l'artiste dans l'esthétique utilisée pour configurer les autres personnages. Tout en conservant certains traits hérités du gothique, la figure de Jésus présente un volume beaucoup plus naturaliste, proche des formes de la Renaissance. L'influence de la peinture flamande peut être appréciée dans la caractérisation des personnages, notamment dans l'expressivité des visages. Cependant, nous pouvons également apprécier certaines réminiscences de l'école italienne, comme par exemple la tunique orange du personnage qui se trouve dans la zone droite fermant la composition. Il convient de noter que l'école flamande s'est caractérisée par la création d'un art destiné à la bourgeoisie bénéficiant d'une situation politique stable et d'une puissance économique. En Flandre, un art monumental s'est épanoui au service de l'Église catholique, en partie grâce à la restauration nécessaire des ravages causés par les guerres dans les églises et les couvents. Dans le domaine de l'art profane, les peintres flamands travaillent pour la cour de Bruxelles mais aussi pour les autres cours d'Europe, produisant une peinture aux thèmes classiques, mythologiques et historiques qui ornera brillamment les sites royaux d'Espagne, de France et d'Angleterre. Cette huile sur toile représente la chute de Jésus sur le chemin du Calvaire, vaincu par le poids de la croix. Épuisé par le sang perdu lors de la flagellation, affaibli par les souffrances physiques et morales qui lui ont été infligées la nuit précédente, et sans avoir dormi, il peut à peine faire quelques pas et tombe bientôt sous le poids de la croix. Suivent les coups et les imprécations des soldats, les rires d'attente de la foule. Jésus, de toute sa volonté et de toutes ses forces, réussit à se relever et à poursuivre son chemin. Selon les interprétations théologiques, Jésus nous invite par ses actes à porter notre croix et à le suivre, il nous enseigne ici que nous aussi nous pouvons tomber, et que nous devons comprendre ceux qui tombent ; que personne ne doit rester prostré, nous devons tous nous relever avec humilité et confiance, en cherchant son aide et son pardon. Il présente des fautes et des restaurations.

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