Null École espagnole ; fin du XVIe siècle. 

"La décapitation de saint Jean". 

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Description

École espagnole ; fin du XVIe siècle. "La décapitation de saint Jean". Huile sur panneau bercé. Elle présente des restaurations dans la surface picturale. Dimensions : 72 x 44 cm. Cette peinture à l'huile représente la décapitation de Jean-Baptiste, le bourreau déposant la tête du saint sur le plateau, où la princesse Salomé, vêtue d'une robe opulente, la ramasse. Au premier plan, à droite, le corps du saint est représenté dans toute sa crudité, la blessure étant clairement visible. L'anatomie du saint se distingue également par sa position contorsionnée, dans un raccourci forcé d'une grande force expressive, qui révèle la formation baroque du peintre. Les couleurs chaudes et dorées, difficiles à définir, sont également des éléments baroques. La scène se déroule dans un intérieur d'architecture classique mais lugubre, ouvert à l'arrière-plan par une petite ouverture. Selon la tradition, Salomé, une femme d'une grande beauté, dansait pour son beau-père, et celui-ci lui proposa avec enthousiasme de lui accorder le prix qu'elle souhaitait. La jeune femme demanda alors, selon les instructions de sa mère, la tête du Baptiste, qui lui fut donnée "sur un plateau d'argent". Cette histoire biblique a souvent été représentée en peinture, car elle offre la possibilité de représenter des décors exotiques et des femmes à moitié nues sans abandonner le répertoire biblique, bien qu'il ne s'agisse pas de cette œuvre en particulier. Salomé était une princesse, fille d'Hérode Philippe et d'Hérodiade, et belle-fille d'Hérode Antipas, liée à la mort de saint Jean-Baptiste dans une histoire racontée dans le Nouveau Testament (Matthieu et Marc). Elle présente des restaurations dans la surface picturale.

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École espagnole ; fin du XVIe siècle. "La décapitation de saint Jean". Huile sur panneau bercé. Elle présente des restaurations dans la surface picturale. Dimensions : 72 x 44 cm. Cette peinture à l'huile représente la décapitation de Jean-Baptiste, le bourreau déposant la tête du saint sur le plateau, où la princesse Salomé, vêtue d'une robe opulente, la ramasse. Au premier plan, à droite, le corps du saint est représenté dans toute sa crudité, la blessure étant clairement visible. L'anatomie du saint se distingue également par sa position contorsionnée, dans un raccourci forcé d'une grande force expressive, qui révèle la formation baroque du peintre. Les couleurs chaudes et dorées, difficiles à définir, sont également des éléments baroques. La scène se déroule dans un intérieur d'architecture classique mais lugubre, ouvert à l'arrière-plan par une petite ouverture. Selon la tradition, Salomé, une femme d'une grande beauté, dansait pour son beau-père, et celui-ci lui proposa avec enthousiasme de lui accorder le prix qu'elle souhaitait. La jeune femme demanda alors, selon les instructions de sa mère, la tête du Baptiste, qui lui fut donnée "sur un plateau d'argent". Cette histoire biblique a souvent été représentée en peinture, car elle offre la possibilité de représenter des décors exotiques et des femmes à moitié nues sans abandonner le répertoire biblique, bien qu'il ne s'agisse pas de cette œuvre en particulier. Salomé était une princesse, fille d'Hérode Philippe et d'Hérodiade, et belle-fille d'Hérode Antipas, liée à la mort de saint Jean-Baptiste dans une histoire racontée dans le Nouveau Testament (Matthieu et Marc). Elle présente des restaurations dans la surface picturale.

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